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Fontaine Childebert
Présentation Nom local Fontaine de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés Architecte Jean Beausire, Victor-Thierry Dailly Date de construction 1715–1717 Destination initiale adduction d'eau
embellissementPropriétaire ville de Paris Géographie Pays France Région Île-de-France Commune 5e arrdt de Paris Coordonnées Géolocalisation sur la carte : Paris
modifier La fontaine Childebert appelé aussi la fontaine de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés est située dans le 5e arrondissement de Paris, au square Paul Langevin, près de la rue des Écoles.
Sommaire
Historique
La fontaine Childebert a été bâtie en 1715-1717, à la fin de règne de Louis XIV et au début de règne de Louis XV, pour alimenter en eau potable le quartier de l’Église Saint-Germain-des-Prés dans le 6e arrondissement de Paris[1]. Son emplacement d'origine se trouvait à l'angle de la rue Sainte-Marguerite (actuellement rue Gozlin) et de la rue Childebert. Le mécanisme de la fontaine a été dessiné par Jean Beausire, l'architecte en chef des travaux publics et des fontaines sous Louis XIV, qui a construit plus de vingt fontaines à Paris entre 1684 et 1740. Victor-Thierry Dailly était chargé de la construction de cette fontaine ainsi que du quartier autour du parvis de l’Abbaye Saint-Germain-des-Prés[2]. L'eau de la fontaine de l'Abbaye Saint-Germain a été fourni par la pompe de Notre-Dame et celle de Gros-Caillou.
En 1866, le réaménagement par Baron Haussmann du quartier pour permettre la percée du Boulevard Saint-Germain et de la rue de Rennes a nécessitée la destruction du site. A cette époque, et plus précisément en 1875, la fontaine Childebert a été déplacée au square Paul Langevin dans le 5e arrondissement de Paris pour être adossée au mur du somptueux escalier de l'ancienne École Polytechnique où nous pouvons l'admirer aujourd'hui.
Description
La fontaine est composée d'une niche avec deux dauphines sculptés en pierre qui décorent sa partie supérieure. La voûte de la fontaine est ornée d'une coquille. L'eau est distribuée par le mascaron en bronze à la tête humaine. A l'origine, une inscription en vers latins du poète Santeul a été gravée sur la la partie haute de la fontaine, mais elle n'existe plus de nos jours
La ville me donna au cloître,
le cloître me rendit a la ville.
J'ajoute à la beauté des édifices,
et j'offre avec abondance
mes eaux aux citoyensElle fait référence aux faits, que les religieux de l'abbaye Saint-Germain ont obtenu l'accès à l'eau de la ville à condition que leur fontaine servait au public[3].
Galerie
Annexes
Bibliographie
- Marie-Hélène Levadé et Hugues Marcouyeau, Les fontaines de Paris : l'eau pour le plaisir - Paris, 2008 - (ISBN 978-2-915345-05-6)
- Daniel Rabreau, Paris et ses fontaines - Paris, 1997 - (ISBN 978-2-905118-80-6)
- Dominque Massounie, Pauline-Prevost-Marcilhacy and Daniel Rabreau, Paris et ses fontaines, de la Renaissance à nos jours, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris. Collection Paris et son patrimoine, Béatrice de Andia. Paris, 1995 - (ISBN 2-9051-1881-4)
- Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe - Dictionnaire biographique et critique, Paris, Éditions Mengès, 1995 - (ISBN 2-8562-0370-1)
- Amaury Pineu Duval, Les Fontaines de Paris, anciennes et nouvelles - Paris Firmin Didot, 1812 -
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Massounie, Paris et ses fontaines, de la Renaissance à nos jours
- Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe - Dictionnaire biographique et critique
- Les Fontaines de Paris, anciennes et nouvelles - Amaury Pineu Duval, Paris Firmin Didot, 1812, p. 110
Catégorie :- Fontaine du 5e arrondissement de Paris
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