Bataille de Valenciennes

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Bataille de Valenciennes
Don Juan d'Autriche, commandant de l'armée espagnole.
Informations générales
Date	16 juillet 1656
Lieu	Valenciennes
Issue	Victoire espagnole
Belligérants
Monarchie hispanique	Royaume de France
Commandants
Don Juan D'Autriche Prince de Condé Jacques de Fariaux	Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon Henri de La Ferté-Senneterre
Forces en présence
20 000 hommes	25 000 hommes
Pertes
500 morts et blessés	4 000 morts et blessés 1 200 prisonniers
Guerre franco-espagnole (1635-1659)
Batailles
Avein — Tornavento — Guetaria — Louvain — Thionville — Les Downs — Salses — Turin — Yvois-Carignan — Thionville — Montjuic — Honnecourt — Rocroi — Carthagène — Dunkerque — Lérida — Lérida — Lens — Barcelone — Arras — Landrecies — Valenciennes — Les Dunes —Dunkerque
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La bataille de Valenciennes est une victoire remportée le 16 juillet 1656 par l'armée espagnole de Don Juan D'Autriche sur l'armée française du maréchal de Turenne près de Valenciennes.

Ce fut une des dernières grandes victoires espagnoles du XVII^e siècle, et une des rares défaites de Turenne au cours de sa carrière.

Déroulement

Le 18 mai 1656, l'armée française, commandée par Turenne, commença le siège de la ville stratégique de Valenciennes, défendue par une garnison espagnole sous le commandement de Francisco de Meneses.

Le siège, bien organisé, affaiblit peu à peu les défenseurs.

Fin juin, le nouveau gouverneur des Pays-Bas, don Juan d'Autriche, décida de porter secours à la ville, dont la situation était devenue critique. La nuit du samedi 15 juillet, au moment où la place était sur le point de tomber, l'armée espagnole apparut.

L'armée française était organisée en deux divisions chacune d'un côté de la rivière Escaut, une sous les ordres de Turenne et l'autre sous ceux de La Ferté. Condé attaqua le secteur de La Ferté avec une telle détermination et surprise qu'il détruisit toute résistance française. Juan José d'Autriche s'illustra par une brillante charge de cavalerie sur le campement français.

Turenne repoussa une fausse attaque de 4 000 Espagnols contre son campement, et tenta de porter secours à La Ferté mais en vain. Il fut obligé de lever le siège et de fuir en direction du Quesnoy.

Les Espagnols capturèrent 77 officers français, dont La Ferté^[1], 1 200 soldats, leurs bagages et toutes leur provisions, dont un train de siège de 50 canons. De la divisions de La Ferté seuls 2 000 hommes parvinrent à s'échapper en jetant leurs armes et en fuyant en complète déroute.

Notes et références

Bibliographie

• Joël Cornette, Chronique du règne de Louis XIV, Paris, SEDES, 1997, 16,5 × 24,5 cm, 579 p. (ISBN 9782718190112), « Année 1655 », p. 55-56  .
• Trevor Dupuy, Curt Jonhnson, David Bongard, The Harper Encyclopedia of military biography, Edison, N.J., Castle Books, 1995 (ISBN 9780785804376) .

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