- Dolorès Laga
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Dolorès Laga fut une danseuse de premier plan au Théâtre de la Monnaie et au Ballet du XXe siècle, et l'épouse du comédien belge Jean-Pierre Loriot.
Sommaire
Biographie
Élève de Raymond Heux, elle fut engagée comme 2e coryphée au Théâtre de la Monnaie pour la saison 1949-1950 et devint première danseuse dès la saison suivante, gardant ce grade jusqu'à la formation, lors de la saison 1960-1961, du Ballet du XXe siècle où elle fut nommée soliste au même titre que sa rivale Andrée Marlière et que les meilleures danseuses de la troupe.
De petite taille[1], d'un caractère affirmé, Dolorès Laga possédait une technique de virtuose[2]. Ses rôles les plus marquants furent :
- la Dame de pique dans Jeux de cartes, 8/11/1960, chorégraphie de Janine Charrat ;
- Olympia dans Les contes d'Hoffmann, 22/12/1961, mise en scène de Maurice Béjart ;
- le rôle féminin dans Études, 16/2/1961, chorégraphie de Maurice Béjart ;
- Mab dans Roméo et Juliette, 17/11/1966, chorégraphie de Maurice Béjart ;
- les ronds de jambe dans L'Art de la barre, 1966, chorégraphie de Maurice Béjart ;
- Aurore dans Ni fleurs, ni couronnes, 30/3/1968, chorégraphie de Maurice Béjart.
À partir de la saison 1966-1967, tout en gardant sa place de soliste, elle a donné cours au Conservatoire de la danse (l'école de danse du Théâtre de la Monnaie, rue de la Fourche) ; à partir de 1968-1969, elle n'exerce plus que comme professeur dans cette même école dont elle finit par assumer la direction[3]. Elle enseigne ensuite à Mudra.
Dolorès Laga s'est produite en artiste invitée dans d'autres compagnies[4] et a réglé différentes chorégraphies notamment pourLa Jument du roi de Jean Canolle au Théâtre royal des Galeries[5].
Sa classe au Conservatoire de la danse a servi de modèle à Marcel Marlier, illustrateur de Martine petit rat de l'opéra en 1972[6].
Notes et références
- Antoine Livio, Béjart, L'Âge d'homme et Ex Libris, Lausanne, 2004, p. 83
- Marcel Lobet, Gala du ballet belge dans Le Soir, quotidien belge, 25 mai 1958.
- Témoignage en ligne
- Exemple aux Ballets de Wallonie
- Voir les Archives et musée de la littérature, base de données Aspasia.
- En ligne Anne-France Somers, Les drôles de fantômes de Martine dans La Dernière heure, quotidien belge, 14 octobre 2005
Sources
- Jules Salès, Théâtre royal de la Monnaie. 1856-1970. Précédé d'un résumé historique de 1700 à 1855, Havaux, Nivelles, 1971, 462 p., notamment p. 293, 302, 361.
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Danseuse belge
- Chorégraphe belge
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