- Djan Silveberg
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Djan Silveberg est un artiste plasticien français né en 1969 à Chambéry.
Il utilise différentes formes d’expression plastique dans une démarche fondamentalement basée sur un humour incisif au caractère souvent ludique et une narration poétique lui servant de fil conducteur.
Il vit et travaille en France et au Luxembourg.
Sommaire
Biographie
Après des études en France (à Lyon et à Grenoble, avec notamment Jean-Marie Pirot-Arcabas), en Angleterre (Canterbury) et en Italie (Rome), il débute sa carrière d’artiste en 1992 en participant à une première exposition de photos intitulée ‘Irlande, île d’émeraude’ restée assez confidentielle, puis en 1994 avec ‘Quelques Vers de Rome – MXMXCIV’, première œuvre où il met en correspondance l’image (photos en noir et blanc) et le texte (poésie), jetant les bases de sa démarche de narration poétique. ‘Quelques Vers de Rome’ donnera lieu à une exposition personnelle en 1995 à La Ravoire et Chambéry, en 1996 à La Motte Servolex et enfin à Lyon dans le cadre du sommet du G7. En 1997, ‘Quelques Vers de Rome – MXMXCIV’ est publié aux éditions Odes & Chimères[1].
Entre 1996 et 2001, il développe son approche plastique en peinture sous le pseudonyme de Violette de Villard-Valmar avec notamment le thème de « la vache » déclinée en séries, tout en poursuivant ses travaux sur l’image et le texte sous le nom de Djan Silveberg. Les deux œuvres majeures de cette époque sont ‘The Sigmae Folio’, avec des poèmes en anglais et des dessins, et ‘Chants d’Amour et de Liberté’, travail beaucoup plus littéraire dont plusieurs textes sont publiés dans la revue ‘Art et Poésie’ de la Société des Poètes et Artistes de France.
En 2009, il donne une nouvelle impulsion à son travail artistique utilisant de nouvelles formes d’expression comme la sculpture, avec des séries thématiques qu’il développe en parallèle sur plusieurs années :
- Sic Transit Gloria Mundi (locution latine signifiant ‘ainsi finissent les gloires de ce monde’) s’inscrit dans la tradition des Vanités. Réflexion sur la vie, la gloire et la vanité de l’existence des personnalités célèbres devenues des mythes de leur vivant. Le mythe confronté à la mort de la personnalité qu’il l’a enfanté.
- Willy Rabbit’s Adventures in Cityland, parodiant Alice au Pays des Merveilles, raconte l’histoire d’un lapin orange nommé Willy, qui après être tombé dans un trou en poursuivant une petite fille découvre stupéfait en sortant par une bouche d’égout, le monde des villes et constructions créées et visitées par l’homme. Séries de photos in situ avec le personnage du lapin dans de grandes villes et sites célèbres, évoquant les habituels clichés touristiques, mais vus de quinze centimètres du sol.
- Impressions : Impressions sur toile grand format d’objets et mobiliers publics (comme des bancs) préalablement enduits de peinture. Comme clin d'oeil, ces impressions sont généralement réalisées au soleil levant…
- Hypermodern Times : Sous cet intitulé emprunté à certains sociologues, Djan Silveberg développe des œuvres critiques et humoristiques, reflets de ce début de XXIe siècle, avec ses excès et particularismes sociétaux[2].
Caractéristiques de l’œuvre
Humour ludique et narration poétique
A travers les différentes formes d’expression plastique qu’il utilise, le fil conducteur de la démarche artistique de Djan Silveberg est double :
La ‘narration poétique’, terminologie empruntée au monde littéraire, est le reflet de l’expression des sentiments véhiculés à travers ses œuvres, souvent sous la forme d’une histoire dans laquelle sont entraînés les spectateurs ou lecteurs. Le questionnement sur le sens, sur les valeurs. La quête du Soi, la recherche de l’autre. Cette narration poétique passe par les images et les formes, et parfois les mots.
L’humour est le deuxième axe sur lequel s’appuie la démarche artistique de Djan Silveberg. Un humour discret ou incisif, parfois sombre. Certaines des œuvres de Djan Silveberg contiennent également une dimension ludique affirmée, qui peut prendre la forme de jeux avec les mots ou les images, avec des références artistiques, historiques ou littéraires, voire de messages à décrypter. Il aime susciter des réactions d’amusement ou de rejet et déclencher chez certains l’envie de se prendre au jeu[2].
Notes et références
- Source : Odes & Chimères éditions, 1997.
- Source : Djan Silveberg & Studio V, Luxembourg, 2010.
Publications
Quelques Vers de Rome – MXMXCIV, éditions Odes & Chimères, 1997, ISBN 2-911795-00-8
Liens externes
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