- Dimitri Balachoff
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Dimitri Balachoff né en 1925 et décédé le 2 décembre 2005, est un programmateur de cinéma, critique et animateur audio-visuel[1].
Sommaire
Biographie
De formation musicale, journaliste littéraire à la radio belge, puis critique cinématographique dans divers médias belges, il est un des défenseurs du cinéma belge qu'il sait critiquer quand il s'agit de la politique officielle.
Fils de Boris Balachoff, propriétaire des salles de cinéma où se sont tenues les premières séances du Club de l'Écran, ancêtre du Musée du cinéma de Bruxelles, Dimitri est engagé à l'âge de 19 ans par André Thirifays, comme membre du jury du premier ''Festival Mondial du Film et des Beaux-Arts de Belgique'' en 1947, à la Cinémathèque où il deviendra administrateur[2]. Avec René Micha et Henri d'Ursel, il introduit les films à L'Écran du Séminaire des Arts au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Carrière à la télévision
Il présente pendant des années l'émission consacrée au cinéma sur le troisième programme (radio culturelle) de la RTB. Il programme et présente à la RTB-télévision pendant près de vingt ans (années 1960-70) une émission restée fameuse dans la mémoire des cinéphiles le Ciné-Club de Minuit. Balachoff avait aussi créé en 1972 l'émission de débat L'Écran Témoin qu'il a animée la première saison[3].
Cinéphile
Directeur du laboratoire cinématographique bruxellois Meuter-Titra où sont passés les films d'André Delvaux et des frères Dardenne, mais aussi de la grande majorité des cinéastes belges entre 1955 et 2005. On lui attribue d'avoir consenti des facilités de crédit (remise tarifaire, délai de payement) à des cinéastes en proie aux défauts de payement de l'État (Chantal Akerman, Jean Delire, Jean Coignon, Jean-Marie Piquint, Norbert Benoit et quelques autres). On peut y voir l'influence de sa cinéphilie et de son soutien au cinéma belge qu'il maintint toute sa vie malgré la situation difficile des laboratoires belges de cinéma (qui n'ont jamais eu, dans le passé, un débit d'affaires comparables à celui de leurs concurrents français). Le laboratoire de Balachoff a aussi exécuté des tirages de copies de projection pour Jacques Ledoux, organisateur, à la tête de la Cinémathèque Royale, du Festival du Film expérimental de Knokke. Le laboratoire de Balachoff collaborait aussi aux travaux de tirage et de rénovation de la Cinémathèque royale de Belgique [4]. Dimitri Balachoff a utilisé le service des trucages de Meuter pour réaliser sous le pseudonyme de Hugo Brol quelques essais de courts métrages expérimentaux (Autosprint, Recherche sur la rétine et le tympan, ...) Il fonde le Festival du Film International de Bruxelles[5] et des associations professionnelles[6].
Notes et références
- Décès de Dimitri Balachoff sur http://www.lesoir.be. Consulté le 14/10/2010
- André Thirifays - L'homme tranquille », Cinergie (papier) n° 58 - janvier 1989, Cinergie (papier) n° 59 - février 1989, Cinergie (papier) n° 60 - mars 1989, 1988. Consulté le 14/10/2010 Hilda Helfgott, «
- Balachoff, portrait d’un destin achevé… », Sabam Magazine, N°44, 2006, p. 26. Consulté le 14/10/2010 André Joassin, «
- Henry Ingberg rend hommage à Dimitri Balachoff », Webzine de Cinergie.be, 101, 2006. Consulté le 14/10/2010 Henry Ingberg et Jean-Michel Vlaeminckx, «
- En quête d'identité », La Tribune de Bruxelles, 1, 21, 2003, p. 6. Consulté le 14/10/2010 André Joassin, «
- Frédéric Sojcher, « La kermesse héroïque du cinéma belge, Volume 3 », L'Harmattan, 2000, (ISBN 978-2738476883), p. 36. Consulté le 14/10/2010
Catégories :- Critique belge de cinéma
- Animateur de télévision belge
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