- Dewoitine D.332 L'Émeraude
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D.332 L'Émeraude Rôle Avion de transport de apssagers Constructeur Dewoitine Équipage 2 Premier vol 11 juillet 1933 Retrait 15 janvier 1934 (crash) Production 1 Dimensions Longueur 18,95 m Envergure 29 m Hauteur 5,35 m Aire alaire 96 m² Masse et capacité d'emport Max. au décollage 9,34 t Passagers 8 Motorisation Moteurs 3 moteurs Hispano-Suiza 9V Puissance unitaire 423 kW
(575 ch)Puissance totale 1270 kW
(1725 ch)Performances Vitesse de croisière maximale 250 km/h Vitesse maximale 300 km/h Autonomie 2000 km Plafond 6 500 m Vitesse ascensionnelle 3,8 m/s modifier Le Dewoitine D.332 L'Émeraude est un trimoteur de transport 8 passagers, modèle construit à un seul exemplaire par Émile Dewoitine en 1933. Il réalisa son premier vol le 11 juillet 1933 et établit le record de vitesse entre Paris et Saïgon. Il s'écrasa lors de son voyage retour sur une colline du Morvan le 15 janvier 1934.
Accident
Lors de son voyage retour après une halte à Marignane, il dut se poser à Lyon après avoir lutté contre un vent violent, suite à un problème d'altimètre. Il redécolla néanmoins pour Le Bourget en début de soirée, le 15 janvier 1934. À 19h30, le radio Ferdinand Queyrel envoya un message indiquant que l'avion volait à 1700 mètres d'altitude et que tout allait bien malgré une tempête de neige. André Launay était aux commandes. Quelques minutes plus tard, L'Émeraude s'écrasait sur une colline du Morvan, sur la commune de Corbigny (Nièvre) et l'épave prit feu. Les dix personnes à bord furent tuées, Maurice Noguès, pionnier de l'aviation et directeur général adjoint de la nouvelle compagnie Air France créée en 1933, Maurice Balazuc, le directeur technique de cette dernière, Emmanuel Chaumié, directeur de l'Aviation civile, son épouse Colette Chaumié, Pierre Pasquier gouverneur général de l'Indochine française, Jean-Jacques Larrieu, chargé de mission au ministère de l'Air, le capitaine Brusseaux, ordonnance du Gouverneur, André Launay, qui pilotait l'appareil, Ferdinand Queyrel, le radio-télégraphiste, Camille Crampel, le mécanicien-navigant.
Des obsèques officielles par le gouvernement français furent organisées quatre jours plus tard.
En 1938, un monument commémorant l'accident fut érigé non loin du lieu de l'accident. Il est constitué de quatre colonnes pointées vers le ciel adossé à une stèle inclinée. Sur celle-ci sont placés dix médaillons rappelant les noms de chacune des dix victimes. La stèle, large de 26 mètres, représente l'envergure de l'appareil.
Fin 1999, l'association « L'avion Émeraude » s'est créée pour commémorer le souvenir de l'avion, de son équipage et de ses passagers ainsi que pour participer à la restauration et l'entretien du monument. En mai 2004, une cérémonie qui a regroupé les descendants des victimes, a célébré le souvenir et la remise en état du monument.
Le Dewoitine D.333 en sera dérivé dont 3 exemplaires seront construits en 1935 pour Air France.
Bibliographie
- La Tragédie de l'Émeraude : 15 janvier 1934, Saigon - Paris, Michèle Kahn, éditions Le Rocher, octobre 2007
- Dans l'album de Tintin Le Sceptre d'Ottokar (1939), un des avions dessinés ressemble fortement à L'Émeraude dont Hergé semble s’être inspiré.
Sources
Catégories :- Accident et incident aériens en France
- Avion construit en France
- Avion des années 1930
- 1934 en France
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