Famille de Kermoysan

Famille de Kermoysan

La famille de Kermoysan est l'une des plus anciennes familles de la noblesse bretonne. Famille d'ancienne extraction chevaleresque, originaire du Finistère (Quimper-Kermoisan), elle s'est fixée au XIVe siècle sur la commune de Pommerit-Le-Vicomte.

Ancienne extraction chevaleresque

Réformation de 1669 (maintenue noble le 25 juin 1669. Dix générations). Réformations et montres de 1427 à 1543, commune de Pommerit-le-Vicomte commune et Saint-Gilles-les-Bois (autrefois Saint-Gilles-le-Vicomte), évêché de Tréguier, département des Côtes-d'Armor (22).

Association de La Noblesse Française (ANF) : A.G du 29 mai 1948. AR 1321 - 9 mai 1788. Signature d'une protestation de la noblesse de Bretagne. A.G du 9 juin 1989 - AR 7849 - 26 juillet 1786 - Certificat de noblesse pour les sous-lieutenances délivré par Berthier (AN 61Mi2). Vicomte de Kermoysan, château du Chatelet, Balazé, 35 500 Vitré, France.

Seigneurs de Kermoisan, de Goasmap, de Kerbourc'his, du Cosquer, du Rumeur et de Kerprigent, paroisse de Pommerit-Le-Vicomte, de Kericuff, paroisse de Plougasnou, de Leslec'h et de Kerjean, paroisse de Plestin, du Plessix, de Tromartin, de Kérozet et de La Haye-Pargot.

Blason : écu plain, de gueules, à sept coquilles d'argent aux 3.3.1. Devise : potius mori quam foedari (Plutôt mourir que faillir), devise qui est aussi celle des ducs de Bretagne.


La branche aînée a été fondue par mariage, dans la famille de Trogoff, en 1421. La principale branche subsistante est la branche du Rumeur.

Cette famille compte plusieurs représentants qui se sont illustrés tout au long de l'histoire de France. L'un des plus illustres, Tugdual de Kermoysan, a combattu aux côtés du duc de Bretagne, puis du roi de France Charles VII pendant la guerre de cent ans. Présent notamment au siège d'Orléans en 1429 aux côtés de Jeanne d'Arc, il meurt durant les combats au siège de Cherbourg en 1450.

Certains nobiliaires ou armoriaux attribuent à cette famille comme nom d'origine celui de "Le Bourgeois". Il s'agit d'une erreur, liée à la confusion entre le nom de l'une des seigneuries de la famille, celle de Kerbourc'his (Bourc'his, en français : " Bourgeois") et le surnom de " guerre" donné à Tugdual de Kermoysan : "Tugdual de Kermoysan, puisné, fust aussi très heureux dans le mestier de la guerre et acquit la réputation de scavoir soutenir un siège et deffandre une ville mieux que gentishommes de son temps, à cause de quoi il fut surnommé Le bourgeois".

La chapelle domestique de Saint-Tugdual était la chapelle de Kermoisan.

L'origine de son nom, Kermoisan ou Kermoysan, est associée à l'époque gallo-romaine : il subsiste encore d'importantes substructions gallo-romaines, vestiges d'un castrum romain, (parallélogramme de 120 à 73 mètres de côtés) au lieu dit "Kermoisan", en Treffin, entre les voies romaines de Carhaix à Sainte Catherine et à Crec'h Moelou (Finistère centre). Il existe aussi les tumulus de Kermoisan, qui datent de l'âge de bronze.

Il faut s'intéresser aux structures sociales, pour trouver l'origine du nom. En Bretagne, au VIe siècle, il y avait d'abord le domaine familial, la "villa", un groupe de villas formait un hameau appelé "Kombot", et au dessus, quel que soit le nombre de Kombot qu'il renfermait était la grande paroisse, le "Plou" (en gallois Plywf). La réunion des "Plou" formaient un "pays" ou "pou" (du latin pagus), comme le Pou- tre- coat (Porhouet). L'ensemble des "Pou" créées par les immigrés de Bretagne insulaire (pays e Galles) sortis d'un même peuple, ont constitué un "Bro". Au VIe siècle existaient trois principaux "Bro", gouvernés par des rois souvent élus : les royaumes de Domnonée, de Cornouaille et de Léon. La famille de Kermoysan est très vraisemblablement le plus anciennement issue du "Plou" de Moyse (Moysan).

Le premier des Kermoysan connu de l'histoire, est certainement le seigneur nommé "MOYSAN", qui vivait au Xe siècle. Il est un puissant seigneur du Broerech (Bro-Erec), vaste territoire délimité au nord par Carhaix, et au sud par Lorient et Vannes, qui correspond à l'ancien comté de Vannes. Moyse (Moysan ou Moysen) est décrit dans un manuscrit latin de 945, le cartulaire de l'abbaye de Landévennec, comme étant "très vertueux, orné de moeurs (glorieux), né d'une lignée de personnalité royale et d'ancêtres illustres". ("quidam vir indolis, moribus ornatus, stemate regalium ortus, ...stemate regalium ortus, ... tradidit de sua propria hereditate sancto"). Ce manuscrit accrédite la thèse selon laquelle il est issu de la dynastie de Nominoé, et de la lignée d'Alain Le Grand.

Le Broerech (Bro-Erec) est constitué en un grand fief dit "Quéméné-Heboi" antérieur à l'an 1008, qui s'est disloqué plus tard en 3 châtellenies, dont celle de la Roche Moisan, avec son château surnommé "le château du Roch (ruiné, en partie détruit en 1482, sur lequel Louis de Rohan de Guémené fit construire un très bel édifice devenu le chef-lieu, et sur lequel est bâtie la ville de Lorient (l'ancienne poudrière). Penhars (penharz), près de Quimper était le chef-lieu de la seigneurie de Quemenet.

À l'époque gauloise, les pays de Pluguffan, et penhars étaient compris dans la cité des corisopites dont la capitale était Carhaix. La cité des corisopites occupait une partie de l'évêché de Quimper. La seigneurie de Kermoysan ( Kermoisan) en Pluguffan/penhars, arrondissement de Quimper, faisait partie du fief de Quéménet (autrefois appelé "Kemenet-Even" - c'est-à-dire fief ou territoire de Even), appartenant à la principauté de Léon, tenue par Guiomarch, vicomte de Léon. Il appartenait précédemment à Even, Comte de Léon. Ce fief avait droit de haute, moyenne, et basse justice. Ce fief de Quéménet, est passé à la grande famille des Rohan (Rohan Guéméné) par le mariage de Jeanne, dame de Crozon et de Kémenet-Even, avec Jean Ier, Vicomte de Rohan. Les Rohan ont semble-t-il cessé d'être seigneurs de Guéménet entre 1613 et 1636.

Le château de Kermoisan, en Penhars (penharz), appartenait en 1300 à Geoffroy de Kermoysan, dont l'un des fils fut évêque de Quimper. Ce fief de Quemenet a d'abord été possédé par Alain Le Grand, petit-fils de Nominoé, puis Alain Barbetorte, duc de Bretagne. Sa postérité n'a pas su le garder, Conan le Tort s'en est emparé en 990, et il est demeuré acquis par la suite aux comtes de Rennes, ducs de Bretagne.Alain Le Grand surnommé ainsi en raison de ses victoires sur les normands et de son courage, meurt en 907. Lui succède Gourmaêlon (908-919), comte de Cornouaille, vite disparu dans la tourmente qui s'abat sur l'Ouest et la Bretagne. À partir de 910, une vague normande inégalée submerge en effet toutes les défenses.

La Bretagne pillée, rançonnée, est à feu et à sang, et Charles le simple, roi des francs, cède la Normandie au chef Rollon par le traité de St Clair sur Epte en 911. La Bretagne est abandonnée, elle est même concédée officiellement par le roi de France aux vikings : le chef viking Raginold créé une principauté autour de Nantes. C'est le début de l'exode massif des ordres religieux et des nobles (comtes et machtierns). Seuls quelques uns restent et combattent ou mènent une politique de survie comme Béranger, comte de Rennes. Nombre d'entre eux choisissent l'exil en Grande-Bretagne, parmi eux, Mathuedoi, qui emmène avec lui son fils Alain. (Alain est petit-fils d'Alain Le Grand, son père Mathuedoi est comte de Poher, et issu de la dynastie de Nominoé).

Ils se réfugient à la cour du roi d'Angleterre Athelstan. Les moines de la puissante abbaye de Landévennec s'exilent en Normandie. Jean, abbé de Landévennec, dirige la colonie bretonne réfugiée à Montreuil sur mer. De son exil l'abbé de Landévennec, après l'échec des révoltes bretonnes, va peu à peu préparer les conditions de la libération de la Bretagne. Les révoltes ont échoué, mais beaucoup de normands ont été tués, en France aussi ils ont éprouvé de lourdes pertes, leur puissance est amoindrie, et les comtes et duc de France ont enfin décider d'unir leurs efforts. Ils se sont accordé pour couronner Louis, le fils de Charles le simple, lui aussi réfugié à la cour du roi d'Angleterre Athelstan. (né en 921, roi de France de 936 à 954). En 935 Jean revient secrètement d'exil et se cache dans les ruines de l'abbaye. Pour vaincre les vikings l'union des bretons doit se faire autour d'un chef reconnu et incontestable. L'élu est Alain, le petit-fils d'Alain Le Grand. Il est alors comte de Vannes.

Jean de Landévennec recrute des seigneurs pour combattre en Bretagne. Moysan est alors un vassal du seigneur du Broerec exilé, Alain, comte de Vannes (futur "Barbe-Torte"). Le "premier" des Kermoysan est au nombre des seigneurs, principalement de Cornouaille qui s'unissent à Alain sous l'impulsion de Jean de Landévennec. La résistance s'organise. Alain débarque en Bretagne en 936, près de Dol, avec une petite troupe de fidèles. Les premiers combats ont lieu près de Dol, puis Saint Brieuc. Il reprend son comté de Vannes, et s'empare de Nantes. Puis il est couronné duc de Bretagne. Deux ans plus tard la Bretagne achève de recouvrer son indépendance. Alain prend sous sa protection le monastère de Landévennec, et les seigneurs qui l'ont accompagné dans cette guerre prêtent serment de fidélité en présence de l'abbé. Alain, est surnommé "Barbe-torte" par l'histoire et "Le Barbu" ou "Le Renard" par la tradition populaire.

Les services exceptionnels rendus à la Bretagne et à Alain Barbetorte par l'abbé Jean de Landévennec faisaient de cette"maison" une dette nationale. Alain et ses vassaux, dont Moysan, le comte de Léon, Even Le grand, et quelques autres, font alors lune magnifique donation de terres et de seigneuries, ainsi que d'amples ressources pour relever l'abbaye de Landévennec. Moysan fait don de la trêve de Nevez ("tref nevet") en Carentoir. La mémoire de cet épisode de l'histoire de Bretagne nous vient du très ancien cartulaire de l'abbaye de Landévennec, manuscrit conservé aux archives nationales. Version française : réalisée en collaboration avec le Professeur Pierre Braun, professeur d'histoire du droit et directeur de la cellule d'anthropologie juridique de Limoges et sous sa direction, en novembre 1992 :

"Au nom du Dieu le plus grand, et de l'amour du roi d'en haut, qui a daigné naître de la Vierge pour la rédemption du genre humain, un certain homme très vertueux, orné de mœurs (glorieux), né d'une lignée de personnalités royales, du nom de Moyse, qui, méprisant toutes les choses terrestres et voulant obtenir de toutes les manières les choses célestes, a donné de son propre héritage à Saint Uuingualoeo spécialement de tous ses parents illustres, du nom de la trêve de Nevet (tref neuued) avec les bois et les prés les terres cultivées et non cultivées et toutes ses annexes (dépendances) situées dans le comté (district) de Broerec, dans la vicairie de Carentoir (Carentor), à Saint Uuingualoeo en disposition et en hérédité perpétuelle, pour la stabilité du règne et la longévité de la vie et plus encore pour la rédemption de son âme pour que ...partie de choses transitoires (de la vie) les ... cicatrices (blessures, souillures) des crimes ayant été purgés par la vraie dispensation de la piété divine (ou céleste-"supenae") pour qu'il acquiert les règnes dont coulent beaucoup de joie et de solidité perpétuelle par des prières assidues à Saint Uuingualoeo, et si quelqu'un était assez téméraire pour tenter d'enfreindre le présent écrit qu'il sache qu'il sera étranger de... la sainte église de Dieu (c'est une malédiction) et qu'il ... avec Dathan et Abiron que la terre a avalés et aussi avec Juda et Pilate qui ont crucifié le Seigneur. Que la terre sainte et celle du cimetière ne les reçoivent pas et que leurs fils soient orphelins et leurs épouses veuves. Ceci a été accompli en présence de beaucoup de témoins dans la cité de Namète comme nous l'avons dit ci dessus, Dieu approuvant et le comte Judhael l'affirmant. Avec les sceaux (signes, seings, marques) de : Nuominoae le comte. Hedren l'évêque. Jestin le vicomte. le Fils. Uuethenoc. Roberth. Clemens... (ici il y a une forte lacune, comprenant quatre pages du cartulaire original, du folio 157 V ligne 4 à folio 159 V ligne2).

De Moysan à Kermoysan

Le préfixe breton "ker" provient du vieux brittaonique "Kagro" (dont le sens serait "endroit clos"), apparenté au gallois "caer", avec ses variantes "kaer" (Léon) et "car" (territoires de pays de parler roman). Il signifie à l'origine "lieu fortifié", forteresse, château, citadelle. Jusqu'à la fin du Xe siècle, les noms de famille des grands seigneurs bretons possédant fief et forteresse (castrum) se sont construits sur ce préfixe, accolé à leur "cognomen" : voilà comment "MOYSAN" (cognomen "Moyse") a pu devenir "KERMOYSAN", les descendants du "premier" seigneur s'apparentant ainsi au "castrum" de Moyse (le nom de domaine passant ainsi à la famille, comme nom d'origine). En linguistique, le génitif est en premier lieu le cas du complément de nom exprimant le possesseur. En latin, il est formé en changeant la terminaison du nom du possesseur, en ajoutant une lettre à la fin de ce nom (comme en anglais), en modifiant l'article défini (comme en allemand) ou en utilisant une préposition qui marque la possession (comme en français). Il n'est pas rare que des mots grecs conservent en latin certaines formes de leur déclinaison d'origine. C'est surtout vrai pour les noms propres. Ainsi à la première déclinaison, "Énée" est généralement désigné au nominatif par Aeneas et à l'accusatif par Aenean.

Mais les "noms d'origine" construits sur le préfixe "ker" ayant suivi cette évolution sont assez peu nombreux en Bretagne. En effet, à la fin du Xe siècle, ker a perdu son sens latin de castrum, pour prendre progressivement celui du latin villa, devenant "ville", village, puis hameau ou bourg, (lieu habité). Peu de traces de ses descendants directs ont été sauvegardées entre le XIe et XIIIe siècle, dans cette période particulièrement troublée par des guerres incessantes (pillages, incendies des monastères, disparition des archives...). Le lien direct entre l'origine du nom des communes bretonnes de Plouagat-Moysan, La Ville-Moysan, La Roche Moysan, et le seigneur du Broerech dénommé Moysan, qui vivait en 945, n'est pas à ce jour établi, mais il est très vraisemblable. Le nom de la commune " Plougat-Moysan", qui se trouve en Trégor, est en effet très certainement formé à partir de « Plouev » (plou - paroisse) + « gat » (kat - kad - combat) + «  Moysan » (latin – « de Moyse »), ce qui donne : «  la paroisse du combat de Moyse », qui peut faire référence à un combat de ce Moyse, vassal et compagnon d’Alain Barbe-Torte, durant la guerre de reconquête de la Bretagne, entre 936 et 945. Au cours de l’histoire, on trouve écrite la commune de «  Plougat-Moysan » de multiples façons : « Ploegat Moisan », vers 1330, « Ploeazgat Moysan » en 137, « Ploegat Moysen » fin XIV, «  Pleugat Moisan » en 1381, «  Ploegatmoysan en 1589, et «  Plouégat Moisan en 1688.

Nous retrouvons la trace écrite des KERMOYSAN au XIIIe siècle : Guillaume de Kermoysan participe à la septième croisade en 1248 (croisade de Saint Louis, prise de Damiette). Guyomarc'h de Kermoysan, chevalier, est mentionné dans un charte de l'abbaye de Beauport en 1298.

Yves de Kermoysan meurt en 1348 au couvent des jacobins de Guingamp.

Bernard de Kermoysan, chevalier, donne à Pont Audemer, le 11 novembre 1357, quittance de ses gages et de ceux des gens d'armes de sa compagnie pendant les guerres de Normandie (sous le gouvernement de Louis de Harcourt, lieutenant du duc de Normandie). Jean de Kermoysan (kaermoysan) qui part en ambassade auprès du roi d'Angleterre Édouard III, apparaît dans un sauf-conduit pour Charles de Blois, le 7 août 1356, accordé pour revenir d'Angleterre en Bretagne. Il est requis d'exécuter son mandement, en tant que chevalier et conseiller du duc Charles. Il est témoin et signataire, à ce titre, à Nantes, le 16 avril 1364, aux lettres du duc de Bretagne, Charles de Blois, exemptant l'évêque le chapitre et le clergé, de la cathédrale de Tréguier, de tous les impôts, aides, subsides ou redevances, en échange d'une partie des reliques de Saint-Yves, pour les envoyer à Pierre, roi de Chypre, sauvé d'un grand danger par l'intervention du Saint. Le 15 janvier 1365, il est présent à l'interrogatoire et la confessions de Rolland Moisan, accusé du meurtre de Jean, sire de Beaumanoir. Le 15 janvier 1366, à Paris, il reçoit mandement de Jeanne, duchesse de Bretagne, vicomtesse de Limoges, comme féal chevalier et conseiller du duc, d'exécuter les lettres de Charles, duc de Bretagne, en faveur de Marguerite d'Avaugour.

Geoffroi de Kermoysan possède le château de Kermoisan en Penhars (Quimper) vers 1300. Un de ses fils Geoffroy (Pommerit-Le-Vicomte 1310 - 1380) entre dans l'ordre savant de Saint Benoit, devient abbé de la Couture (abbaye fondé fin VIe siècle au Mans par Saint Bernard), est nommé évêque de Cornouaille (Quimper) en 1358 et de Dol (12 août 1369). Pendant la guerre de succession de Bretagne, il prend le parti de Charles de Blois : Quimper est assiégé par Jean de Montfort. Il rassemble les habitants pour délibérer et la résolution unanime est prise d'ouvrir les portes au vainqueur. Suite à la prise de position de l'évêque de Quimper en faveur de Jean de Montfort, Quimper est mis à sac par Charles de Blois. C'est vraisemblablement à cette période que l'ancien château de Kermoisan est démantelé. Il est présent sur un acte d'Avignon, de 1372, traitant de la fondation de la chapellenie du château de Pont-l'Abbé, en tant qu'évêque de Quimper.Il assiste en 1375 au parlement tenu à Paris pour fixer la majorité des rois à 14 ans.

Le second traité de Guérande, qui met fin à cette guerre de succession, est ratifié en avril 1381 à Guingamp par Payen et Guillaume de Kermoysan. Guillaume de Kermoysan né au Goasmap, fils et héritier principal de Jehan (jean) de Kermoysan, est sénéchal de Cornouaille en 1382. Il siège aux États de Rennes en septembre 1398.


Guezeuneuch de Kermoysan vend des chevaux à Jean de Montfort le 12 décembre 1393.

Guillaume de Kermoysan, qualifié de noble écuyer, seigneur de la Villeneuve, lieutenant du capitaine de la ville de Quimper en 1489, est lieutenant du duc et capitaine de la ville de Quimper en 1494.

Jean de Kermoysan, est prieur de l'abbaye de Beauport (abbaye de prémontrés - Kérity-Paimpol) de 1574 è 1583.

'La branche cadette des Kermoysan est enracinée à la fin du XIVe siècle dans le GOËLO (actuelles côtes d'Armor). La famille de Tugdual est originaire de Kermoisan en' Saint-Gilles-les-Bois (autrefois Saint-Gilles-le-Vicomte), qui était sous l'ancien régime une trève de la paroisse de Pommerit-Le-Vicomte. Le fief de Kermoisan est passé à la famille de Trogoff vers 1428 par le mariage de Johanne de Kermoysan (Jeanne), fille aînée de la branche aînée des Kermoysan, avec Jean de Lanvaux, seigneur de Kergolleau, qui a pris le nom de Trogoff. Les Lanvaux, sont un ramage des comtes de Vannes. Le père de Jean, Alain de Lanvaux, fils de Geoffroi de Lanvaux et de Tiphaine de Rohan, très riche, possédait de très nombreuses terres et seigneuries dont plusieurs en Ploégat-Moysan. Jean de Lanvaux, avait pris le parti de Charles de Blois pendant la guerre de succession de Bretagne et s'était fait confisquer ses biens par Jean de Montfort. Il les avait repris après la prise de Trogoff par Bertrand Duguesclin en 1364. Les Lanvaux (devenus Trogoff) possèdent donc le fief de Kermoisan dès 1428.

Au milieu du XIVe siècle, Yvon de Kermoysan (branche cadette des Kermoysan) est chevalier, seigneur du Goasmap (Goazmab), où il est né, et du Rumeur en Kermoisan, paroisse de Saint-Gilles-Les-Bois. Il est un fils de Geoffroi, qui possédait encore l'ancien château de Kermoisan en Penhars-Quimper vers 1300, et le frère de Geoffroy, évêque de Quimper.

La branche cadette des Kermoysan, issue de Yvon de Kermoysan, seigneur du Goasmap et du Rumeur en Kermoisan, subsiste au XXIe siècle. Elle était représentée aux montres de l'évêché de Tréguier en 1481 par 4 nobles combattants, sous la bannière et la lance de Jean de Penhoet et du Vicomte de Pommerit : à Plouagat, par Olivier de Kermoysan, archer en brigandine et arbalète, à Pommerit Le-Bescont (Le Vicomte), par Tugdual de Kermoysan, seigneur de Goasmap, pour la paroisse du Merzer, par Ollivier de Kermoysan, et son fils Jean.

Cette famille a produit, après Yvon, seigneur de Goasmap (mentionné dans le nécrologe des dominicains de Guingamp en 1348 - Manuscrit latin " obiit Dns Yvo de Kermoysan, armiger - kal 17 anno dni 1348" (mort, feu seigneur Yvon de Kermoysan, écuyer, l'an 1348, 17ème jour avant les calendes, de l'année de notre seigneur Jésus Christ), une lignée attestée et subsistante de nos jours. A la suite de cet Yvon, viennent, dans l'ordre chronologique, Yvon de Kermoysan, qui vivait en 1380, puis Jean de Kermoysan, chevalier, seigneur du Goasmap, allié à Amicie de Guermeur, Pierre de Kermoysan, allié à Marie de La Lande, Tugdual de Kermoysan, allié à Marguerite de Bahuno, Pierre de Kermoysan, allié à Anne du porzon, Charles de Kermoysan, allié à Perronnelle de Kermabon, Philippe de Kermoysan, allié à Louise Pinart (du Val Pinart), Jean de Kermoysan, allié à Marie du Dresnay, Jean de Kermoysan, allié à Claire Le Rouge (de Penanjan), chevalier, seigneur de Goasmap, de Kerran, de Kerjan, de Leslec'h, du cosquer, du Plessis et de Cazin, de Kerprigent, et de Kerroignat, qui demeurait en 1640 ordinairement en son manoir du Goasmap, en Saint-Gilles le Vicomte (aujourd'hui Pommerit Le Vicomte, côtes d'Armor), puissant Messire Maurice de Kermoysan, chevalier, seigneur de Goasmap, du Leslec'h et de Lanyela, de Trésiguidy, de Kerjan et du Plessix, abbé laïc (1666-1667), Jean-Baptiste de Kermoysan, seigneur du Plessix et de Tromartin, allié à Elizabteh Le Chevoir, René de Kermoysan, chevalier, baron de Trésiguidy, seigneur du Leslec'h et de Trésiguidy, allié à Mme de la Grue de la Frugière, qui demeurait ordinairement en son manoir du Leslec'h, Vincent Claude de Kermoysan, chevalier, seigneur du Rumeur et de Tromartin, allié à Anne Julienne de Boisgelin en 1702, Joseph Vincent de Kermoysan, chevalier, seigneur du Rumeur, allié à Anne Rosalie Thépault du Breignou, Rolland René de Kermoysan, chevalier, conseiller du roi, avocat au présidial de la cour et sénéchaussée de Vannes, allié à Louise Angélique Vincente Pithouays de Kervegan, Charles Vincent de Kermoysan, son frère, aussi seigneur du Rumeur, Louis Jean Baptiste Claude de Kermoysan, chevalier, seigneur du Rumeur, de Kérozet et autres lieux, Jean René Louis de Kermoysan et suivants...


Au XVème siècle un membre de cette famille, Tugdual de Kermoysan, s'est particulièrement illustré, notamment au siège d'Orléans (1429) aux côtés de Jeanne d'Arc, au siège de Jargeau, à la bataille de Paray, aux sièges de Saint-Denis (1435), de Montereau (1437), et de Meaux (1439), à la bataille de Formigny et au siège de Cherbourg (1450), siège au cours duquel il périt. Son père, Yvon, avait eu quatre enfants : 3 garçons, l'aîné, Jean (chevalier en 1409, qui épouse Amicie de Kermeur), le puîné Yvon, le cadet Tugdual, et une fille, Mahaut. Yvon, le puîné, apparaît dans une montre de la retenue de l'amiral de Bretagne Jean de Penhoët, le 27 juin 1420. Le cadet, Tugdual, capitaine de gens d'armes et de trait, compagnon d'Arthur de Richemont, était entré au service du duc de Bretagne Jean V, puis du roi de France, à partir de 1429. Il était surmommé " Le Bourgeois", surnom lié à sa réputation : ..." Tugdual de Kermoysan, puisné, fust aussi très heureux dans le mestier de la guerre et acquit la réputation de scavoir soutenir un siège et deffandre une ville mieux que gentishommes de son temps, à cause de quoi il fut surnommé Le bourgeois...". De son union avec Marie de Garencières on ne lui connaît pas d'enfants.


Cette branche a donné depuis le XVIIIe siècle, entre autres :

Joseph Claude Vincent de Kermoysan, capitaine au régiment Royal La Marine, décédé en 1750, Rolland Marie Gabriel, élève de marine, chevalier de Kermoysan, volontaire au régiment d'émigrés Loyal Emigrant, condamné à mort et fusillé à 19 ans, le 25 août 1795, avec son ami René Joseph de Lantivy de Trédion, le jour de la grande charrette des jeunes émigrés, Jean René Louis de Kermoysan, volontaire à l'armée de Bourbon en 1792, au régiment autrichien de Royal Saxe Hussards, prisonnier des armées républicaines et condamné à mort comme émigré en juillet 1796, sauvé par le général Bucquet, honoré de la médaille d'or d'honneur autrichienne de Marie-Thérèse, chevalier de Saint-Louis en 1814, chef de l'état major de l'armée royale de Bretagne en 1817, qui signa lors de la campagne de 1815, les conditions des pourparlers et de l'occupation de Vannes par les royalistes, et recteur du grand collège du morbihan, Hyppolythe René Marie de Kermoysan, Vicomte de Kermoysan, garde du corps du roi surnuméraire, Alphonse Philippe Denis Marie de Kermoysan, élève de marine, décédé en mer à bord de la frégate L'Hermione en 1827, M. Le Vicomte de Kermoysan, employé au ministère de l'Instruction publique, traducteur pour la collection des classqiues latins, notamment de Tite- Live et des œuvres oratoires de Cicéron, membre de la Société de l'Histoire de France (admis le 07/07/1903, et décédé en 1931), collaborateur de l'Encyclopédie moderne - Tugdual, vicomte de Kermoysan, capitaine des mobiles du Finistère au siège de Paris en 1870, Étienne Joseph Marie de Kermoysan, école navale, enseigne de vaisseau à bord du cuirassé Jauréguiberry en 1911, et du Cosmao, au Maroc en 1914, commandant de la canonnière Loutre en 1916, puis du sous-marin l'Impatiente, lieutenant de vaisseau en 1918, adjoint au commandant du port de Dakar (Sénégal) en 1919, René-marie de Kermoysan, lieutenant au 109e régiment d'infanterie, mort pour la France en 1914, Albert de Kermoysan, engagé volontaire au régiment de chasseurs à cheval, et au 1er régiment de cavalerie du Levant en 1921 (Syrie), Marcel Pierre de Kermoysan, résistant, agent de liaison et de recrutement, entré dans les forces françaises de l'intérieur en 1942, tombé glorieusement pour la France en août 1944, dans sa 18 ème année, cité à l'ordre militaire et décoré de la croix de guerre à titre posthume.

La branche aînée aura tenu, en qualité de seigneurs, à partir du milieu du XIVe siècle les fiefs suivants :- de Kermoysan, paroisse de Pommerit-le-Vicomte, évêché de Tréguier - de Kerbourc'his, paroisse de Pommerit-le-Vicomte, évêché de Tréguier - du Cosquer, paroisse de Pommerit-le-Vicomte, évêché de Tréguier - de Goasmap, paroisse de Pommerit-le-Vicomte, évêché de Tréguier - du Rumeur, paroisse de Pommerit-le-Vicomte, évêché de Tréguier - de Kerprigent, paroisse de Pommerit-le-Vicomte, évêché de Tréguier - de Kericuff, paroisse de Plougasnou - de Leslec'h, paroisse de Plestin, évêché de Tréguier - de Kerjean, paroisse de Plestin, évêché de Tréguier - du Plessix- de Tromartin- de Kerozet et de La Haye-Pargo.

Il ne reste aujourd'hui presque plus rien des châteaux du Goasmap, du Rumeur et de Kermoisan, qui ont été détruits. Cependant, une tranchée ouverte au XXe siècle, dans la cour de Kermoisan, a mis au jour d'énormes blocs de granit provenant de la construction antérieure. On peut ainsi voir des vestiges des anciens murs d'enceinte, à l'entrée de ce qui est aujourd'hui une ferme au lieu-dit "Kermoisan", qui était encore exploitée en 1995. Les châteaux et manoirs du Cosquer, du Leslec'h, de Kerjean et du Plessix, existent toujours au XXIe siècle, mais ne sont plus dans la famille.

Sources

  • Cartulaire de l'Abbaye de Landévennec, copie du XVe siècle du manuscrit latin de 945, société archéologique du Finistère, Athur le Moyne de la Borderie, Rennes 1888, bibliothèque nationale, archives de France, MS LATIN 9746 et 8°L7 K26253. Transcription française réalisée en collaboration et sous la direction du Professeur Pierre Braun, professeur d'histoire du droit et directeur de la cellule d'anthropologie juridique de Limoges, novembre 1992.
  • Pierre de La Haye, Abbaye de Landévennec, monographies éditées et illustrées par Jos Le Doaré, Chataulin, Finistère, 1958.
  • Arthur Le Moyne de La Borderie, Histoire de Bretagne tome 3, bibliothèque nationale 4°L2K 4287(3)A. 4 - Géographie Féodale de la Bretagne, avec carte des fiefs et seigneuries, par Arthur de la Borderie, Rennes 1889, bibliothèque nationale, 4° L2K37282.
  • Extrait du nécrologue des Dominicains de Guingamp, Bibliothèque Nationale, manuscrit du fonds Français, 22329. Yvon de Kermoysan :

« Januarius kal 17 anno dni 1348 - obiit Dns Yvo de Kermoysan armiger ».

  • Allocution prononcée par le Révérend Père de Forgues pour le mariage du vicomte Tugdual de Kermoysan et de Mademoiselle de Montecler, à Châtres-la-Forêt le 18 mai 1927.
  • Manoirs et principaux fiefs du département des côtes du nord, archives départemantales, US 921 C2.6.
  • Chroniques de Nantes, XIIe siècle, traduites par Le Baud au XVe siècle, archives nationales. 8 - Mélanges d'histoire de Cornouaille, Robert Latouche, étude critique, 1911.Bibliothèque nationale. 9 "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan". Archives nationales.
  • Traité d'Anthroponymie française, Albert Dauzat, professeur à l'école pratique des hautes études, 1977, librairie Guénégaud, Paris.
  • La toponymie celtique, J.M Plonéis, éditions du Félin, bibliothèque nationale Br M 1909.
  • Noms de famille bretons d'origine toponymique, Francis Gourvil, archives de côtes du nord 3 BI 273.
  • Le nom, droit et histoire, Anne Lefebvre-Teillard, professeur à l'université de Paris-II, PUF, archives des côtes d'Armor, 3Bi1257.
  • Nécrologie des jacobins (domnicains) de Guingamp, bibliothèque nationale MS 22361, catalogue de Gaignières. Extrait du Nécrologe des Dominicains de Guingamp, manuscrit du fonds français 22 329 de la bibliothèque nationale.
  • Sceaux bretons, inventaire Douet d'Arcq, archives de France, AN D2520 (Guillaume de Kermoysan). Sceaux de la Bibliothèque nationale de France, MS Clairambault 25.1847.131(Tugdual de Kermoysan), et anglais 199.8298.71,199.9267.42 (Thoma de Scales), reproduit in Liocourt.
  • Dom Morice, "comptes Raguier", preuves II, col.1268-1269. Archives nationales.

17 - Extrait des registres de la chambre, établis par le Roi pour la réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne, le 25 juin 1669 (réf et montres de 1426-1443-1492-1535-1539), archives départementales des côtes d'Armor, famille de Kermoysan, FAMILLE série 2 E (familles), et 396 (fonds de Kergariou) famille de Kermoysan.

Armorial de l'Association d'entraide de la Noblesse Française (ANF), par Jean de Vaulchier, Jacques Amable de Saulieu,et Jean de Bodinat, ANF éditions du Gui 2004, 712, AG du 29 mai 1948, preuves AR 1321 - 9 mai 1788. Signature d'une protestation de la noblesse de Bretagne, AG du 8 juin 1989, AR 7849 - 26 juillet 1786, Certificat de noblesse pour les sous-lieutenances délivré par Berthier (AN 61 Mi 2).


18 - Réf et montres de l'évêché de Tréguier, famille de Kermoysan, montre générale des nobles et anoblis tenant fief noble, tenue à Guingamp le 8 janvier 1480, numéro 281 à 325, 69,70,72,83,120,313,314,315,316,320,321,331, 334, 335, 336, archives départementales des côtes du nord, 25 juillet 1966.

19 - Archives de la Loire inférieure, E 245. 20 - État de la noblesse des ressorts de Dol, Rennes, Lamballe, Jugon, Saint-Malo, Moncontour, Rohan, Porrhoet, Goello, Tréguier et Léon, au XVe siècle, Archives nationales.

21 - Histoire de la Bretagne, " mémoires pour servir de preuves à l'histoire de la Bretagne ", composée sur les titres et les auteurs originaux, par Dom Alexis Lobineau, prêtre, religieux bénédictin de la congrégation de Saint Maur, enrichie de plusieurs portraits et tombeaux en taille douce, avec les preuves et pièces justificatives, accompagnées d'un grand nombre de sceaux, tome I, livres 16 (559), 17 (603,604,606,610,611,623,641) et 18 ( 645,647), Paris, éditions du Palais Royal, MCMLXXIII et chez la veuve François Muguet, premier imprimeur du Roy, du clergé de France, et de son éminence Monseigneur le cardinal de Nouailles, rue de la Harpe aux trois rois, MDCCVII .

22 - D'Argentré, " Histoire de Bretagne ", XVIe siècle.

23 - Guillaume Gruel, " Chronique d'Arthur de Richemont, connétable de France, duc de Bretagne (1393-1458) ", publié pour la société de l'histoire de France par Achille Le Vavasseur, Archives nationales, 70, 79, 104, 105, 114, 115,124,125,128,129,136,137,146,147,152,153,163,166,

167,204,205,212,213,248,249,259,251,254,255,259,260,261.

24 - Corvaisier-Contamine, " Histoire militaire de la France ", tome I, " Des origines à 1715 ", sous la direction de Philippe Contamine, Puf, 1992.

25 - Thomas Bazin, " Histoire de Charles VII ", par Charles Samaran, classiques de l'histoire de France au moyen âge, Paris, société d'édition des belles lettres, 1933.

26 - CH. d'Héricault et L.Molandon, " La France guerrière de Jeanne d'Arc à Henri IV ", récits historiques d'après les chroniques et les mémoires de chaque siècle, nouvelle édition 1876, Paris, Garnier frères librairie éditeurs.

27 - Anatole France, de l'Académie française, " Vie de Jeanne d'Arc ", tome premier, chapitre XIII, XV, XVI, Paris, Calmann Lévy éditeurs.

28 - Eugène Cosneau, " Le connétable de Richemont (Arthur de Bretagne)1393-1458, Thèse 1888, Quimper, et Paris librairie et cie, 1896.

29 - Le mystère du siège d'Orléans, écrit au XVe siècle, publié d'après le manuscrit unique conservé à la bibliothèque du Vatican, par MM.F Guessard et de Certain, MDCCCLX II, Johnson reprint corporation, collection de documents inédits sur l'histoire de France, publiée par les soins du ministre de l'instruction publique, première série, histoire politique, Paris, imprimerie royale. Archives nationales.

30 - Abbé de Garaby, " personnes marquantes nées dans les Côtes-du-Nord ", annuaire de 1848, 42 à 45.

31 - M.Boucher de Molandon et de Beaucorps, " L'armée anglaise vaincue par Jeanne d'Arc sous les murs d'Orléans ", dans les mémoires de la société archéologique de l'Orléanais, t XXIII (1892), 673,986.

32 - M.Couffon de Kerdelec'h, chevalerie bretonne, t II .

33 - Jules Lair, essai historique et topographique sur la bataille de Formigny, Paris et Bayeux, 1903, in 4° .

34 - J. Trévédy, ancien président du tribunal de Quimper, vice président honoraire de la société archéologique du Finistère, " Les compagnons bretons de Jeanne d'Arc ", Saint-Brieuc, imprimerie-lithographie René Prud'homme, 1897. Le connétable de Richemont (Le Duc de Bretagne Arthur III), Vannes, Lafolye et fils, Rennes, Plichon et Hervé, 1900. Les Bretons, compagnons de guerre du Connétable de Richemont, Vannes, Lafolye frères éd, 1909, (extrait de la revue morbihannaise), archives municipales de rennes, don de M.TREVEDY au musée des archives de Rennes n° 12.842. Présent aussi dans le Bulletin archéologique de l'Association bretonne, R.Prud'homme (Saint-Brieuc), 1848-1906,Bibliothèque nationale de France (collections, ISSN 17648084 - 37e congrès tenu à Saint-Brieuc du 21 au 28 juin 1896, bulletin 3 ème série, tome quinzième).

35 - Jules Quicherat, " Procès de condamnation de Jeanne d'Arc dite la Pucelle ", publié pour la première fois d'après les manuscrits de la bibliothèque royale, suivis des documents historiques qu'on a pu réunir et accompagnés de notes d'éclaircissement, t IV, 170,171,180,181,316,317, Paris, imprimerie de Crapelet, Jules Renouard et cie, librairies de la société de l'histoire de France, Johnson reprint corporation.

36 - Léon Fleuriot, professeur à l'université de haute Bretagne, directeur d'études à l'école pratique des hautes études, " Les origines de la Bretagne, l'émigration ", Payot, Paris, 1980.

37 - B.Robidou, " Jeanne d'Arc et les bretons ". Archives nationales.

38 - Société polymathique du Morbihan, " Jeanne d'Arc et Richemont ", Archives nationales.

39 - JP.Etcheverry, " Arthur de Richemont, le justicier, précurseur, compagnon et successeur de Jeanne d'Arc, ou l'honneur d'être français ", éd France Empire. Archives nationales.

40 - A.M Pitre-Chevalier, " Histoire de Bretagne ", " La Bretagne ancienne et moderne ", éd par W.Coquebert, 1844, réd par les éd du Choletais, Pierre Rabjeau éditeur, 1989.

41 - Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, 1846, réd par l'imprimerie de la manutention, Mayenne, 1986.

42 - Frottier de la Messelière, "catalogue général des filiations bretonnes", famille de Kermoysan, Archives départemantales de Rennes.

43 - Michael Jones , " recueil des actes de Jean IV, duc de Bretagne ", université de haute Bretagne, Rennes II, Institut armoricain de recherches économiques et humaines, librairie C.Klincksieck, Paris 1980. Recueil des actes de Charles de Blois et de Jeanne de Penthièvre, duc et duchesse de Bretagne, 1341-1364, suivi des actes de Jeanne de Penthièvre, , 1364-1384, Presses universitaires de Rennes, archives départementales de Rennes, B1-65.

44 - Robert Guinot, " Jean de Brosse, maréchal de France, compagnon de Jeanne d'Arc ", librairie éditions Guénégaud, Paris, 2000.

45 - Marius Sepet, ancien élève pensionnaire de l'école des chartes " Jeanne d'Arc ", Tours, Alfred Mame et fils, MDCCCLXXX .

46 - E. Fonssagrives, colonel d'infanterie, " Jeanne d'Arc et Richemont ", conférence donnée à la société polymathique du Morbihan le 20 mai 1920, Vannes, imprimerie Galles, Archives nationales. "La délivrance de Paris 13 avril 1436 ", in bulletins et mémoires de la société polymathique du Morbihan, 72, 1933.

47 - Philippe Contamine : La guerre au Moyen âge, Presses Universitaires de France, 5ème édition corrigée 1999, collection Nouvelle Clio, L'histoire et ses problèmes.

48 - Ordonnance de création de la milice des gens du commun par le duc Jean V : ordonnance du 30 mars 1425, Bibliothèque de Nantes, Org.jad.scellé en cire rouge sur s.q. (Bibl de Nantes, F.Bizeul;anc.Ar.de Rohan, Actes notables, n°212) - Copie (Bibl.nat, ms.fr.22325,p837)-Dom Lobineau, IIl, 999-1000- Dom.Morice.PrII, 1166-1167.

49 - Rôle d'armes du traité de Guérande (15 janvier 1381) : manuscrit du XVIIe siècle, chevaliers et écuyers bretons qui s'obligent à tenir, accepter et garder le traité intervenu entre le roi de France et le duc de Bretagne, en avril-mai 1381 (copie par Gaignières, 250 armoiries peintes) - Bibliothèque nationale ms, Fr.22361, Fol II, et ss.

50 - Jean Claude Colrat, L'armorial du traité de Guérande (1381), Édition "Le Briquet", Amicale des collectionneurs de Figurines Historiques du Centre Loire, Hors série n°16.

51 - Jean Claude Colrat, Les compagnons d'armes de Jehanne La Pucelle et du siège d'Orléans,

Édition "Le Briquet", Amicale des collectionneurs de Figurines Historiques du Centre Loire, Hors série n°13 (3 tomes, A, B, C).

52 - M.Nardeau et Olivier (Benoît Pierre) de Kermoysan, Faculté de droit et des sciences économiques de Limoges, D.E. d'histoire du droit, Cellule d'anthropologie juridique, " Un compagnon de Jeanne d'Arc originaire du Goelo, Tugdual de Kermoysan dit le bourgeois ", dans Les carnets du Goelo, société d'études historiques et archéologiques du Goelo, n°10, sous la présidence de Yves de Sagazan, imprimerie Henry, Pédernec, 1994.

53 - P.Charpentier et Cuissard, journal du siège (d'orléans).

54 - Juvénal des Ursins, Monstrelet, Vallet de Viriville, Histoire de Charles VII.

55 - La maison de Massy et ses pierres tombales (1080 - 1467), Jean de Garencière, Tugdual de Kermoisan, par G.Estournet, bulletin de la Société Historique et Archéologique de Corbeil, d'Etampes et du Hurepoix, 60ème année, Paris 1954. Minutes de notaires de Châteaudun : extrait des minutes de Louis MERLET 1369-1615, Comté de Dunois, archives départementales de Rennes, E.2731 (registre)- in 4, papier, 174 feuillets, 1452 (26 juin 1453- 30 janv)- Michel juge.

56 - Archives nationales, pièces originales : 1265, n°2-4-5-8-14, H 3859, P 17, n°438, P 50 n° 1112 et P 54, n°1690, R4 * 1140, 122-124, R4 * 402, p471, R4 * 1140, R4* 400, n°14-16-18, 1608 d(er) 37149 n°2, P 1 n°164, 1280, n°140-142, S 2925, LL 1150, p620.

57 - Bibliothèque nationale, Clairambault, XXV, p 1847. G.Demay, inventaire de sceaux, n°4994. De la Roque (Histoire d'Harcourt) II, 1117-1118.

58 - Bibliothèque nationale, manuscrits français, 24 125, p 20, 173, 24 126, p 57, 24 128, p 40, 24 129, p 60, 66, 188, 539, 665, 668, 680, 701 etc... 24 132, p 76, 254, 723, 24 134, p 98, 8224, p 453.

59 - J.B Souchet, Histoire de Chartres, III, 380.

60 - Archives du Loiret, A 1987, A 860, 867, A 879.

61 - G.Leroy, Histoire de Melun.

62 - Bibliothèque nationale, dossiers bleus, 298, d(er) 7583.

63 - Catalogue analytique de M Le baron de Jourvansault, publié en 1838, université d'Oxford.

64 - Œuvres inédites d'Eustache Deschamps (poète), publiées en 1849, imprimerie de Paul Dubois, New York Public Library, tome 5.

65 - Léon Puiseux, Siège et prise de Caen par les anglais, épisode de la guerre de cent ans, publié par à Caen, par Le Gost-Clérisse, 1858, bibliothèque universitaire de Caen, section droit-lettres, N RB II/3 134325 et 1401751.

66 - Dunstable in France, Andrew Wathey, Music and Letters, Vol 67 n° 1, Vol.Music and letters. Université d'Oxford.

67 - Chronique de Mathieu d'Escouchy, Paris 1863 ( 1863-64), librairie Mme Ve J. Renouard

68 - Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, Paul Aveneau de La Grancière, 1896, réédition monographie des villes et villages de France, le livre d'histoire-Lorisse, Paris 2004 (collection dirigée par M.-G MICBERTH).

68 - Extrait des Mémoires de la Société Archéologique et Historique des Côtes d'Armor, 1853 : montres de l'évêché de Tréguier en 1481 (Ordonnace du duc, pour faire mener les nobles et autres sujets aux armes, donné à Nantes, le sixième jour de mars l'an MIL IIIIC LXVI).

69 - Marcel Planiol, Histoire des Institutions de la Bretagne, tome 3e, la Bretagne Ducale : le Gouvernement, l'Église, Finances - Justice, association pour le publication du manuscrit de Marcel Planiol, Mayenne, 1981 - Archives municipales de Rennes.

70 - Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de la Bretagne, archives de Bretagne, tome IV, Lettres et mandements de Jean V, duc de Bretagne, de 1402 à 1406. Nantes, Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de la Bretagne, M.DCCC.XIC. Archives municipales de Rennes.

71 - Joelle Quaghebeur : La Cornouaille du IX au XIIe siècle, Mémoire, pouvoirs, noblesse, Presses Universitaires de Rennes, Société archéologique du Finistère, archives municipales de Rennes, B2-416.

72 - La Grande Encyclopédie, 1850-1905, tome 21, Janiçon-Lemos, Dreyfus-Camille, p.487, Société anonyme de La Grande Encyclopédie, Paris, H.Lamirault et cie éditeurs, bibliothèque nationale de France.

73 - G.du Fresne de Beaucourt, Histoire de Charles VII, tome V "Le roi victorieux 1449-1453", ouvrage honoré du grand prix, par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris 1890, Alphonse Picard, libraire éditeur, bibliothèque nationale de France.

74 - Vies des grands capitaines français du Moyen Âge, tome IV Olivier de Clisson et tome VI Arthur de Richemont, connétable de France,par Alexandre Mazas, ancien officier d'Etat Major, collection du Vicomte de Chaunac, lieutenant colonel du 9ème Dragons, Paris Eugène Devenne Editeur, M DCCC XXVIII, bibliothèque nationale de France.

75 - Histoire militaire de Redon, J.Trevedy, Rennes, Caillère éditeur, 1893, p.122 à 125, archives municipales de Rennes, IV2-58.

76 - L'armée en Bretagne au XVIIIe siècle, institution militaire et société civile au temps de l'intendance et des états, Stéphane Perréon, Presses universitaires de Rennes, collection Histoire, archives municipales de Rennes, B1-117.

78 - Archives communales antérieures à 1790 - Ville de Quimper : Affaires militaires, travaux de fortification de la ville, en présence de noble écuyer Guillaume de Kermoysan, seigneur de La Villeneuve, lieutenant du Duc et capitaine de la ville de Quimper, 1489 et 1494. Archives départementales du Finistère, archives de la ville de Quimper, Série EE, Affaires militaires, EE 9 (parchemin) et EE 11 (parchemin).

79 - Dictionnaire bibliographique, La littérature française contemporaine 1827-1849, continuation de la France littéraire, par Félix Bourquelot, ancien élève de l'école des chartes, et Alfred Maury, sous-bibliothécaire de l'Institut,tome quatrième, p.460, Paris, Delaroque Ainé, libraire, 1852.

80 - Annuaire de la Société de l'Histoire de France, année 1931, Paris, Librairie Ancienne Honoré Champion, 1931, procès verbal de la réunion du Conseil d'Administration de La Société de l'Histoire de France tenue le 3 mars 1931 à l'école de chartes, sous la présidence de Geoffroy de Grandmaison.

81 - Archives de Bretagne, recueil d'actes, de chroniques, et de documents historiques rares ou inédits, publié par la Société des Bibliophiles Bretons, et de l'Histoire de Bretagne, tome IV, Lettres et Mandements de Jean V, Duc de Bretagne, de 1402 à 1406, Nantes, Société des Bibliophiles Bretons et de l'Histoire de La Bretagne, M.DCCC.XIC. actes du 05/05/1407, 625-626-628, p.39, acte 668 du 22 mai 1407, p.45,et 2 264, acte du 2 mai 1437 à Vannes, p.156. Archives départementales de Rennes, série J, vol 20.

82 - La Cornouaille du IXe au XIIe siècle, Mémoire, pouvoirs, noblesse, par Joëlle Quaghebeur, 2e éd, Presses universitaires de Rennes, Société archéologique du Finistère, 1864, Archives départementales de Rennes, B 2-416, p.89 à 91.

83 - Histoire de Louis XI - Œuvres de Charles Pinot-Duclos, 1820, publié par A. Belin.

84 - Histoire des rois et ducs de Bretagne - Prudence Guillaume Roujoux - nouvelle édition tome IV - Paris, Dufey éditeur 1839.

85 - Histoire militaire de Redon, J.Trevedy, Rennes, Caillère éditeur, 1893, p.122 à 125, archives municipales de Rennes, IV2-58.

86 - L'armée en Bretagne au XVIIIème siècle, institution militaire et société civile au temps de l'intendance et des états, Stéphane Perréon, Presses Universitaires de Rennes, collection Histoire, archives municipales de Rennes, B1-117. Archives communales antérieures à 1790.

87 - Vies des Saints de la Bretagne Armorique, de Albert Le Grand, édité par J.SALAUN, Quimper, 1901, ISBN NA. Ce livre est la 5e édition d'une version initialement publiée en 1636 par le chanoine Albert Le Grand de Morlaix, et dont la 2e fut revue, corrigée, augmentée et éditée par Guy Autret, historien et sieur de Missirien et de Lézergué. Cf : « Les vies, gestes, mort et miracles des Saints de la Bretagne Armorique » ; ensemble, un ample catalogue chronologique et historique des évêques des neuf évêchés d'icelle, accompagné d'un bref récit des plus remarquables évènements arrivés de leur temps, par Frère Albert Le Grand, de Morlaix, profès du Couvent de Rennes. In-4°, 14 et 800 pages). « Les vies, gestes, etc., revu, corrigé et augmenté de plusieurs Vies des Saints de Bretagne » en cette seconde édition, par Messire Guy Autret, chevalier, sieur de Missirien et de Lézergué. In-4°, 752 et 386 pages (sans les tables) Rennes, Ferré, 1659. Jean Vatar. « Les Vies des Saints de la Bretagne Armorique, ensemble un ample catalogue chronologique et historique des évesques d'icelle, accompagné d'un bref récit des choses les plus remarquables arrivez de leurs temps ; Avec les Fondations des Abbayes, Prieurez, et Monasteres, et le Catalogue de la plus part des Abbez, Blazons de leurs Armes, et autres curieuses recherches, enrichis d'une Table des Matières, et succincte Topographie des lieux les plus remarquables y mentionnez, par Fr. Albert Le Grand, de Morlaix, Religieux, Prestre de l'Ordre des FF. Predicateurs, Profez du Couvent de Rennes ; reveu, corrigé et augmenté, de plusieurs Vies des Saints de Bretagne en cette troisième Edition, par Messire Guy Autret chevalier, Sr de Missirien, et autres. 804 et 376 pages.

88 - Expédition des émigrés à Quiberon, Le comte d'Artois à l'île d'Yeu, d'après les documents français et anglais. par Charles Robert, de l'oratoire de Rennes.Paris, Lamulle & Poisson, éditeurs, 1899, avec la liste des fusillés royalistes. "Les vrais martyrs de Quiberon (1795)", par le chanoine Le Garrec, Doyen du Chapitre de la cathédrale de Vannes, Vannes, Lafolye & J. de La Marzelle, éditeurs, 1935,qui fait l'étude comparative des diverses listes. Dont : Roland Gabriel Marie de Kermoisan (chevalier) (émigré): mis en sursis par la commission Bedos, le 13 thermidor.Commission Lohée à Vannes, interrogatoires et jugements du 8 Fructidor. De Rennes, Ille et Vilaine, âgé de 19 ans.Emigra à Jersey en 1791.Elève de la marine.En subsistance dans le régiment de Rohan. Commission BEDOS, à Vannes : du 13 au 27 thermidor an III. — (du 31 juillet au 14 août 1795). Lieu des séances : Hôtel Le Gouvello. Prévenus : 301; condamnés a mort : 127, tous émigrés. Bedos : chef de bataillon. Assesseurs : capitaine Guillemin, sous-lieutenant Bauve, sergent Caquet, caporal Cottin, et Gilles Fosse, secrétaire.




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