- Château d'Ô (Montpellier)
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Château d'O
Le château d'O, façace sur jardinPériode ou style milieu du XVIIIe siècle Type Folie Architecte Charles Gabriel Le Blanc Début construction 1743 Fin construction 1750 Propriétaire initial M. de Saint-Priest Propriétaire actuel Conseil général de l'Hérault Protection Classé MH (16 août 1922) : façades extérieures, parc et ouvrages d'art Coordonnées Pays France Région historique Languedoc-Roussillon Commune Montpellier Géolocalisation sur la carte : France
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Le château d'O est une folie montpelliéraine du milieu du XVIIIe siècle située avenue des Moulins, rond-point du château d'O, au nord-est de Montpellier, dans l’Hérault.Sommaire
Historique
À l'origine domaine agricole, le lieu subi des travaux vers 1730 pour y édifier une maison des champs. La propriété est acquise en 1743 par Jean-Emmanuel de Guignard, vicomte de Saint-Priest, futur intendant du roi en Languedoc[1]. Ce dernier confie à l'architecte montpelliérain Charles Gabriel Le Blanc le soin de construire l'édifice que nous connaissons aujourd'hui.
Pour le dessin du jardin, il est fait appel à Jean Antoine Giral, membre d'une dynastie d'architectes locaux. En 1762, monsieur de Saint-Priest commande de grands travaux hydrauliques afin de doter le parc de vasques, de fontaines et d'un important bassin propre à y donner des fêtes nautiques.
Passé en de nombreuses mains, le domaine est acquis en 1906 par le Conseil général de l'Hérault. Le château soigneusement restauré et le parc, lui aussi remis en état, abritent aujourd'hui un théâtre et une galerie d'art. Le domaine est ouvert tous les jours au public.
Description
L'édifice présente une grande simplicité. Un avant-corps central suffit à animer la façade qui comporte un étage noble sur rez-de-jardin. Sous le toit de tuiles creuses, le fronton de l'avant-corps montre un deuxième niveau percé d'oculus à la manière méridionale.
Le dessin du jardin et du parc laisse supposer l'intérêt que leur portait le vicomte de Saint-Priest. Vieux de deux siècles et demi, les parterres de buis taillé et les pins d'Alep abritent un ensemble de bosquets et de surprises dont la moindre n'est pas le bassin - aujourd'hui vide - où se donnaient des naumachies. Une histoire locale raconte que l'évêque de Montpellier, naviguant sur ce bassin lors d'une fête de nuit, y perdit son anneau pastoral : son hôte aurait fait entièrement vider la pièce d'eau pour le retrouver[2].
Classement
L'ensemble constitué par les façades extérieures, le parc et les ouvrages d'art fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 août 1922[3].
Notes et références
- De 1751 jusqu'à sa mort en 1785.
- Référence à venir.
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00103529 » sur www.culture.gouv.fr.
Annexes
Bibliographie
- Albert Leenhardt, Quelques belles résidences des environs de Montpellier, 1re et 2e séries, réimpression de l'édition de 1931-1932, Champion-Slatkine, Genève 1985 (ISBN 285203140X)
- Claude Frégnac, Merveilles des châteaux de Provence, collections Réalités, Hachette, Paris 1965 (ASIN B0000DQWGB)
- Alain Dalmasso, Montpellier et sa région, Aubanel, Avignon 1975 (ISBN 978-2700600605)
- Collectif, Châteaux et belles demeures des environs de Montpellier, bulletin du syndicat d'initiative n° 47, ville de Montpellier 1975.
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Monument historique classé en 1922
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