- Basiliscus plumifrons
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Basiliscus plumifrons
Basilic à plumesClassification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Classe Reptilia Ordre Squamata Infra-ordre Iguania Famille Corytophanidae Genre Basiliscus Nom binominal Basiliscus plumifrons
Cope, 1876Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Aussi appelé lézard Jésus-Christ, le basilic à plumes (Basiliscus plumifrons) est une espèce de lézards de la famille des corytophanidés qui se rencontre en Amérique latine où il vit près des points d'eau.
Sommaire
Distribution
Il se rencontre au Honduras, au Panama, au Costa Rica et au Nicaragua. Perché dans les arbres jusque dans les cimes de la forêt tropicale près de cours d'eau, il se laisse tomber dans les étangs et rivières lorsqu'il craint le danger.
Particularités
Ce lézard est unique par sa faculté de courir sur l'eau pour fuir ses prédateurs, en position bipède, utilisant uniquement ses pattes arrières pour se maintenir à la surface de l'eau et pour avancer. Ce comportement concerne aussi bien les nouveau-nés que les adultes et est d'autant plus spectaculaire que la masse du lézard varie considérablement au cours de sa croissance : les nouveau-nés pèsent ~2 grammes tandis que les adultes peuvent atteindre 200 g.[réf. nécessaire]
C'est la combinaison de la faible masse du lézard et de la large surface de contact avec l'eau (développée par un mouvement complexe de ses pattes arrières et par le dépliement de palmes) qui permet au basilic de se soutenir à la surface de l'eau. Il semble également qu'il s'aide en frappant l'eau de sa queue, ce qui crée une petite vague qui aide à le porter sur l'eau.
Un homme qui voudrait imiter l'exploit du reptile devrait atteindre une vitesse de 110 km/h et avoir des muscles 15 fois plus puissants que ceux d'un homme normal.[réf. nécessaire]La reproduction par parthénogenèse (reproduction asexuée) de ce Basiliscus a été observée[1].
Apparence et dimorphisme sexuel
Le Basiliscus est principalement vert brillant (smaragdin) avec du bleu et blanc à la gorge et des points plus foncés, verts et bruns sur le dos. La queue est plus foncée. Auprès des jeunes, le brun et noir dominent jusqu’à l’âge de 5 mois environ. Le mâle possède une double crinière sur la tête et une haute crinière sur le dos. Les femelles n'ont qu'une seule crinière sous forme de bosse sur la tête. Sa queue est particulièrement longue, occupant environ les 2/3 du corps. La taille d'un mâle adulte peut atteindre 80 cm.
Reproduction
Elle a lieu dès l’âge de 10 mois. Le mâle, comme de nombreux iguanes, s’approche de la femelle en hochant la tête avant l’accouplement. Quelques semaines plus tard, la femelle pond entre 5 et 11 oeufs, dont la taille est de 1 cm environ. Pour ce faire, elle choisit soigneusement un endroit suffisamment humide et chaud, et creuse jusqu’à une profondeur de 20 cm, puis recouvre le trou tout en restant quelque temps près de la galerie. Les petits naissent après 60 à 66 jours, rarement l’incubation peut durer jusqu’à 70 jours lorsque la température idéale, qui se trouve entre 29 et 31 °C, n’est pas atteinte. Les parents ne se priveront pas de dévorer leur propre progéniture. Les petits sont donc dès la naissance très vifs et rapides. Ils ont une taille de 10-12 cm environ et mangent à partir du 3-5e jour. Ils grandissent très vite et atteignent une taille de 30 cm au bout de 3 mois déjà.
Il s’agit d’un des rares iguanes pour lequel on a observé la parthénogénèse (Kuhn & Sshmidt, 2003), c’est-à-dire une reproduction sans mâle (auto-fécondation de la femelle par division des cellules embryoniques).
Captivité
Les basilicus se tiennent et se reproduisent facilement en captivité. Malheureusement encore de nombreux sujets sont prélevés de leur environnement naturel.
Un terrarium spacieux et plutôt haut que large est nécessaire. 1,5 m de haut est le strict minimum pour un couple. Le Basiliscus se placera toujours le plut haut possible pour dormir, mais descendra régulièrement se baigner et chasser. De solides branches et un grand bac à eau, ainsi qu’un substrat de 15 cm au moins (mélange tourbe, terre, sable) sont indispensables. Un chauffage au sol est absolument nécessaire pour la reproduction (par exemple un câble chauffant dans un lit de sable et recouvert d’un plexiglas ou d’une planche fine trouée pour laisser passer la chaleur). L’humidification est importante, soit par vaporisation, en plaçant un câble chauffant sous le bac à eau, ce qui suffit normalement pour augmenter sensiblement l’hygrométrie la nuit.Un spot chauffant qui distribue des Ultraviolets UVA/UVB 5% (de 100 W pour les terrariums moyens, 160 W pour les plus grands) est l’idéal, accompagné d’un tube néon simple ou de type aquarium (sans UV) pour un éclairage complémentaire (un éclairage important est indispensable pour provoquer le comportement de reproduction). La température doit osciller le jour dans le terrarium entre 25 °C aux points frais et de 35 à 39 °C sous la lampe. La nuit, la température peut descendre jusqu'à 20 °C.
Le basiliscus se nourrit essentiellement d'insectes et de souriceaux nouveau-nés, dès qu'il est adulte. Certains individus aiment lécher des fruits sucrés.
Liens externes
- Référence TIGR : Basiliscus plumifrons Cope, 1875 (en)
- Référence Catalogue of Life : Basiliscus plumifrons COPE 1876 (en)
- Référence ITIS : Basiliscus plumifrons Cope, 1875 (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Basiliscus plumifrons (en)
- www.ioe.ac.uk
- http://www.lezards.fr/
- photo
Références
- Cope, E.D. 1876. On the Batrachia and Reptilia of Costa Rica with notes on the herpetology and ichthyology of Nicaragua and Peru. Journal of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia N.S. (2) 8: 93-154 [1875]
- Kober, I. 2004. Der Stirnlappenbasilisk, Basiliscus plumifrons. Natur und Tier Verlag (Münster), 64 pp.
- Lang, M. 1989. Phylogenetic and Biogeographic Patterns of Basiliscine Iguanians (Reptilia: Squamata: "Iguanidae"). Bonner Zool. Monograph. 28: 1-172
- Maturana, H. R. 1962. A study of the species of the genus Basiliscus. Bull. Mus. Comp. Zool. No. 128, 34 pp.
- ↑ Kuhn, M. & Schmidt, D. 2003. Parthenogenese beim Dunklen tigerpython (Python molurus bivittatus).l Reptilia (Münster) 8 (6): 78-82.
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