- Cecilia (roman)
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Cecilia, ou les Mémoires d'une héritière Page titre de la première édition de CeciliaAuteur Fanny Burney Genre Roman Version originale Titre original Cecilia, or Memoirs of an Heiress Éditeur original T. Payne and Son Langue originale Anglais Pays d'origine Royaume-Uni Lieu de parution original Londres Date de parution originale Juillet 1782 Version française Traducteur Henri Rieu Date de parution 1783 Cecilia, or Memoirs of an Heiress (Cecilia, ou les Mémoires d'une héritière) est un roman de Fanny Burney publié en 1782.
Frances « Fanny » Burney l'écrit en partie à Chessington Hall, la demeure de son ami proche Samuel Crisp, avec qui elle discute longuement du contenu de l'œuvre. Ses éditeurs, Messrs Payne & Cadell, remettent à Fanny Burney la somme de 250 livres sterling pour ce roman.
Sommaire
Intrigue
L'intrigue de Cecilia tourne autour de l'héroïne, Cecilia Beverley, orpheline de ses parents, et qui vient d'entrer dans sa vingt-et-unième année lorsque commence le roman. Ses ancêtres ont été de riches fermiers du comté de Suffolk.
L'héritage que lui lègue son oncle est accompagné d'une clause stipulant qu'elle devra trouver un mari qui reprenne son nom. Compte tenu du climat social qui l'entoure, cela se révèle impossible, et elle abandonne sa fortune pour se marier par amour.
Accueil critique
Le roman reçoit à sa sortie une critique favorable, pour son ton réfléchi et son usage ironique de la narration à la troisième personne ; il est cependant considéré comme moins spontané que son premier ouvrage (Evelina), et handicapé par une sorte de gêne ressentie par l'auteur face à son public[1].
Certains critiques reprochent au style narratif de manquer de discrétion (intrusive), cependant que certains de ses amis trouvent que l'écriture du roman prend modèle trop étroitement sur celle du Dr Johnson[2].
Edmund Burke admire beaucoup le roman, mais tempère cependant son admiration en critiquant le nombre énorme de personnages et la complexité des intrigues qui s'entremèlent[1].
Le titre de l'œuvre la plus connue de Jane Austen, Pride and Prejudice (Orgueil et Préjugés) est tiré d'une phrase qui se trouve dans la conclusion morale de Cecilia[3] :
Notes et références
- Encyclopedia Britannica, p. 451.
- Commire, Klezmer 229
- Frank W. Bradbrook, Jane Austen and her Predecessors, Cambridge University Press, Cambridge, 1967, p. 97
- Robert Morrison, Jane Austen's Pride and prejudice: a sourcebook, Routledge, 2005, p. 32
- Fanny Burney 1820, p. 351
Bibliographie
- (en) Kristina Staub, Fanny Burney and feminine strategy, University Press of Kentucky, 1987, 237 p. (ISBN 9780813116334)
- (en) Katherine Sobba Green, The courtship novel, 1740-1820: a feminized genre, University Press of Kentucky, 1991, 184 p. (ISBN 9780813117362) Ch. 8 Fanny Burney, Cecilia, The reluctant Heiress
Articles connexes
Liens externes
- Frances Burney, Cecilia, G. Bell and sons, 1890 (aperçu du Tome 1)
- (en) Fanny Burney, Cecilia, Rivington, 1820 Tome 3
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