- Capitaine Alain Porée
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Le Capitaine Alain Porée 1665-1730, appelé aussi "Alain Porée du Breil", parfois confondu avec Charles Porée[1] fut en 1703 le premier français à affronter le Cap Horn d'Est en Ouest[2]. La possibilité qu'il s'appelle en fait Charles n'est cependant pas écartée par certains historiens.
Les premiers navigateurs de la mer du Sud préférèrent passer par le Détroit de Magellan, grâce au recours à des pilotes fortement rétribués. Jacques Gouin de Beauchêne, capitaine du Phelypeaux, navigua ainsi dans le détroit de Magellan en 1699, même s'il passa au retour d'Ouest en Est, par le Cap Horn, dans un sens où la traversée fut plus facile.
L’expédition d’Alain Porée, Joseph Trublet et Jean-Baptiste Bécard part de Saint-Malo le 25 août 1703, à destination des colonies espagnoles de l’Amérique du Sud. Quatre mois plus tard, le 27 décembre 1703, le Saint-Joseph, le Saint-Esprit et le Baron-de-Breteuil arrivent à l’embouchure du Détroit de Magellan.
En principe Trublet et ses compagnons ont l’avantage de la saison estivale, mais le détroit ne veut pas céder. Repoussés par cinq semaines de vent contraire, ils finissent par se souvenir d’une vieille histoire, celle d'un bateau hollandais qui avait trouvé au début du siècle un autre passage encore plus au sud. La décision de passer par le Cap Horn est prise le 31 janvier. En 1708, Alain Porée rapportera du Pérou sur la frégate l'Assomption, une cargaison de 8 millions de livres. Evadés deux fois de prison, ils ont découvert un trésor caché sur le bord de la Rio Plata et ont combattu les pirates de la mer du Sud.
Pierre Perrée du Coudray de la Villestreux mènera de 1703 à 1708 deux expéditions dans les Mers du Sud, et découvrira au retour une petite île à laquelle il donnera le nom de Noël Danycan.
Alain Porée a épousé le 24 novembre 1705, à Saint Malo, Jeanne Thérèse Nouail du Fougeray (1677-1755), tous deux venant de familles d'armateurs malouins. Ils eurent trois enfants, dont deux fils, Charles Porée du Breil et Jean-Baptiste Louis Porée du Breil[3]. Il est possible que ce soit son fils qui ait traversé le Cap Horn en 1703.
Notes et références
- http://books.google.fr/books?id=bvwj846NKXUC&pg=PA178&lpg=PA178&dq=Luc+Magon+de+la+Balue&source=bl&ots=DhTXEikKEB&sig=bSzBf6nUIem9NXRYwIxBxBwRf-s&hl=fr&ei=qoq8S6PrI9uWOL3V7PYH&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CA8Q6AEwAzgK#v=onepage&q=danycan&f=false
- Connaître Saint-Malo, par Henri-Georges Gaignard, page 45
- http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=pierfit&lang=fr;p=alain;n=poree+du+breil
Bibliographie
- SAINT-MALO CAP HORN, LA ROUTE DE L'ARGENT par Peter Meazey[1]
Références
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