- Scanner corporel
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Un scanner corporel est un portail conçu pour être utilisé dans les aéroports afin d'inspecter les passagers et de détecter les objets interdits dissimulés sous les vêtements. Il permet d'éviter la palpation.
Différents types de scanner corporel existent, les scanners corporels à rayons X, les plus anciens, et les scanners utilisant la technologie des ondes dites millimétriques, plus récent et ayant l'avantage d'être a priori sans impact sur la santé[réf. nécessaire].
Sommaire
Limites
Les terroristes imaginent de nouvelles méthodes, comme cacher des explosifs à l'intérieur du corps[réf. insuffisante] , dans le canal anal ou des implants mammaires[réf. insuffisante] par exemple. Dans ce cas, les nouveaux scanners corporels à ondes millimétrique, qui s'arrêtent à la surface de la peau, ne seraient pas efficaces. Seul le passage aux rayons X conventionnels (et non pas au scanner corporel à rayons X, dont l'énergie de ces derniers est beaucoup trop faible)pourrait détecter l'explosif[1],[2],[3]. Mais faire passer tous les passagers d'un avion aux rayons X n'est pas possible en pratique, pour des raisons notamment sanitaires, l'exposition trop importante à des radiations ionisantes étant délétère pour la santé[1].
Une critique courante est que l'image produite est proche de celle d'une personne dénudée, entraînant la protestation de diverses instances[4]. Une solution mise en place est l'affirmation d'absence de stockage des images et la séparation de la personne scannée de celle qui est derrière l'écran, cette dernière n'ayant donc jamais un contact visuel direct avec la personne scannée.
Notes et références
- Contre les explosifs dans le rectum, la fouille au corps et les détecteurs de métaux ne servent à rien », 20 minutes.fr, 5 octobre 2009. Bérénice Dubuc, «
- La bombe anale, nouvelle arme d'Al-Qaida », 20 minutes.fr, 5 octobre 2009. Bérénice Dubuc, «
- Alerte aux prothèses mammaires explosives », 20 minutes.fr, 7 février 2010. J. M.,«
- the stripping of freedom: a careful scan of TSA security procedures, 6 janvier 2011 The Electronic Privacy Information Center (EPIC),
Annexes
Articles connexes
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