- Bernard Bihain
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Bernard Bihain, né le 26 mars 1958, à Nadrin (Belgique), est un scientifique de nationalité belge aujourd’hui à la tête de la société de biotechnologie Genclis SAS.
Formation
En 1984, Bernard Bihain obtient son doctorat de médecine et remporte le prix de la Recherche Médicale de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
Découvertes et recherches
En 1988, Bernard Bihain prouve que l’usage d’une émulsion lipidique titrée à 20% est beaucoup plus toxique pour les prématurés que l’usage d’une même émulsion titrée à 10%. Cette découverte est prise en compte par le corps médical et les usages nutritionnels à destination des prématurés sont modifiés.
En 1998, il est post-doctorant à l’université Columbia de New York et découvre le rôle régulateur des acides gras libres sur le métabolisme lipoprotéique. Il fait également la découverte du Lypolysis Stimulated Receptor (LSR)[1],[2],[3].
En 1991, il poursuit ses travaux sur le LSR à l'Université d'État de Louisiane (Nouvelle-Orléans, Etats-Unis). Il arrive finaliste du Young Investigator Award de l’American Heart Association (Anaheim, Californie).
En 1992, il devient Directeur d’Unité de l’INSERM et crée l’Unité 391 à Rennes en 1994[4].
A la fin des années 1990, en collaboration avec Harvey Lodish (du Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Etats-Unis), il fait la découverte de la Famoxine, la première molécule à visée thérapeutique qui pourrait être utilisée pour traiter des maladies telles que le diabète ou l’obésité[5].
En 2004, Bernard Bihain co-crée la société Genclis SAS avec Virigine Ogier et Sandrine Jacquenet et met au point le premier diagnostic à l’allergie à l’arachide, lancé en 2006 par Genclis SAS. Il s’agit d’un test qui permet de diagnostiquer l’allergie à l’arachide chez l’enfant grâce à une simple prise de sang. Un simple traitement permet de guérir l’enfant de cette allergie autrefois incurable[4].
Genclis SAS est également impliqué dans la création du projet Posifit qui a vu le jour en 2006. Posifit cible la technologie des diagnostics in vivo et est membre du Groupe d’Intérêt Economique Nancyclotep au même titre que le CHU de Nancy, l’Université Henri Poincaré de Nancy et Genclis SAS.
En 2007, Bernard Bihain et Marie Brulliard découvrent l’infidélité non-aléatoire de la transcription de l’ADN. Un des principaux dogmes de la biologie moléculaire est sérieusement remis en question. Le brevet est déposé la même année et une publication paraît à ce sujet dans la revue PNAS en 2007[6],[7].
Le dernier projet en date de Genclis SAS consiste à diagnostiquer précocement certaines formes de cancer (comme le cancer du sein ou du poumon).
Enfin, la découverte de l’infidélité de la transcription permet la mise au point d’un test sanguin d’aide au diagnostic du cancer du sein et du cancer du poumon. Le même principe sera ensuite décliné pour le cancer du colon et d’autres formes de cancer. Le lancement d’un programme de validation préclinique d’un nouveau concept de vaccination anti-cancer se déroulera par la suite[8].
Références
- http://journals.lww.com/co-lipidology/Abstract/1998/06000/The_lipolysis_stimulated_receptor__a_gene_at_last.6.aspx
- http://www.wikigenes.org/e/ref/e/10224102.html
- http://archives.lesechos.fr/archives/2000/LesEchos/18149-144-ECH.htm
- http://www.inpi.fr/fileadmin/mediatheque/pdf/Presse/DP_trophees2008_Lorraine.pdf
- http://inatheque.ina.fr/Ina/ws/dltv/dlweb/general/Record;jsessionid=CF84FB830788D813777E58134117B55B?m=2631&w=NATIVE%28%27TICOL+ph+is+%27%2720+heures+le+journal%27%27%27%29&order=TI
- http://www.biotech-finances.com/fr/article-2898.html
- http://maladies-cancer.blogspot.com/2010/10/nouveaute-dans-le-diagnostic-sur-le.html
- http://www.oseo.fr/a_la_une/actualites/cancer_diagnostic_precoce_a_partir_d_echantillons_sanguin
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