- Bataille de Grand-Pré
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Bataille de Grand-Pré Informations générales Date 10 - 11 février 1747 Lieu Grand-Pré (Nouvelle-Écosse) Issue Victoire française Belligérants Royaume de France Royaume de Grande-Bretagne Commandants • Jean Baptiste Nicolas Roch de Ramezay
• Nicholas Antoine Coulon de Villiers• Arthur Noble † Forces en présence 250 à 300 hommes 500 hommes Pertes 22 morts ou blessés,
50 disparus75 tués
60 blessés
69 prisonniersTroisième Guerre intercoloniale modifier Le gouverneur de la Nouvelle-Écosse, Paul Mascarene, appela Shirley, le gouverneur du Massachusetts, à l'aide. Ce dernier envoya 500 volontaires sous le commandement du colonel Arthur Noble. Arrivés à Annapolis Royal à l'automne 1747, le premier détachement se rendit aux Mines par la mer mais durent rebrousser chemin en raison du très mauvais temps. En novembre, un groupe de 100 volontaires marcha vers Grand-Pré. Les autres se rendirent par bateau, emportant des munitions, des canons et un blockhaus. Le temps étant encore mauvais, ils durent finir le voyage sur la terre ferme. Il débarquèrent à French Cross le 4 décembre, traversèrent la montagne du Nord et arrivèrent à Grand-Pré le 12 décembre. Les bateaux étaient arrivés sains et saufs. Vingt-quatre maisons furent réquisitionnées pour loger toutes les troupes.
Ayant eu vent de la présence britannique à Grand-Pré, Jean Baptiste Nicolas Roch de Ramezay décida d'attaquer. Ne pouvant diriger ses troupes en raison d'une blessure, il en donna le commandement à Nicolas-Antoine Coulon de Villiers, accompagné des officiers de La Corne, Saint-Pierre, La Naudière, Saint-Ours, Desligneris, Courtemanche, Repentigny, Boishébert, Gaspé, Colombière et Lusignan. En quatre jours les préparatifs furent terminés et le groupe de 240 Canadiens 20 Amérindiens[1] quitta le fort le 21 janvier. Ils furent stoppés à la rivière Shubenacadie, en raison des embâcles. Boishébert traversa la rivière avec dix soldats, tandis que le reste des troupes remonta le cours du fleuve pendant trois jours. Après s'être rejoints, ils poursuivirent le voyage et atteignirent Pigiguit le 9 février. Pour assurer leur sécurité, Coulon fit placer des gardes sur toutes les routes menant vers les Mines. Ils repartirent le 10 février vers midi et atteignirent la rivière Gaspereau, au sud du village, où ils se divisèrent en 10 groupes. Ils prirent possession de Melanson le soir même.
Après avoir reçu le rapport de ses espions, Coulon prépara le plan d'attaque. En raison de leur infériorité numérique, il sépara ses troupes en 10 groupes, pour pouvoir attaquer les principales positions britanniques. Ceux-ci était divisés en groupe de 24 soldats, logés chacun dans une maison situé le long du chemin principal de Grand-Pré. Vers deux heures du matin, les militaires français mirent des raquettes et prirent le chemin Grand-Pré.
Après avoir été blessé, Coulon sera remplacé par Louis de la Corne. Après quelques heures de combats, Benjamin Goldthwait rendit les armes et capitula le 12 février.
Article connexe : Guerre de Succession d'Autriche.Références
- Ramezay reçut de mauvaises informations, il pensait que le nombre d'anglais s'élevait à 220.
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