- Bastien Lecouffe-Deharme
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Bastien Lecouffe-Deharme Autoportrait de B.Nom de naissance Bastien Lecouffe Autres noms B. Activités Illustrateur, Photographe et Écrivain Naissance 10 janvier 1982
Vannes, FranceGenres Science-fiction, Fantasy, Cyberpunk Bastien Lecouffe-Deharme (ou B.), né le 10 janvier 1982, est un artiste visuel, illustrateur, photographe et écrivain français, travaillant notamment dans les domaines de la science-fiction et de la littérature fantastique. Le patronyme Deharme, lui vient de ses arrière-grands-parents Paul et Lise Deharme, figures du mouvement surréaliste français. Il vit actuellement à Portsmouth (Ohio).
Il nait à Vannes en 1982 : au début des années 1980, ses parents avaient déménagé de Paris jusqu'à Pluneret, en Bretagne, où il passera son enfance et son adolescence. En 2000, il obtient un baccalauréat littéraire, et il intègre alors l'Université de Haute Bretagne Rennes 2, où il s'inscrit en études d'Arts, spécialisé en dessin et photographie. Il obtient en 2006 le diplôme de Master, et commence à travailler comme illustrateur dans le champ de l’édition. Ses domaines de prédilection sont la Science-Fiction et le Roman Noir, couplés à des éléments de Cyberpunk entre autres[1]. Il réalisera alors de nombreuses couvertures pour les éditions Gallimard, Fleuve Noir et Pocket notamment.
En parallèle de son activité d'illustrateur, il crée des pièces destinées davantage à l'exposition, dans lesquelles photographie, dessin et techniques digitales se mêlent.
En 2007 il emménage à Paris, où il travaille notamment comme directeur artistique de la galerie d'art Le Cabinet des Curieux. Il y organisera, aux côtés du galeriste Thierry Ruby, les expositions Venus Robotica et Phantasms. Deux expositions regroupant des figures du Dark Art international et français.
En mars 2010, Bastien Lecouffe-Deharme quitte Paris pour les États-Unis, où il s'installe dans l'Ohio avec son épouse Whitney Folsom Lecouffe. C'est de la petite ville de Portsmouth qu'il commencera la rédaction d'un projet qu'il murit depuis plus de 5 années: son premier roman graphique.
En avril 2011, Memories of Retrocity : Le Journal de William Drum, roman graphique composé de textes et d'illustrations, parait en France aux Éditions du Riez[2].
Sommaire
Quelques ouvertures de romans
- HPL 2007, recueil de nouvelles sur H.P. Lovecraft aux éditions Malpertuis (2007)
- Peste de Chuck Palahniuk, aux éditions Gallimard(2009)
- Le Preneur d'âmes de Frank Herbert, aux éditions Pocket (2009)
- La Nuit du prédateur de Robin Hobb (signé Megan Lindholm), aux éditions Pocket (2009)
- La Vitesse de l'obscurité d'Elizabeth Moon, aux éditions Gallimard (2009)
- La Loi du désert de Franck Ferric, aux éditions du Riez (2009)
- Serpentine de Melanie Fazi, aux éditions Gallimard (2010)
- Ordre Noir de Johan Heliot, aux éditions Fleuve Noir (2010)
- Arlis des Forains de Melanie Fazi, aux éditions Gallimard (2011)
Memories of Retrocity : Le Journal de William Drum
Le premier roman graphique de B., Memories of Retrocity, est sorti en librairies au début du mois d'avril 2011 aux Éditions du Riez[2]. Ce livre de 120 pages se présente sous la forme d'un journal intime, celui de William Drum, un policier exilé dans la ville nommée Retrocity. Cité rongée par un étrange virus, et ayant suivi sa propre évolution, coupée du monde et mise en quarantaine depuis les années 50. William Drum va tant bien que mal tenter de percer le secret de ce mystérieux virus et de survivre à cette ville mécaniques aux relents morbides.
La mise en page présente le livre comme un réel "journal de bord", où le lecteur suivra le récit à travers un cheminement de pages dactylographiées et d'illustrations pleines pages. Les images et les textes de B. se mêlent, pour plonger le lecteur dans le récit et l'attirer dans les rues sombres de Retrocity.
"À la veille de l'hiver 2004, William Drum, ex-inspecteur de la police criminelle de Chicago, est exilé par ses supérieurs à Retrocity. Cité déchue, fermée sur elle-même, que l'on tente de faire disparaitre des consciences depuis plus d'un demi-siècle. À l'aide d'une machine à écrire trouvée dans son appartement, William se lance dans la rédaction de son journal de bord, et s'enfonce dans la ville. Une ville hors du temps, que les citoyens ont depuis longtemps désertée. Une ville où la mécanique remplace les organes humains. Une ville malade et rongée par un étrange virus. Une ville de laquelle on ne revient pas." (Quatrième de couverture)
Lors de la création de son livre, il réunit une équipe autour du projet.
- Il confie à Gilles Osvald, la rédaction de quelques parties des textes, ainsi que le développement d'un des personnages clef de l'intrigue.
- Alain Damasio est l'auteur de l’épilogue "comme un sursaut final [qui] envisage l'avenir de Retrocity".
- Johann Bodin, Anders Lazaret et Alain Brion, tous trois illustrateurs, ont accompagné la création graphique du livre tout au long de sa conception. De plus, ils proposent chacun une vision personnelle de l'univers de Bastien Lecouffe-Deharme à la fin de l'ouvrage.
- L’œuvre est également accompagnée d'une bande-son sur format CD, vingt titres recréant l'ambiance de la cité, et composée par les musiciens Don Quishoote, Neptunian8 et Subskan (du label Ambivalence Recordz). Certains morceaux sont précédés de lectures d'extraits par Jean-Paul Dermont.
- Le teaser-vidéo a été réalisé par Chloé Veillard.Liens externes
Références
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