Barsoom

Barsoom

Barsoom désigne la planète Mars telle que celle-ci est décrite par Edgar Rice Burroughs dans le cadre du cycle de Mars.

Vaguement basée sur les travaux de Percival Lowell, Barsoom y est décrite comme une planète ayant été peuplée de races puissantes, mais qui est à présent agonisante, ayant perdu une large proportion de son eau et de son atmosphère, et dont les peuplades restantes luttent pour survivre.

Sommaire

Description générale

Autrefois abritant des civilisations florissantes auprès de mers séparant les continents, Mars s'est asséchée et perd son atmosphère. L'aspect général de la planète est donc celui de plaines désertiques où ne pousse qu'une mousse jaune, notamment constituées des anciennes mers sur le rivage desquelles on trouve les anciennes cités martiennes abandonnées, avec quelques zones fertiles maintenues souvent avec difficulté notamment grâce à un réseau de canaux.

Le réseau de canaux permet de distribuer l'eau aux cités restantes, occupées par les industrieux martiens rouges, héritiers des anciennes races de la planète.

Le climat de Barsoom est assez chaud, sauf aux pôles. Le pôle sud a comme particularité d'abriter deux domaines cachés: d'une part le domaines des therns sacrés au centre duquel se trouve la mer de Korus, dans la vallée Dor, dans laquelle se jette la rivière Iss, et d'autre part le domaine souterrain des hommes noirs de Barsoom. Le pôle nord quant à lui abrite les dernières cités secrètes des hommes jaunes.

Habitants

Les barsoomiens, à l'exception des martiens verts, sont quasiment indiscernables des humains, du moins si on exclut la couleur. Tous parlent la même langue, mais chaque état-nation a sa propre écriture.

Tous les barsoomiens partagent cependant quelques caractéristiques qui en font clairement des non-humains.

Tout d'abord ils semblent être virtuellement immortels. La durée de vie est traditionnellement fixée à mille ans, puisque c'est l'âge auquel un martien est supposé entamer son pèlerinage sur la rivière Iss, qui le mènera dans le paradis de la vallée Dor, mais des martiens plus âgés existent (tel I-gos, le taxidermiste de Manator, dans Les pions humains du jeu d'échecs de Mars, qui avoue deux mille ans). Par ailleurs, beaucoup de martiens meurent plus jeunes suites aux guerres ou à un assassinat.

Ensuite tous les martiens sont ovipares. Les œufs pondus doivent incuber pendant cinq ans. Cela n'empêche cependant pas les martiennes d'avoir les caractères externes d'un mammifère, à savoir des seins, ni l'union de John Carter et de Deja Thoris d'être fertile.

Enfin tous les martiens, y compris les animaux, sont télépathes, ce qui leur permet de communiquer aisément, même si la télépathie semble réservée à des communications simples plutôt destinées aux animaux domestiques. Chaque martien est cependant capable de fermer son esprit pour empêcher les autres de lire ses pensées. John Carter développe ses capacités télépathiques lorsqu'il est sur Mars.

Vu le climat chaud, tous les barsoomiens vivent nus, le martien ordinaire ne portant qu'un harnachement lui permettant de transporter ses armes, ce qui ne l'empêche pas d'aimer les ornements, tels que des harnachements ou des armes parfois richement décorés d'or ou de pierreries.

Organisation politique

Les barsoomierns sont généralement organisés en cités-états, sauf pour les martiens verts, organisés en hordes. Ces cités-états peuvent être, pour les plus grandes, constituées de plusieurs villes, placées sur les canaux qui distribuent l'eau. Certaines cités sont totalement isolées ou perdues, mais la plupart des cités des martiens rouges ont des relations et commercent, du moins quand elles ne se font pas la guerre. Selon sa taille, une cité est dirigée par un jed (roi) ou un jeddak (empereur).

Martiens verts

Article détaillé : Martiens verts.

Les martiens verts sont une des deux principales races de la planète, l'autre étant la race humanoïde des martiens rouges. Vaguement humanoïdes, les martiens verts masculins mesurent environ 4,50 mètres (les femelles font plus de trois mètres) et disposent de six membres: deux jambes, deux bras, et une paire de membres intermédiaires pouvant servir de bras ou de jambes. Les martiens verts vivent en hordes qui hantent les plaines désolées de Barsoom et occupent les anciennes villes abandonnées par les races disparues de la planète. Nomades, ils vivent de rapines et se font continuellement la guerre. Ce sont des êtres cruels et brutaux mais intelligents.

Martiens rouges

Article détaillé : Martiens rouges.

Les martiens rouges sont la race principale de Barsoom. D'aspect parfaitement humanoïde, mais de couleur rouge cuivrée, ils sont, selon Dejah Thoris, le résultat de croisements entre les anciennes races qui existaient à l'époque où la planète avait encore des mers et n'était pas mourante. Ces anciennes races étaient les martiens blancs, les martiens foncés, décrit comme presque noirs, et la race jaune-rouge. Civilisés et industrieux, les martiens rouges vivent généralement dans de grandes cités fédérées en nations qui se font souvent la guerre, quand ils ne se battent pas contre les martiens verts.

Martiens jaunes

Les martiens jaunes sont supposés éteints, mais leur population a survécu, cachée au pôle nord, dans le pays d'Okar, où ils se protègent du froid dans des cités sous dôme. Ils apparaissent dans Le Seigneur de la Guerre de Mars, et offrent son dernier refuge à Matai Shang, hekkador suprême des therns, qui a enlevé Deja Thoris et Thuvia de Parth.

Les hommes jaunes sont barbus.

Martiens blancs

Orovars

Les orovars sont une ancienne race de navigateurs qui vivaient dans les cités portuaires au bord des anciens océans martiens. Ils ont quasiment disparu, à l'exception d'une petite communauté de mille hommes qui survivent dans la ville de Lothar[1]. Il est expliqué à Carthoris, fils de John Carter, dans Thuvia, vierge de Mars, qu'environ vingt milles hommes blancs avaient réussir à atteindre Lothar, alors que leur race fuyait les hordes vertes de Torquas qui déferlaient suite à l'assèchement des mers, mais pas une seule femme n'avait survécu. Les lothariens, qui ne sont plus que mille, réussissent à résister aux assauts des martiens verts car ils ont développé la capacité de projeter des images mentales de guerriers qui ont une telle substance qu'ils sont capables de se battre et de tuer des attaquants.

Therns

Les therns semblent être des descendants des orovars. Contrairement à ceux-ci, ils sont parfaitement chauves mais cachent cet état sous une perruque de cheveux blonds, accompagnée d'un bandeau d'or orné d'une pierre précieuse pour les therns sacrés.

Lorsque commence l'action de Les Dieux de Mars, les therns habitent un complexe de grottes et de caves dans les falaises qui surplombent la vallée Dor et sont les invisibles mais puissants prêtres de la religion martienne.

Au terme de Le Seigneur de la Guerre de Mars, la religion martienne a été réduite à néant et les therns ont perdu toute influence sur les barsoomiens. Dès lors ils quittent leur territoire de la vallée Dor et deviennent généralement des mercenaires dans les diverses nations de martiens rouges.

Martiens noirs

Lorsque commence l'action de Les Dieux de Mars, les hommes noirs, ou les pirates noirs comme on les appelle, sont quasiment une légende. Censés vivre sur la lune la plus proche, ils sont connus pour leur raids meurtriers opérés avec leur flotte de vaisseaux. En réalité, les hommes noirs, qui s'appellent eux-mêmes les premiers-nés et se considèrent comme étant supérieurs à tous les autres habitants de la planète, sont les ultimes bénéficiaires de la fausse religion dont les therns sont en définitive également victimes.

En effet, les hommes noirs vivent en fait dans un territoire souterrain non loin du pôle sud et du territoire des therns, autour de la mer souterraine d'Oman, sous la mer de Korus. Au centre de leur territoire se trouve le temple d'Issus, la déesse suprême de la religion martienne qu'eux-mêmes vénèrent, en fait une vieille femme noire cruelle et dépravée[2].

Au terme de Le Seigneur de la Guerre de Mars, Issus, démasquée par John Carter a été massacrée par son peuple qui s'allie avec Hélium.

Plantes

La végétation des plaines désertiques se résume surtout à une mousse jaune, mais on y trouve en abondance une grosse plante qui pousse presque sans eau et qui produit huit à dix litres d'un liquide qui ressemble à du lait et qui semble constituer la base du régime des hommes verts[3].

Les zones fertiles peuvent présenter des plaines d'herbe rouge ainsi que des arbres. On y trouve des fleur-hommes dont les pétales ont des yeux et de mains pour saisir les insectes, ainsi que le dangereux arbre-calot, dont chaque branche se termine pas des mâchoires capables de dévorer de grandes bêtes de proie[4].

Faune

Hommes-plantes

Article détaillé : Hommes-plantes.

Les hommes-plantes sont des créatures sauvages qui habitent la vallée Dor et qui massacrent les pèlerins qui arrivent dans la vallée après leur voyage sur la rivière Iss.

Apt

[à compléter]

Banth

Le lion martien, le banth est une bête de proie sauvage dont le territoire est les plaines des mers mortes de la planète. Jaune et dépourvu de poils, à l'exception d'une crinière, son long corps est mu par dix pattes. Sa gueule surmontée de deux gros yeux verts protubérants est fendue par une immense mâchoire garnie de trois rangées de crocs.

Calot

Un calot est l'équivalent martien d'un chien de chasse ou de combat. Haut d'environ un mètre, il a dix pattes qui en font l'animal le plus rapide de Barsoom. Sa gueule ressembe à celle d'une grenouille, mais sa large bouche est garnie de trois rangées de crocs. Son intelligence, sa loyauté et sa férocité en font un gardien idéal.

Lorsque John Carter arrive sur Barsoom dans Une princesse de Mars, les Martiens verts qui le capturent chargent Woola, un calot, de le surveiller. Après que John Carter le sauve des griffes d'un grand singe blanc, Woola devient son ami le plus fidèle[5].

Grand singe blanc

Le grand singe blanc de Barsoom est une des créatures les plus sauvages de la planète, la seule de laquelle John Carter admet avoir peur, peut-être en raison de la ressemblance du grand singe blanc avec les humains.

Blanc, dépourvu de poils et blanc, sauf une touffe de cheveux, les grand singe blanc mesure trois mètres de haut, et est, tout comme le martien vert, équipé d'une paire de membres intermédiaires. Leur face, y compris le groin, ressemble à celle d'un gorille.

Le grand singe blanc vit en bandes dans les villes abandonnées qui parsèment les plaines mourantes de Barsoom. Il tue ses victimes d'un coup de gourdin avant de les dévorer. Certaines bandes de grands singes blancs portent ce qui ressemble à des vêtements[6].

Thoat

Le thoat est la monture des martiens. Il y a deux types de thoats: celui des martiens verts et celui des martiens rouges.

Le thoat des martiens verts est une créature de trois mètres de haut à l'épaule, et qui se déplace sur huit pattes qui se terminent par des pieds matelassés et sans ongles qui lui assurent un déplacement silencieux. Totalement dépourvu de poils, il est couleur ardoise sombre, sauf le ventre qui est blanc. La queue, plate, plus large à l'extrémité qu'à sa base, est dressée verticalement quand le thoat court. Au bout du cou est long et massif, la tête est fendue par une large bouche.

Le thoat est dirigé par son cavalier grâce à la télépathie[7].

Zitidar

[à compléter]


Sciences et techniques

La civilisation martienne est un curieux mélange puisqu'alors que la vie de tous les jours est relativement simple et que les combats se font essentiellement à l'arme blanche, les martiens disposent de technologies avancées, peut-être héritées des anciennes races.

Parmi les produits de cette technologie, on compte les vaisseaux volants, les armes à feu qui tirent des projectiles au radium et l'usine atmosphérique. qui permet de maintenir l'atmosphère de la planète à un niveau viable.

Armes à feu

Les martiens disposent d'armes à feu qui propulsent des balles dont le projectile contient une parcelle de radium, celui-ci étant une substance qui explose violemment lorsqu'elle est touchée par les rayons du soleil. Lors de l'impact, l'enveloppe se brise et le radium explose. Lors d'une bataille de nuit, le radium n'explose pas, et ce n'est que le lendemain, au lever du jour, que les balles explosent.

Le narrateur prend la précaution de préciser qu'il utilise le mot radium parce qu'il pense que la poudre en contient, mais que dans les notes de Carter, le mot martien est utilisé [8].

Distribution d'eau

Dans Une princesse de Mars, il est expliqué que les martiens rouges collectent l'eau aux calottes polaires de la planète[9], mais dans Les Dieux de Mars, il est précisé que l'eau provient en fait de la mer d'Oman qui se trouve au centre du territoire des martiens noirs: le niveau de la mer d'Oman, qui reçoit des eaux d'une autre mer souterraine située au-dessus d'elle, est régulé par les martiens noirs qui en pompent l'eau et la rejettent dans les réservoirs du pôle nord d'où les martiens rouges la tirent, sans bien comprendre d'où elle vient[10].

L'eau ainsi collectée est amenée, par des canaux, aux centres urbains et zones d'exploitation agricoles.

Mesure

Mesure du temps

Un jour martien dure 24 heures et trente-sept minutes (en temps terrestre). Sur Barsoom, la journée est divisée en dix zodes, la journée commençant vers 6 heures du matin (terrestre). La première zode désigne donc la période correspondant à peu près à ce qui serait le temps entre 6 heures et 8 heures et demie (temps terrestre), la seconde zode désigne la période entre 8 heures et demie et 11 heures et ainsi de suite.

Les zodes se divisent en cinquante xats d'environ trois minutes terrestres chacun, et chaque xat se divise à son tour en 200 tals, équivalents approximatifs de notre seconde [11].

Usine atmosphérique

Construite par les martiens rouges, l'usine atmosphérique est une de leurs deux réalisations qui permet à Barsoom de survivre (l'autre étant la distribution d'eau par le réseau de canaux). Enfermée dans des murs de soixante mètres de haut et de quarante-cinq mètres d'épaisseur, protégée d'une attaque aérienne par un toit de verre épais d'un mètre cinquante, elle occupe un millier d'hectares.

Le processus de génération de l'atmosphère est décrit de la façon suivante par John Carter, qui peut lire les pensées du gardien de l'usine: au moyen d'une machinerie installée sur le toit du bâtiment, on sépare de la lumière solaire le neuvième rayon que l'on conserve alors dans des réservoirs qui occupent les trois quart du bâtiment. Le rayon subit un traitement et est ensuite acheminé par des pompes jusqu'au centres d'air de la planète où, libéré, il se transforme en atmosphère au contact de l'éther

Les réservoirs de l'usine contiennent suffisamment de réserve du neuvième rayon pour assurer un millier d'année de régénération de l'atmosphère. Les pompes qui assurent le transport sont au nombre de vingt, utilisée alternativement selon un cycle de vingt jours.

L'usine a deux gardiens qui connaissent le secret de l'entrée dans le bâtiment, chacun d'eux passant une demi année dans l'usine alternativement. Le gardien que rencontre John Carter dans Une princesse de Mars est un vieillard qui porte pour tout ornement un collier d'or portant une pierre précieuse étincelant de neuf rayons, les sept couleurs de notre prisme terrestre plus deux merveilleux rayons inconnus de moi [12].

À la fin de Une princesse de Mars, survient une panne de l'usine atmosphérique: le gardien n'a pluis donné signe de vie depuis deux jours, le second gardien est retrouvé mort, et les pompes sont tombées en panne, dès lors il reste donc trois jours à vivre à Barsoom.

Vaisseaux volants

Les vaisseaux volants, souvent erronément désignés comme "avions" dans la version française, "fliers" en anglais, sont des vaisseaux de taille diverses, du monoplace long d'environ cinq mètres, au croiseur pouvant emmener des milliers d'hommes.

Ces vaisseaux pouvant être très rapides (350 km/h en pointe dans les premiers livres, jusque 600 km/h suite à certaines découvertes dans les livres suivants) sont le mode de déplacement le plus sûr et le plus commun sur cette planète aux cité-états isolées par des zones désertiques.

La sustentation du vaisseau est assurée par une forme d'antigravité obtenue grâce au huitième rayon que les martiens rouges extraient de la lumière solaire. Le rayon est emmagasiné dans des réservoirs de part et d'autre du vaisseaux. Les réservoirs sont alors repoussés par le huitième rayon émanant de la surface de Barsoom, ce qui assure aux vaisseaux les plus gigantesque de flotter tels de plumes. Le dosage de la quantité de rayons dans le réservoir est une opération délicate: le premier vaisseau jamais construit par les savants d'Hélium a été satellisés avec ses cinq cents hommes d'équipage.

La propulsion quant à elle est assurée par un moteur au radium[9].

Religion

Dans Les Dieux de Mars et depuis des millénaires, tous les martiens partagent une même religion au sommet de laquelle trône Issus. La religion dans son ensemble est un empilement de tromperies: Issus, une vieille femme noire, fait croire à tout le monde, y compris aux hommes noirs de sa race, qu'elle est une déesse immortelle. Les hommes noirs qui la servent font croire aux therns que ceux d'entre eux qui suivront la rivière Iss jusqu'au temple d'Issus connaitront une éternité de félicité, quand en réalité ils seront, au mieux, réduit à l'esclavage, et au pire, tués et dévorés. Enfin les therns font croire aux autres martiens que ceux-ci, au terme d'un pèlerinage sur la rivière Iss, connaitront le paradis en arrivant dans la vallée Dor, alors que la plupart d'entre eux seront tués par les hommes-plantes.

En effet, selon les croyances soigneusement entretenues par les therns, les martiens qui n'ont pas été tués dans une guerre ou un assassinat sont censés, en tout cas au terme de leurs mille ans, mais plus tôt s'ils le désirent, s'embarquer sur la rivière Iss qui les mènera, au terme d'un parcours souterrain, dans la vallée Dor sur les berges de la mer de Korus, lieu où ils connaitront enfin une existence d'amour et de paix[13].

Au lieu de cela, les pèlerins sont massacrés par les hommes-plantes qui les vident de leur sang, ou par les grands singes blancs de Barsoom. Les quelques survivants sont réduits en esclavage par les therns, tandis que la viande de ceux qui ont été vidés de leur sang par les hommes-plantes sert de nourriture aux therns sacrés.

Au cours de ses aventures dans Les Dieux de Mars et dans Le Seigneur de la Guerre de Mars, John Carter mettra fin à cette religion et soumettra les therns et les hommes noirs.

Sources

Notes et références


Voir aussi

Article connexe

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Barsoom de Wikipédia en français (auteurs)

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