- Assises du journalisme
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Les assises du journalisme sont un rendez-vous annuel de discussion et de prospective des professionnels de l'information, organisé depuis 2007 par l'association Journalisme et citoyenneté, auxquels participent les clubs de la presse, les société de journalistes, les chercheurs et les syndicats de journalistes.
Vocation et participants
La manifestation a été créée pour "tenter de définir les conditions de production d’une information de qualité"[1]. Elle se veut avant tout un lieu d’échange et de confrontations sur le journalisme et sa pratique. Elles affirment sur leur site Internet rassembler chaque année plus de 800 participants, "indépendamment de toute tutelle". Parmi les participants, des chercheurs ou historiens spécialistes des médias comme Jean-Marie Charon, Patrick Eveno, ou Dominique Wolton, des patrons de presse comme François Morel (Le Figaro, ou Marc Feuillée (L'Express) et des créateurs de médias comme Pierre Haski[2], de Rue89 ou Edwy Plenel, de Mediapart. Les treize écoles de journalisme reconnues par la profession sont également représentées.
Les assises du journalisme réunissent aussi des associations comme la Ligue de l'enseignement, Acrimed[3], ou A.Q.I.T., association pour la qualité de l'information[4], qui réfléchissent à une meilleure qualité de l'information, en critiquant certaines dérives des médias.
Chaque année, un prix du meilleur livre consacré aux médias et au journalisme est remis au cours de ces assises, ainsi qu'un prix du premier livre d’enquête et d’investigation[5].
Les thèmes de débat
L'objectif des débats et table ronde est de faire progresser la connaissance des mécanismes pratiques qui permettent de mieux répondre à l'attente des auditeurs, télespectateurs et lectecteurs, tout en explorant de nouveaux champs de l'activité journalistique.
Les Assises 2009 ont organisé une vingtaine de débats, dont un consacré à la carte de presse[6] et un autre au projet d'annexer la charte de déontologie du journalisme à la convention collective nationale des journalistes[7], projet issu des Etats-généraux de la presse écrite.
Lors de son édition 2008, cette manifestation avait consacré une table ronde à la question de savoir s'il faut ou non se consacrer à la création d'un conseil de presse ainsi qu'à la réflexion sur la rédaction d'une "Charte Qualité de l'Information"[8] s'inspirant de la charte de Munich pour défendre la déontologie du journalisme.
Une autre table ronde posait la question des relations entre éditeurs de journaux et journalistes sous la forme suivante, "Peut-on dire qu’un média est composé de biens matériels qui appartiennent à l’éditeur ? Et de biens immatériels (l’esprit du journal, son histoire éditoriale) qui appartiennent au collectif de la rédaction ?"[8].
Références
- http://www.journalisme.com/content/view/510/148/
- http://blog.pressebook.fr/assises-journalisme/2009/10/09/pierre-haski-sur-internet-le-rapport-de-force-est-retabli/
- http://www.acrimed.org/
- http://www.aqit.org/Edition-speciale-EGPE-des-Assises-du-Journalisme_a129.html
- http://blog.pressebook.fr/assises-journalisme/2009/10/09/luc-folliet-remporte-le-prix-du-premier-livre-denquete-et-dinvestigation/
- http://blog.pressebook.fr/assises-journalisme/2009/10/08/%C2%ABla-carte-de-presse-sert-a-distinguer-les-professionnels-des-amateurs-%C2%BB/
- http://www.journalisme.com/content/view/858/150/
- http://www.journalisme.com/content/blogcategory/91/178/
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