- André Aurengo
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André Aurengo (né le 4 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine[1]) est un médecin nucléaire français, professeur agrégé de biophysique à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Il est chef du service de médecine nucléaire du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (Paris) et il a été élu le 22 février 2005 à l’Académie nationale de médecine.
Diplômé de l’École polytechnique (X67[2]), docteur en physique[3], ancien interne des Hôpitaux de Paris (IHP 76[4]), docteur en médecine, docteur d’État ès sciences, André Aurengo est président du Conseil supérieur d’hygiène publique de France (CSHPF). Il a été membre du conseil d’administration d’EDF (représentant l’État français). Il a participé à titre bénévole au conseil scientifique de Bouygues Telecom et de l’Association française des opérateurs mobiles (Afom).
Le service de médecine nucléaire qu’il dirige à la Pitié-Salpêtrière est spécialisé en pathologie thyroïdienne, en particulier les cancers de la thyroïde. Il a notamment soigné des enfants ukrainiens victimes de l’accident de Tchernobyl. Son service suit une des plus grandes cohortes européennes de patients atteints de cancer thyroïdien[5].
André Aurengo est également spécialiste l’imagerie médicale et des dangers et risques pour l’organisme des rayonnements ionisants.
Enseignant, André Aurengo est responsable de la première année de médecine au CHU Pitié-Salpêtrière.
André Aurengo a participé notamment à des recherches et rapports ministériels sur : les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France, les dangers et les risques des techniques d’imagerie médicale (échographie, IRM, TEP...), les dangers et risques de la téléphonie mobile. Ses prises de positions sur ces sujets sont attaquées par certaines associations militantes. Ainsi l’Acro (Association pour le contrôle de la radioactivité de l’Ouest) se désolidarise de ses conclusions[6] sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France[7]. Le Pr André Aurengo a été membre du conseil scientifique de Bouygues Télécom et administrateur d'EDF, ce qui lui vaut d'être accusé d'être à la fois juge et partie et de manquer d'indépendance sur les sujets du risque sanitaire des champs électromagnétiques des lignes à haute tension et des antennes-relais de téléphonie mobile. En effet, Le Parisien en mars 2008[8] puis Le Canard enchaîné en mars 2010[9] ont dénoncé le fait qu'Aurengo avait une "double casquette". Aurengo, lui, se défend en affirmant que cette situation était déclarée et que l'industrie réclame son expertise en raison de ses "connaissances précises sur le sujet".
André Aurengo est membre du comité de parrainage et conseil scientifique de l'AFIS et de la revue Science et pseudo-sciences.
Ouvrages
- Maurice Tubiana, André Aurengo, Dietrich Averbeck, Académie des sciences (France), Académie nationale de médecine (France), et al, La relation dose-effet et l'estimation des effets cancérogènes des faibles doses de rayonnements ionisants, 2005 et al, Biophysique, 1983-1997
Ressources audiovisuelles
- Principe de précaution et crises sanitaires virtuelles Enregistrement de l’intervention d’André Aurengo lors du colloque international consacré au principe de précaution organisé par l’Académie royale de Belgique, en septembre 2010.
Notes et références
- Notice de l'académie nationale de médecine.
- Annuaire des anciens élèves de l’École polytechnique.
- Thèse dans le catalogue SUDOC
- Annuaire des anciens internes des hôpitaux de Paris.
- Présentation du service d’oncologie de la Pitié-Salpétrière
- Rapport sur les conséquences de l’accident de Tchernobyl en France, 18 avril 2006 André Aurengo,
- Comment un autocrate, le Pr Aurengo, a trahi une démarche participative 5 mai 2006 Sibylle Corblet Aznar, Jean-Claude Autret,
- 'Une campagne de lobbying intensif' 'Une campagne de lobbying intensif' - Le Parisien - 21/03/2008
- 'Bouygues active ses relais pour sauver ses antennes' 'Bouygues active ses relais pour sauver ses antennes' - Le Canard Enchaîné - 11/03/2009
Catégories :- Naissance à Neuilly-sur-Seine
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