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Henri Barbusse
Henri Barbusse Activité(s) Écrivain Naissance 18 juin 1874
Asnières-sur-SeineDécès 31 août 1936
MoscouMouvement(s) Littérature prolétarienne Distinctions Prix Goncourt 1916 Henri Barbusse, né à Asnières-sur-Seine le 18 juin 1874 et mort à Moscou le 31 août 1936, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 96), est un écrivain français.
Sommaire
Biographie
Il est issu d'une famille protestante d'origine cévenole (attestée au XVIIe siècle) dans un hameau d'Anduze, près d'Alès (un hameau "Les Barbusse" existe encore; cf. sur ses origines le numéro spécial de la revue Europe, septembre 1974).
Le milieu littéraire le reconnaît très jeune comme l'un des siens, ce suite à sa participation remarquée au concours de poésie de L'Écho de Paris de Catulle Mendès. Son premier recueil de poèmes, Pleureuses, est publié en 1895 (réédité en 1920). Il s'exerce alors professionnellement dans la presse, se tourne vers la prose et publie un premier roman, empreint de décadence et de naturalisme à la fois : L'Enfer, en 1908. La postérité se souviendra surtout de son roman suivant : Le Feu, prix Concourt 1918, récit sur la Première Guerre mondiale dont le réalisme souleva les protestations du public de l'arrière autant que l'enthousiasme de ses camarades de combat. En 1917, il sera cofondateur et premier président de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC). En 1928 il fonde la revue Monde (publié jusqu'en 1935) avec des collaborations mondiales prestigieuses.
Admirateur de la Révolution russe (Le Couteau entre les dents, 1921; Voici ce qu'on a fait de la Géorgie, 1929), il adhéra au Parti communiste français en 1923 ; il anima le mouvement et la revue Clarté et chercha à définir une « littérature prolétarienne ». Il fut l'un des instigateurs du mouvement pacifiste Amsterdam-Pleyel, dont il devient le président avec Romain Rolland et auquel adhéra notamment Albert Camus, dès la prise du pouvoir d'Hitler en Allemagne. Il fit plusieurs voyages en URSS et écrivit une biographie de Staline (1935).
Il a été marié à Hélyonne, fille de Augusta Holmès et Catulle Mendès.
Henri Barbusse est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris et en hommage la rue Henri-Barbusse à Paris porte son nom depuis 1946. Selon Arkadi Vaksberg[1], il serait mort empoisonné, sur l'ordre de Staline
Œuvres
- Pleureuses (1895, réédité en 1920)
- L'Enfer (1908)
- Le Feu (Journal d'une escouade) (1916, prix Goncourt)
- Carnets de Guerre
- Paroles d'un combattant. Articles et discours 1917-1920 (1917)
- Clarté (1919)
- L'Illusion (1919)
- Nous autres (1921)
- Le Couteau entre les dents (1921)
- Les Enchaînements (1925)
- Les Bourreaux (1926)
- Jésus (1927)
- Les Judas de Jésus ( 1927 )
- Manifeste aux Intellectuels (1927)
- Faits divers (1928)
- Voici ce que l'on a fait de la Géorgie (1929)
- Élévation (1930)
- Ce qui fut sera (1930)
- Russie (1930)
- Zola (1932)
- Staline. Un monde nouveau vu à travers un homme (1935)
- Lénine et sa famille (1936)
- Lettres de Henri Barbusse à sa femme 1914 - 1917 (1937)
Références
- ↑ Arkadi Vaksberg, Hôtel Lux, Paris, Fayard, 1993.
Ouvrages sur Barbusse
- Müller, Horst F.: Henri Barbusse: 1873-1935; Bio-Bibliographie. Die Werke von und über Barbusse mit besonderer Berücksichtigung der Rezeption in Deutschland. - Weimar, VDG, 2003, ISBN 3-89739-323-9
- Philippe Baudorre : Barbusse, Le Pourfendeur de la Grande Guerre, Paris, Flammarion, « Grandes Biographies », 1995.
Liens externes
- Courte biographie de Henri Barbusse
- Pierre Michel, Octave Mirbeau, Henri Barbusse et l’enfer.
- Un site consacré à Henri Barbusse, crée par l'association des Amis d'Henri Barbusse (AHB).
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