- Alfred Einhorn
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Alfred Einhorn Naissance 27 février 1856
Hambourg (Allemagne)Décès 21 mars 1917
Munich (Allemagne)Nationalité Allemand Champs Chimie
PharmacologieInstitution Université de Munich Diplômé de Université de Tübingen Renommé pour Découverte de la Novocaïne modifier Alfred Einhorn est un chimiste allemand, né en 1856 et mort en 1917, surtout connu pour avoir synthétisé la Novocaïne.
Sommaire
Notice biographique
Alfred Einhorn est né à Hambourg. À la mort de ses parents, il est recueilli et élevé par des proches à Leipzig. Il étudie la chimie à l’université de Leipzig, puis à l’université de Tübingen où, en 1878, il est reçu candidat au doctorat pour ses travaux sur les cétones. En 1882, il rejoint l’équipe d’Adolf von Baeyer à l’université de Munich. Il s’absente par deux fois pour concourir aux examens des universités de Darmstadt et d’Aix-la-Chapelle. Mais, en 1891, il revient et s’installe définitivement à Munich, où il meurt en 1917.
L’œuvre scientifique
Au début du XXe siècle, l’anesthésique le plus efficace reste la cocaïne. Mais ses effets secondaires, dont la toxicité, stimulent partout la recherche d’un médicament moins difficile à manier. En octobre 1903, Ernest Fourneau, directeur du service des recherches scientifiques des établissements Poulenc frères, dépose le brevet de la Stovaïne, premier anesthésique local de synthèse[1]. Un an plus tard, en novembre 1904, Alfred Einhorn découvre la procaïne[2], brevetée sous le nom de Novocaïne et introduite en 1906 par Heinrich Braun Heinrich Braun (de)[3].
La Novocaïne se révèle plus sûre et plus efficace que la cocaïne. Sans doute ses effets sont-ils moins importants, et elle peut provoquer des allergies sévères. Cependant, la Stovaïne mise à part[4], aucun médicament ne présente à l'époque autant d'avantages que la Novocaïne. Elle devient une référence dans le domaine de l’anesthésie locale. Bien que son usage ait été largement remplacé par celui de la Lidocaïne, la Novocaïne est encore employée aujourd’hui, principalement en dentisterie[5].
Bibliographie
(de) H. Wichelhaus, Sitzung: Sitzung vom 23. April 1917, vol. 50, t. 1, Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft, 1917, p. 668-672
Notes et références
E. Fourneau, « Stovaïne, anesthésique local », Bulletin des sciences pharmacologiques, 10 (1904), 141.
E. Fourneau, « Amino-alcools à fonctions alcooliques tertiaires », Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, 138 (1904), 766 ;
Jean-Pierre Fourneau, « Ernest Fourneau (1872-1949) », Compte rendu de la séance publique annuelle de l'Académie nationale de pharmacie, Paris, 1986, pp. 60-61.
A. Einhorn, « Procain », Liebigs Ann., 371 (1909), 125 ;- H. Braun, Die Lokalanästhesie, ihre wissenchaftlichen Grundlagen und praktische Anwendung, J. A. Barth, Leipzig, 1907.
Th. Tuffier, Chirurgie de l’estomac, dans Bibliothèque de chirurgie contemporaine, sous la direction de A. Ricard et E. Rochard, O. Doin, Paris, 1907.
Eduard Sonnenburg Eduard Sonnenburg (de), « Die Rückenmarks Anästhesie mittels Stovain », Deutsche med. Wochenschrift., 9 (1904).
H. Chaput, « L’anesthésie rachidienne à la Stovaïne », Bulletins et mémoires de la Société de chirurgie de Paris, 30 (1904), 835-853.- Penthotal. Cf. Barthélémy Drevon, « De la firme Poulenc à l'Institut Pasteur - Ernest Fourneau, fondateur de la chimie thérapeutique française », Mémoires de l'Académie de Lyon, 3 (1988), 43. De son côté, la Stovaïne est restée en usage pendant quarante ans, jusqu'à l'arrivée du
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