- Abbaye de Bonlieu (Sarthe)
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Abbaye de Bonlieu
(Anjou/Maine)Présentation Culte Catholique romain Type Abbaye Rattaché à Ordre cistercien Début de la construction 1219 Fin des travaux 1122 (consécration) Style(s) dominant(s) Roman cistercien Géographie Pays France
Région Pays de la Loire Département Département de la Sarthe Ville Dissay-sous-Courcillon Coordonnées Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
modifier L'Abbaye de Bonlieu (en latin : Bono Loco) est une abbaye cistercienne édifiée en 1219, sur le territoire communal de Dissay-sous-Courcillon, par le sénéchal d'Anjou, du Maine et de Touraine, Guillaume des Roches pour accueillir des religieuses et des abbesses.
Guillaume des Roches et son épouse Marguerite de Sablé fondèrent cette abbaye située au confins de l'Anjou, du Maine et de la Touraine.
Ce monastère fut réservé aux filles de l'ordre de Citeaux. Il fut édifié sur la rive gauche du Loir sur l'ancienne paroisse de Bannes, rattachée en 1807 à Courcillon. Les abbesses rendaient aveux aux seigneurs de Courcillon. La majorité des abbesses appartenaient aux grandes familles du pays. La dernière fut Henriette de Murat (1781-1790). Lors de la Révolution française, il y avait encore 8 religieuses et 2 converses. La prieure, Marie Desmarres, présenta le compte rendu des recettes et dépenses de l’abbaye au délégués du Directoire qui arrêta à la date du 10 novembre 1791 les recettes à 3 568 livres[1].
En 1222, à la mort de Guillaume des Roches, celui-ci est inhumé dans le chœur de l'église de l'abbaye de Bonlieu. Le Tombeau en forme de mausolée, représente sur ses bas-relief les deux filles de Guillaume des Roches et de Marguerite de Sablé, Clémence et Jeanne. Vers l'épître, un autre tombeau renferme les corps de Jean de Mathefelon et Guillaume de Neuvi.
En 1227, Marguerite de Sablé, par la Charte dite "Charte de Marguerite, dame de Sablé", par laquelle elle donne aux religieuses de l'abbaye de Bonlieu, pour le remède de son âme et de celles de Guillaume des Roches, son défunt époux et de son père, de sa mère, et d'Amaury Ier de Craon, son gendre, mari de sa fille Jeanne des Roches, mort en 1226[2].
En 1238, à la mort de Marguerite de Sablé, celle-ci fut inhumée en l'abbaye du Perray-aux-Nonnains, mais son cœur fut apporté et conservé dans l'église abbatiale de Bonlieu.
Plus d'une vingtaine d'abbesses se succédèrent, comme mère supérieure de cette abbaye, depuis le Moyen Âge jusqu'à la Révolution française[3].
Lors des évènements révolutionnaires, les biens furent confisqués et vendus. Une partie des bâtiments fut détruit.
Liens externes
- Abbaye de Bonlieu, Archives du Conseil général de la Sarthe
- Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Avignon : 1763
Notes et références
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