- Îles de la Reine Charlotte
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Îles de la Reine-Charlotte
Les îles de la Reine-Charlotte (en anglais Queen Charlotte Islands et en langue amérindienne Haïda Haida Gwaii, ce qui signifie « les îles des hommes ») sont un archipel au large de la Colombie-Britannique. Elles comprennent deux îles principales, juste séparée par un très étroit chenal, l'île Graham au nord et l'île Moresby au sud et approximativement 150 plus petites îles pour une superficie totale de 10 180 km². L'archipel est séparée du continent à l'est par le détroit d'Hecate. L'île de Vancouver se trouve au sud, séparée par le bassin de la Reine-Charlotte (Queen Charlotte Sound) et les îles côtières du sud de l'Alaska au nord séparée par l'entrée Dixon (Dixon Entrance).
Une partie des îles dont les habitats du peuple Haida est protégé par les lois fédérales canadiennes et la loi Haida comme Réserve nationale. Ces îles abritent une importante vie sauvage.
Sommaire
Exploration européenne
L'archipel est visité en 1774 par l'Espagnol Juan Pérez (à l'île Langara) et en 1778 par le capitaine James Cook. En 1787, les îles sont visitées par le capitaine George Dixon. Les îles sont nommées par Dixon d'après le nom de ses navires, le Queen Charlotte, lui même appelée d'après la Reine Charlotte, femme du roi George III du Royaume-Uni.
Le nom d'Haida Gwaii fut plus récemment introduit comme une alternative au nom colonial des « îles de la Reine-Charlotte », pour reconnaitre l'histoire de la nation Haïda. Haida Gwaii signifie « notre terre », alors qu’Haida signifiant « nous » mais aussi « peuple » ou « hommes ».
Le plus ancien nom de Xaadala gwayee ou dans une autre orthographe, Xhaaydla Gwaayaay, ce qui signifie « îles de la frontière entre les mondes », venant des villages Haïda, installés sur la côte à la limite de la mer, du ciel et de la forêt.
Population
Lors des premiers contacts avec les Européens, la population de l'archipel était estimée à 10 à 12 000 personnes réparties sur une douzaine de villages. 90% de cette population meurt au cours du XIXe siècle de la variole ; d'autres maladies comme la typhoïde, la rougeole et la syphilis frappèrent également les Amérindiens. Au début du XXe siècle, il ne restait plus que 700 personnes. Les villes avaient été abandonnées, leurs habitants survivants les ayant quitté pour les villes missionnaires de Skidegate et Masset, les conserveries du continent ou l'île de Vancouver. Environ 3500 habitants vivent sur l'archipel aujourd'hui. La population indigène Haida est dispersée sur les îles et maintient deux communautés exclusives à Skidegate et Old Masset, chacune avec une population d'environ 1000 personnes. L'île Anthony et la ville de Ninstints ont été inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2006; Dans cette décision, il est fait mention du déclin de la population indigène morte par maladie par la « civilisation évanouie » des Haïda.
Économie
L'économie est basée sur l'exploitation forestière et la pêche, exportées vers le continent. Des emplois de service et gouvernementaux fournissent environ un tiers des emplois. Le tourisme est devenue ces dernières années une activité importante principalement avec la pêche et des activités de plein air.
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Queen Charlotte Islands ».
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