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Balthazar de Bonnecorse
Balthazar de Bonnecorse, né à Marseille en 1631 et mort en 1706, est un poète français.
Il fut échevin et consul de France au Caire et en Phénicie. Son premier recueil de vers, La Montre, est une suite de madrigaux sur l'emploi amoureux des heures. Boileau en fit la satire dans Le Lutrin. Bonnecorse répliqua par une méchante parodie, Le Lutrigot, à laquelle Boileau répliqua à sont tour par cette épigramme « à MM. Pradon et Bonnecorse, qui firent en même temps paraître contre moi chacun un volume d'injures » :
- Venez, Pradon et Bonnecorse,
- Grands écrivains de même force,
- De vos vers recevoir le prix ;
- Venez prendre dans mes écrits
- La place que vos noms demandent.
- Linière et Perrin vous attendent.[1]
Publications
- La Montre (1666)
- L'Amant raisonnable (1671)
- Lutrigot, poème héroi-comique (1686) Texte en ligne
- Le Poète sincère, ou les Vérités du siècle, poème héroï-comique (1696)
- Poésies de M. de Bonnecorse (1720)
Notes et références
- ↑ Nicolas Boileau, Épigramme XVII.
Source
- Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. II, 1867, p. 975.
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