- Église orthodoxe de France
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Église catholique orthodoxe de France Fondateur(s) Archimandrite Irénée et Évêque Jean Autocéphalie/Autonomie déclarée 1936 (Église orthodoxe russe) Primat actuel Mgr Germain Siège Paris, France Territoire primaire France possessions=
Rite Liturgie selon Germain de Paris restauré Langue(s) liturgique(s) français Population estimée plusieurs dizaines de fidèles modifier
L'Église orthodoxe de France, également appelée Église catholique orthodoxe de France (ECOF), est une Église orthodoxe non canonique de rite occidental. Le chef de l'Église porte le titre d'Évêque de Saint-Denis, avec résidence à Paris (titulaire actuel : Germain depuis 1972). L'évêque germain a été déposé en 1993 par l'Église orthodoxe de Roumanie et en se mariant a confirmé sa déposition.Sommaire
Histoire
L'Église orthodoxe de France doit les prémices de sa résurgence à la rencontre de Français qui, ayant retrouvé les sources chrétiennes apostoliques, découvrirent l'orthodoxie, et de Russes orthodoxes émigrés en France qui, désirant faire connaître l'orthodoxie aux Français, découvrirent le patrimoine orthodoxe de l'Occident du premier millénaire[1].
Louis-Charles Winnaert (1880-1937), prêtre de l'Église romaine, fut conduit, par sa recherche personnelle à la foi chrétienne du premier millénaire. Son seul but fut alors d'être admis avec sa communauté dans l'Église orthodoxe.
Eugraph Kovalevsky [2] (1905-1970), jeune théologien russe émigré en France, et d'autres chercheurs, dont son frère Maxime (1903-1988), travaillaient à l'indépendance et à l'universalité de l'Orthodoxie au sein de la Confrérie Saint-Photius qu'ils avaient fondé (cf. Confrérie Saint Photius). En poursuivant leurs travaux de recherches historiques et liturgiques, ces jeunes théologiens découvrirent le patrimoine orthodoxe de l'Occident du premier millénaire.
La rencontre entre Louis-Charles Winnaert et Eugraph Kovalevsky fut déterminante. Louis-Charles Winnaert, présenté par Eugraph Kovalevsky au patriarcat de Moscou, entra dans l'Église orthodoxe avec sa communauté qui reçut le nom d'Église orthodoxe occidentale (1936). Louis-Charles Winnaert reçut le nom d'Irénée et fut nommé archimandrite.
En 1937. à la mort de l'archimandrite Irénée. Eugraph Kovalevsky, au génie prophétique, fut ordonné prêtre pour lui succéder, et l'Église orthodoxe occidentale prit le nom d'Église orthodoxe de France.
En 1946, une partie de l'émigration russe remit en question la fondation de cette Église française.
En 1956. les clercs et les fidèles de l'Église orthodoxe de France refusèrent de se laisser assimiler à la diaspora. et pour garder leur identité d'Église française rompirent avec le patriarcat de Moscou
En 1960, l'archevêque Jean de San Francisco (canonisé en 1994 par l'Église orthodoxe russe hors frontières) examina le cas de l'œuvre entreprise dans l'Église orthodoxe de France. et en reconnut le bien fondé. Dans un souci d'exactitude, l'archevêque Jean de San Francisco demanda que l'Église orthodoxe de France se nomme Église catholique orthodoxe de France.
En 1964, le Père Eugraph Kovalevsky en fut sacré évêque sous le nom de Jean de Saint-Denis.
En 1966, à la mort de l'évêque Jean de San Francisco, le synode russe hors frontières voulut incorporer à ce synode l'Église française, ce qui amena cette dernière - pour les mêmes raisons qu'en 1953 avec l'Église russe - à rompre avec ce synode.
En 1970, mort de l'évêque Jean de Saint-Denis.
En 1972, l'archiprêtre Gilles Bertand-Hardy, évêque élu de l'Église orthodoxe de France en fut sacré évêque par l'Église de Roumanie.
En 1993, cédant aux multiples pressions des Églises de l'émigration en France et du patriarcat de Constantinople, l'Église de Roumanie met fin à sa protection canonique.
En 2001, après le scandale provoqué par la révélation à l'intérieur de l'église du mariage de l'évêque Germain en 1995 (qui a ensuite été légalement annulée), des prêtres et des paroisses dirigées par l'archiprêtre Jean-Pierre Pahud quitté l’Église de France et forme l'Union des associations cultuelles Orthodoxes de Rite Occidental (UACORO) (l'Union des associations cultuelles Rite orthodoxe de l'Ouest). Beaucoup d'entre eux ont été reçus sur une base individuelle dans l'Église orthodoxe de Serbie en 2006. Dans la même année, d'autres rejoignent l'Église orthodoxe des Gaules.
En 2011, le père Jacques Devault quitte l'ECOF [3], pour former l'Église Orthodoxe d'Europe.
Organisation
Liturgie
Elle pratique la liturgie selon saint Germain de Paris restaurée par Eugraph Kovalevsky (Mgr Jean) et Maxime Kovalevsky.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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