- Économie de la polynésie française
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Économie de la Polynésie française
Polynésie française
Indicateurs économiquesMarché de Papeete Monnaie franc Pacifique Année fiscale année calendaire Organisations internationales OMC, Forum des îles du Pacifique (associé), CPS1 Statistiques Produit intérieur brut (parité nominale) 525 934 000 000 XPF (2005)2 Produit intérieur brut en PPA Rang pour le PIB en PPA Croissance du PIB 2,7% (2005)1 PIB par habitant en PPA 2 040 000 XPF (2005)2 PIB par secteur agriculture : 3,5% (2005)2
industrie : 20,4% (2005)2
services : 76,1% (2005)2Inflation (IPC) 3,4% (2008)2 Pop. sous le seuil de pauvreté Indice de développement humain (IDH) 0,910 (est.) Population active 107 926 (2007)3 Population active par secteur agriculture : 3,5% (2008)2
industrie : 17,2% (2008)2
services : 79,3% (2008)2Taux de chômage 11,7% (2007)3 Principales industries Commerce extérieur Exportations 13 187 300 000 XPF (2008)2 Biens exportés produits perliers (dont perles brutes), noni, monoï, nacre, poisson, vanille2 Principaux clients Hong-Kong 34,0%, Japon 31,7%, France 9,2%, États-Unis 7,4% (2007) Importations 175 869 700 000 XPF (2008)2 Biens importés produits énergétiques, biens d'équipement , produits des industries agro-alimentaires, biens intermédiaires, biens de consommation non alimentaires2 Principaux fournisseurs France 46,3%, États-Unis 9,2%, Australie 8,6%, Nouvelle-Zélande 7,5% (2008)2 Finances publiques Dette publique 8,2% du PIB (2006)2 Dette extérieure Recettes publiques 140 928 000 000 XPF (2006)2 Dépenses publiques 131 779 000 000 XPF (2006)2 Aide au développement Transferts financiers de l'État français 159 100 000 000 XPF (2006) Sources :
1. CIA factbook 2. ISPF 3. SEFI
Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-UnisL'économie de la Polynésie française, par ses caractéristiques, classe cette collectivité d'outre-mer française au rang des pays développés. Le tourisme et la culture de la perle sont les principales activités économiques de ces îles.
Sommaire
Historique
Les transferts de la métropole
Quand le Centre d’Expérimentation du Pacifique (CEP) a cessé ses activités, la France a signé le « Pacte de Progrès » avec le gouvernement territorial afin de compenser la perte de ressources financières. Les transferts financiers de la métropole en 2006 correspondaient, selon la cours des comptes [1], à 590 millions d'euro : 232 millions d'euro sous forme de subventions et 357 millions d'euro par le biais des salaires des enseignants.
D’après le magazine The Economist, la Polynésie Française reçoit l'aide par tête d’habitant la plus élevée du monde. L’économie polynésienne est donc artificielle, elle repose à 90% sur les transferts financiers de la métropole. En comparaison la perle noire ne représente que 3,6 % du PIB.
Le P.I.B par tête est d’environ 1.000.200 francs CFP. Le P.I.B total est de 490 milliards CFP (en 1991 il était de 330 milliards CFP). La Polynésie Française fait partie des pays et territoires les plus riches du Pacifique Sud après l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie.
Monnaie
La monnaie utilisée en Polynésie Française est le Franc pacifique (CFP). Depuis le 1er janvier 1999, sa parité est fixe : 100 XPF = 0.8380 Euros donc 1 Euros= 119.33 XPF
Structure économique
Secteur primaire
La pêche et l'exploitation du coprah (huile de coco) sont les deux principales activités traditionnelles.Tahiti exporte aussi de la vanille, des fruits,de l'ylang-ylang, des fleurs, du monoï, des poissons d’aquarium et du noni.
La perliculture, fut expérimentée dans les années 1970 mais n'a vraiment été lancée que dans les années 1990. Elle consiste à placer une bille de nacre blanche généralement importée du Mississippi dans l'huître. Celle-ci la recouvrira de sa propre nacre deux ans plus tard. La perle de Tahiti a des reflets vert paon ou mauve aubergine, voire argent, or ou bleutés. Certaines sont même d'un gris profond et lustré. La perle de Tahiti jouit sur le marché international d'une excellente réputation de qualité et constitue de fait un étalon auquel sont comparées toutes les productions perlicoles à travers le monde. Cette activité assure une rémunération à 7 000 personnes et a généré un chiffre d'affaire de 18 milliards CFP. Le Japon et la Chine sont les premiers importateurs suivis de l'Europe et des États-Unis.
Industrie
Services
Tourisme
Le tourisme représente 13 % du PIB marchand de ces îles. On a compté 208 067 touristes en 2005. Les îles de Bora Bora et Moorea sont deux des sites les plus fameux.
Données sociales
En 2007, le taux de chômage est de 11,7% de la population active (identique au taux de 2002). Il touche principalement les femmes et les jeunes sans qualification.
Notes et références
Voir aussi
- Géographie de la Polynésie française
- Démographie de la Polynésie française
- Politique de la Polynésie française
- Communications en Polynésie française
- Transports en Polynésie française
Catégorie : Économie polynésienne
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