Villers-Bettenach

Saint-Hubert
Pays	France
Région	Lorraine
Département	Moselle
Arrondissement	Metz-Campagne
Canton	Vigy
Code Insee	57612
Code postal	57640
Maire Mandat en cours	Roland Sallerin 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes du Haut Chemin
Latitude Longitude	49° 13′ 29″ Nord        6° 20′ 01″ Est / 49.2247222222, 6.33361111111
Altitude	204 m (mini) – 353 m (maxi)
Superficie	16,04 km²
Population sans doubles comptes	197 hab. (1999)
Densité	12 hab./km²

Saint-Hubert est une commune française située dans le département de la Moselle en Lorraine.

Sommaire 1 Géographie 2 Histoire 2.1 Saint-Hubert 2.2 Befey 2.3 Rabas 2.4 Villers-Bettnach 3 Administration 4 Démographie 5 Lieux et monuments 6 Hébergement 7 Autres 8 Personnalités liées à la commune 9 Voir aussi 10 Sources 11 Notes et références 12 Liens externes

Géographie

La commune de Saint-Hubert est nichée au fond de la vallée de la Canner. Cette petite rivière est encore proche de sa source et s’en va vers le nord pour se jeter dans la Moselle à une trentaine de kilomètres.

La commune est très rurale et les entreprises y sont rares.

On compte en réalité le village de Saint-Hubert mais également deux annexes, Befey et Villers-Bettnach dont l'abbaye connu une histoire grandiose ainsi qu’un lieu-dit, Rabas.

On pourra préciser que cette commune est un « village fleuri » dans un superbe cadre forestier qui gagne à être visité en période estivale !

La commune se situe dans le site inscrit de la vallée de la Canner. ^[1]

Histoire

L’histoire de cette commune est fortement liée à celle de l’abbaye de Villers-Bettnach.

Saint-Hubert

Les moines de l’abbaye de Villers-Bettnach fondèrent Saint-Hubert en 1602 sous le nom de « Saint-Humbert » qui devint, en raison de la prononciation, Saint-Hubert.

Le village fut détruit en 1682. Il ne restait qu’une maison de ferme, puis le village se reconstruisit lentement.

En 1720, Saint-Hubert fût rattaché à la paroisse d’Altroff (commune de Bettelainville) qui venait d’être créée.

Un peu à l’écart se trouve la ferme de Godchure.

C’est à Saint-Hubert et dans son annexe, Befey, que fût fondé, en 1762, l'Institut de la Providence pour l'instruction des petites filles. En effet, dans l'autre annexe de la commune, Villers-Bettnach, l'abbaye était réservée aux hommes.

Befey

Cette annexe de la commune est en fait un cul-de-sac et son histoire reste peu connue.

Le village tire son nom de fagus (le hêtre), devenu « fou » ou « fau ». Fagitum désignait une hêtraie.

On relève, en 1345, le nom de « Belfey », la belle hêtraie. Ce même nom se retrouve en 1756.

Cette ancienne possession de l'abbaye Saint-Arnould de Metz fut détruite en 1552 et reconstruite en 1572.

Rabas

Rabas n’est ni un village ni un hameau proprement dit mais un lieu-dit symbolique de la commune, entre Befey et Saint-Hubert. En effet c’est à Rabas que l’on trouve une chapelle du même nom et la source dite de « Charlemagne ».

L’historique de cette chapelle a été fait par l’abbé Cazin, alors curé de Vigy^[2]. L'abbé Cazin avait déjà publié en 1883 une première notice dans le but de réunir des fonds pour la restauration de la Chapelle.

On sait qu’en 1423 vivait à Rabas un ermite du nom d'André, originaire de Flévy. On note également, en 1630, un autre ermite, le franciscain Colezius, docteur en théologie.

Tout proche de la chapelle on trouve la « source de Charlemagne ». Cette dernière serait due au cheval de Charlemagne qui, en chassant dans cette forêt au début du IX^e siècle (lors de ses séjours à Thionville)^[3] aurait mis à jour cette source. Quelle que soit la véracité de cette légende le lieu est resté fréquenté depuis, d’une part car l’eau est potable aujourd’hui encore et parce que la chapelle de Rabas fut implantée dans la foulée.

Villers-Bettnach

Cette annexe de la commune est pourtant celle qui a donné naissance à Saint-Hubert. Son histoire est celle de l'abbaye de Villers-Bettnach et c'est donc sur cette page que se trouverons toutes les informations de ce petit hameau qui connut un passé grandiose, niché au fond de sa petite vallée.

Administration

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
mars 1995	mars 2001	Joël Goubaux
mars 2001	2005	Denis George
2005		Roland Sallerin
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE)

1962	1968	1975	1982	1990	1999
142	146	164	187	173	197
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

• Petite église de Saint-Hubert (construite dans les années 1960)

• Ancienne gare de Bettelainville-Saint-Hubert (où passe le train touristique de Vigy)

• Ruines du viaduc de la Canner (bombardé durant la seconde guerre mondiale) entre Saint-Hubert et Villers-Bettnach

• Abbaye de Villers-Bettnach (et sa porte "Coislin" datant du XVIII^e siècle) à Villers-Bettnach

• Chapelle des Humbles à Villers-Bettnach

• Chapelle Sainte-Catherine à Villers-Bettnach

• Chêne des Moines (planté en 1682) dans la forêt de Villers-Bettnach

• Ancienne gare de Villers-Bettnach

• Maisons forestières de Villers-Bettnach dont une est au sein de l'abbaye et l'autre, en dehors, datant d'une centaine d'année

• Chapelle Notre-Dame-de-Rabas entre Saint-Hubert et Befey (pélérinage annuel des habitants de Monneren)

• Source de Charlemagne entre Saint-Hubert et Villers-Bettnach (à proximité de Notre-Dame-de-Rabas)

• Distillerie (eau de vie) ^[4]

Hébergement

• Chambre d'hôtes
• Résidences secondaires
• Chalet de Rabas

Autres

• Le silence y règne

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

La vallée de Saint-Hubert en poésies... par Claude Chaillet ^[5]

Sources

• Charles Dosse, La Haute Vallée de la Canner - L'abbaye de Villers-Bettnachqq, Éditions Serpenoise, 1980.
• Gérard Kilbertus, Villers-Bettnach - L'Abbaye, Chez l'auteur, Talange, 2002.
• Jean-Paul Philips, Patrimoine rural en Pays messin, Éditions Serpenoise, 2007.

Notes et références

Liens externes

• Carte : Itinéraires de promenades et de randonnées
• Saint-Hubert sur le site de l'Institut géographique national