Viktor Kalabis

Viktor Kalabis

Viktor Kalabis (né le 27 février 1923 à Červený Kostelec, mort le 28 septembre 2006 à Prague) est un compositeur tchèque du XXe siècle.

Biographie

Diplômé du gymnasium Jindrichuv Hradec en 1942, Kalabis a fait ses études en composition au conservatoire de Prague sous la direction d’Emil Hlobil (1945-1948) et à l'Académie des arts et de la musique sous la direction de Jaroslav Ridky (1948-1952). Il a aussi fait des études de musicologie et psychologie à la faculté de philosophie et art de l'Université Charles de Prague, obtenant son diplôme en 1952 et le doctorat en 1991, après la chute du gouvernement communiste. Dans la période 1953 - 1972 Kalabis était directeur musical et éditeur de la Radio tchécoslovaque de Prague et après 1972 il s'est consacré entièrement à la composition.

L'œuvre de Kalabis se caractérise par un fort sens de logique intérieur, ordre musical, proportion artistique, maîtrise des moyens expressifs et de l'instrumentation. Plusieurs de ses œuvres ont été composées sur commande : le concerto pour orchestre (orchestre philharmonique tchèque), la quatrième symphonie (Staatskapelle Dresden), Canticum Canticorum (Gächinger Kantorei) et le deuxième concert pour violon (Josef Suk). Le premier concert pour piano et le concert pour clavecin ont été composés pour sa femme Zuzana Růžičková, les Cinq Chants romantiques d'amour pour Terezie Csajbokova et l'Orchestre philharmonique national hongrois.

De nombreuses compositions ont été écrites à l'occasion de compétitions internationales, comme le printemps de Prague (Tempting pour flûte, Rondo Drammatico pour violoncelle), le concours international Carl Czerny International (Allegro Impetuoso), le Festival International de Brno (Invocations pour cor). Les œuvres de Kalabis ont été jouées dans le monde entier par des orchestres et des chefs de premier rang, comme Lovro von Matačić, Guennadi Rojdestvenski, Wolfgang Sawallisch, Jiří Kout, Zdeněk Mácal, Karel Ančerl, Václav Neumann, Manuel Rosenthal, Jaroslav Vogel et Herbert Blomstedt.

Kalabis a été cofondateur du concours international « Concertino Praga », président de la Fondation Bohuslav Martinů dès 1990 à 2003 et fondateur de l'institut Bohuslav Martinu. En 1969 il a reçu le Prix d'État et le prix de la critique tchécoslovaque pour sa composition Concerto for Large Orchestra ; l'enregistrement vidéo Alice au pays des merveilles, produit par la télévision tchèque, a reçu le « Parents' Choice Award » aux États-Unis.


Article paru dans le Cahier n°54 de "Le Mouvement Janáček", inséré ici par l'auteur.Mouvement Janacek Viktor Kalabis Červený Kostelec 27.2.1923 – Prague 28.9.2006

Le jour de ses 80 ans, Victor Kalabis s'interrogeait : « Lorsque j'ai entendu, pour la première fois, des mélodies de Bohuslav Martinů, ses polkas pour piano, sa Comédie sur le pont et même les thèmes de ses symphonies inimitables, j'ai éprouvé la même sensation qu'en lisant l'équation d'Albert Einstein exprimant sa théorie de la relativité. Comment était-il possible de susciter tant d'émotions avec des moyens aussi modestes ? »

Années de formation - la radio tchèque Né à Červený Kostelec en Bohême de l’Est, Viktor Kalabis fait ses classes au Gymnasium de Jindřichův Hradec (Bohême du Sud), ville qui lui restera toujours au cœur, et obtient sa « Maturita » (baccalauréat tchèque) à Soběslav en pleine guerre, en 1942. Sous le pénible « protectorat » de Bohême-Moravie, faire des études supérieures relevait de la gageure si l’on se souvient que les universités avaient été fermées par l’occupant. Si bien qu’il travaille pendant deux ans dans une école professionnelle de filles, puis en 1944-45, au titre du travail obligatoire, dans une usine de pièces détachées pour l’aviation. Enfin, en 1945, il peut s’inscrire au Conservatoire de Prague où il suit entre autres les cours de composition d’Emil Hlobil de 1945 à 1948, puis à la Faculté de philosophie de l’Université Charles, Académie des Arts avec le grand pédagogue et compositeur Jaroslav Řídký de 1948 à 1952, où il termine ses études en musicologie, esthétique et psychologie (sans recevoir le titre de son doctorat qui ne lui sera décerné qu’en 1991). A partir de 1953 et jusque 1972, Viktor Kalabis travaille à la radio tchécoslovaque à Prague comme éditeur, producteur et directeur musical, spécialisé dans les émissions destinées à la jeunesse. Il s’y distingue comme un organisateur hors pair. Au cours de cette période, il co-fonde en 1966 à la radio « Concertino Praga », un concours international pour jeunes interprètes – l’édition 2008 est déjà lancée par la radio tchèque – et donnera aussi un peu plus tard l’impulsion nécessaire à un festival du même nom à Jindřichův Hradec.

Après 1972, poussé à la porte de la radio par la normalisation succédant à l’intervention des troupes du pacte de Varsovie, il se consacre entièrement à la composition. Les vicissitudes du temps lui imposent un mode de vie bien différent. La musique n’y perdra pas, mais au prix d’œuvres où le côté dramatique et sombre perce à l’évidence.

L’exécution des œuvres hors du pays ou les commandes provenant de l’étranger offraient certes l’avantage d’une certaine objectivité sans toutefois que cela apporte une quelconque protection contre les pressions du régime ; l’intérêt suscité à l’étranger s’appuyant avant tout sur la qualité des œuvres et sur l’attitude de l’interprète qui prend toujours un certain risque à choisir une composition contemporaine. Il est un fait que Viktor Kalabis obtint assez tôt intérêt et reconnaissance à l’étranger. En 1957, Manuel Rosenthal choisit le Concerto pour violoncelle op. 8 pour une exécution à Paris par Jacques Neilz accompagné de l’Orchestre National. Le succès en France contraste radicalement avec les critiques lancées dans son propre pays (« amère déception » ; « masses grises de sons » ; « n’appartient pas aux pages les plus heureuses de son auteur » etc. ). En Autriche, le critique musical de Volkstimme écrit en 1962 à propos du Divertimento pour quintette à vent op. 10 : « Cette composition vivra aussi longtemps qu’existeront les instruments à vent ». Paroles élogieuses pour un compositeur alors pratiquement inconnu sur la scène internationale. En dix ans, sa Sinfonia Pacis op. 18 de 1961 sera donnée, hors des pays socialistes, à Graz, Münster, Hilversum, Lübeck, Berlin Ouest (à la Philharmonie), Reykjavik, Osnabrück, Vienne, Bruxelles, Adélaïde. Dans le Wiener Zeitung de 1971, on a pu lire : « L’œuvre s’impose autant pour ses harmonies et que pour sa forme et son instrumentation, pour son atmosphère extraordinairement intense, mi incantatoire mi apocalyptique. »

Après la Révolution de velours de 1989, ce grand fervent de Martinů dont, jeune, il avait rêvé le retour au pays pour devenir son élève, devient directeur, puis président (1991-2003) de la Fondation Bohuslav Martinů où ses qualités d’organisateur firent une fois de plus merveille.

Toutes ces années sont aussi inséparables d’une musicienne de renom. A la fin de ses études musicales, pour se perfectionner comme pianiste, il prend des leçons auprès de Zuzana Růžičková. Heureuse rencontre qui, un an plus tard, se conclut par un mariage. Cette union durera jusqu’au décès de Viktor en septembre dernier.


Zuzana Růžičková On ne peut en effet rendre hommage à Viktor Kalabis sans inclure sa femme Zuzana Růžičková. Elle est la dédicataire naturelle de ses Concerto pour piano et Concerto pour clavecin, ainsi que de la Sonate pour violon et clavecin, mais aussi des délicieuses pièces pour clavecin solo, dont Six two-part canonic Inventions for Harpsichord avec, comme le titre le précise déjà, une inspiration basée sur la musique baroque. Sa conception de la musique pour clavecin change fort avec Aquarelles de 1979, et il va encore plus loin avec son op. 75 : Preludio, Aria e Toccata, I casi di Sisyphos. (Kalabis disait que c’était une pièce pour clavecin orchestral, c’est-à-dire une œuvre considérée comme prête à être orchestrée.)

Née à Plzeň le 14 janvier 1928, elle est donc un peu plus jeune que son « élève ». Cette musicienne d’exception aurait pu disparaître tragiquement comme tant d’autres internés à Terezín. Heureusement, le destin en décida autrement. Elle fait ses études de piano en 1947-51, puis passe rapidement au clavecin avec O. Kredba. En 1956, elle remporte le Concours International de Munich. Deux ans plus tard, la voici à Paris avec Marguerite Roesgen-Champion. En 1961, elle fonde avec Václav Neumann les « Solistes de chambre de Prague », et dès 1962, elle enseigne à l’Académie de musique de Prague. Son répertoire est alors baroque : Couperin, Bach, Purcell…Elle jouera notamment avec Jean-Pierre Rampal. Sa discographie est impressionnante, dont l’intégrale de l'oeuvre de Bach pour clavecin. Elle a aussi enregistré un choix de sonates de Scarlatti. Elle a enseigné le clavecin à l'Académie des Arts de Prague et à l'Ecole supérieure de musique de Bratislava. Elle a aussi donné des cours supérieurs à Prague et Zürich.

Victor Kalabis symphoniste A certaines oreilles, le langage musical de Kalabis est immédiatement reconnaissable et compréhensible. Si ses œuvres de jeunesse montre l’admiration pour Brahms, c’est avant tout Martinů qu’il révère et révérera toujours. Quant à ses recherches modales, elles évoquent le travail de Bartók. Il est aussi inspiré par Honegger, Stravinsky... , toutes influences qui, assimilées, forgeront son style personnel fait de lyrisme, de puissance expressive et de dépouillement. La création musicale de Viktor Kalabis s’étend surtout dans le domaine de la musique symphonique, du concerto et de la musique de chambre. Ses compositions sont toujours caractérisées par une forte structure et la logique dans le langage musical. Ces aspects sont combinés avec un sens dramatique et une invention mélodique toujours jaillissante. La solide formation héritée de ce maître pédagogue qu’était Řídký – dont Jindřich Feld (né en 1925), contemporain de Kalabis a aussi été l’élève – a donné à Kalabis une maîtrise souveraine des techniques de composition qu’il affinait continuellement par l’approfondissement et les idées nouvelles. Il fut aussi « un excellent observateur des mouvements musicaux qui traversèrent son temps » (Guy Erismann). On dit même qu’il jonglait avec le dodécaphonisme qu’il contraignait à devenir tonal.

La série de ses cinq Symphonies, écrites entre 1957 et 1976, forme le pilier principal de son œuvre symphonique. Peu enclin à se plier au conformisme du réalisme socialiste que représentait Václav Dobiáš et ses émules de l’idéologie officielle, Kalabis marque clairement sa préférence pour un néoclassicisme teinté de lyrisme sombre qui explique le ton dramatique de ses Symphonies. La renommée mondiale de Viktor Kalabis est venue surtout avec sa Deuxième Symphonie ‘Sinfonia Pacis’ op.18 de 1961. Lyrique et méditative, cette symphonie est aussi son œuvre la plus fréquemment jouée aussi bien en République tchèque qu’à l’étranger. Kalabis lui-même donne un commentaire de cette symphonie qui nous fait mieux comprendre la manière dont sa philosophie humaniste imprègne son œuvre : « J’ai terminé la composition (et l’orchestration) de ma deuxième symphonie en septembre 1961. J’étais alors astreint aux obligations de mes fonctions régulières à la Radio et me heurtais, au cours de ce travail, à de nombreuses difficultés. La symphonie porte un sous-titre, Sinfonia Pacis. J’ai longtemps hésité avant d’inscrire ce sous-titre en tête de partition. Je m’étais, en effet, rendu compte que des précisions de cet ordre pouvaient aider l’auditeur à orienter sa pensée au moment de l’écoute de l’œuvre, mais qu’elles pouvaient être tout autant déroutantes, le risque étant qu’elles puissent restreindre le champ d’évocation que l’auteur voulait exprimer. Et, dans une certaine mesure, je me trouvais exactement dans ce cas de figure. Or, mon souci premier était de préciser le contenu philosophique de mon ouvrage. Le problème de la guerre ou de la paix est, dans notre siècle – il l’a d’ailleurs toujours été – un problème d’éthique, celui de tout homme élevé dans la réalité d’une culture. Il demeure le problème à la fois le plus actuel et le plus fondamental. Aussi ne m’a-t-il pas semblé possible de le passer sous silence. En utilisant la terminologie latine, j’ai voulu souligner le fait qu’il s’agit là d’un problème qui interpelle l’humanité toute entière, indépendamment des peuples, races et classes sociales. » (citation extraite du livret accompagnant le CD Praga, P. E. Barbier). Ces principes se retrouvent aussi dans les autres symphonies. Par exemple, dans la Troisième Symphonie (1971) composée pour l’orchestre de Münster (Allemagne) et son chef A. Walter. Ici, il y a en plus des liens directs avec les évènements de l’invasion soviétique de 1968, qui détruisit un avenir un peu plus souriant pour le pays alors dirigé par Dubček. Les trois mouvements de la symphonie sont des tableaux : 1. Le sens de la vie, élégie. 2. Le chaos dans le monde et tout ce qui est inhumain. 3. La nécessité de combattre pour un avenir meilleur. Cette Troisième Symphonie est une pièce de très grande expression.

Dans la Quatrième Symphonie écrite en 1973 pour la Staatskapelle de Dresde nous retrouvons les pensées profondes et les méditations sur les problèmes de l’homme et de l’humanité, bien que la musique soit présentée comme musique pure et non à programme. La Cinquième Symphonie s’inscrit dans la même lignée.

En dehors des symphonies, citons parmi les autres compositions pour orchestre, les Variations pour grand orchestre op. 24, le Concerto pour grand orchestre op. 25 destiné à la Philharmonie tchèque et Two Worlds musique de ballet, op. 54, souvent joué en concert.

Les œuvres pour soliste et orchestre Onze concertos sont à l’actif de Kalabis. S’il compose un Concerto pour clavecin et orchestre à cordes op. 42 en 1975 sur commande de la Camerata Zürich, l’œuvre est en fait dédiée à Zuzana Růžičková. Le concerto ne nie pas son caractère baroque, et l’on sait que les exemples de ce temps sont légion. Kalabis connaissait aussi les œuvres de Poulenc dont son délicieux Concerto Champêtre et, naturellement, Martinů. Ainsi, on arrive rapidement à un type de composition d’expression néoclassique avec les harmonies et les couleurs du XXème siècle. Le Concerto pour piano op. 12 avait déjà vu le jour en 1954. Ensuite, débute une période intensément créatrice avec le premier Concerto pour violon et orchestre op. 17 de 1959 qui connaît un réel succès : il allie une parfaite construction à la profondeur de l’émotion et à une grande invention. Il est dédié à la mémoire de l’activiste démocrate Hana Weberova-Hlavsova, disparue prématurément. Dans le concerto, on ressent une bataille dont l’issue n’est guère optimiste ; son écriture nous fait partager une angoisse permanente, surtout dans le deuxième mouvement. Le Concerto pour violon n°2 est une commande de Josef Suk. Le Concerto pour trompette op. 36 a été écrit pour Maurice André.

Revenons au Concerto pour piano et orchestre op. 12 de 1954. A ce moment, le jeune compositeur commence à trouver sa voie, ayant assimilé l’influence de Stravinsky (voir op. 3, Concerto pour orchestre de chambre) ainsi que celle des autres grands compositeurs de la première moitié du XXème siècle comme Prokofiev, Bartók, Honegger, Hindemith et Martinů. Il se forge un langage dans lequel il n’oublie pas l’héritage de J. S. Bach et de toute l’histoire de la musique. Le résultat est ainsi cette forme de néo-classicisme en langage moderne. S’il connaît l’école de Vienne, il n’y trouve pas sa manière d’expression. Pas plus qu’il n’est séduit par les musiques expérimentales auxquelles il avait pourtant accès. Dans son cheminement compositionnel, Kalabis trouve sa voie créatrice à partir de ce Concerto. C’est grâce à sa propre inventivité qu’il se libère pour devenir à son tour un créateur authentique. Ce concerto a encore une autre histoire : c’est le cadeau de noces à sa fiancée Zuzana Růžičková !


Un domaine non abordé, l’opéra Viktor Kalabis n’a écrit aucun opéra, ce qui pour un compositeur tchèque est pour le moins étonnant, tant le genre semble inscrit dans les gènes des compositeurs de Bohême et de Moravie. Par contre, il a écrit pas mal de musique pour voix et/ou chœur. Citons les Cinq chants romantiques sur l’amour op. 38 ou encore Canticum Canticorum, cantate pour contralto, ténor, chœur mixte et orchestre de chambre, op. 65.

La musique de chambre La musique de chambre occupe une partie importante de la production de Viktor Kalabis. Très tôt, dès 1947 en effet, il se met à l’œuvre : Sonate n°1 pour piano op. 2 et la Sonate n°2 pour piano op. 4 suit en 1949. S’enchaînent alors son Quatuor à cordes n°1 op. 6. (1949 ), un Nonet n°1 op. 13, et un Quatuor à cordes n°2 op. 19. Ce quatuor en trois mouvements a son centre de gravité dans le deuxième mouvement. L’ensemble est conçu comme un grand arc se développant depuis l’adagio point de départ jusqu’au conflit dramatique de l’allegro molto pour revenir à une conclusion calme et lyrique – adagio. Les sept quatuors à cordes forment une série assez unique dans l’histoire de la deuxième moitié du XXème siècle. Le Quatuor n° 6 est écrit à la mémoire de Martinu. C’est une musique pleine d’invention, de caractère, tout à fait personnelle, un peu écartée des formes traditionnelles et qui reflète tous les aspects de la vie humaine. Le catalogue des œuvres de chambre montre la diversité des ensembles pour lesquels Kalabis a composé.

Viktor Kalabis nous a laissé une œuvre magistrale et nous le comptons parmi les grands compositeurs de la deuxième moitié du XXème siècle. Cela se confirme d’une part par le fait qu’il a reçu beaucoup de commandes de partout dans le monde et, d’autre part, que ses compositions sont aussi exécutées dans le monde entier. Et nous espérons que cela continuera. Son univers allie les deux éléments essentiels que sont un sens artistique développé au plus haut point et une habileté professionnelle accomplie, sans jamais tomber dans la facilité d’œuvres superficielles. Il reflète les joies et les convulsions de notre temps doublé d’un message clairement humaniste avec une grande puissance expressive. Le dynamisme de sa jeunesse aura duré jusqu’au bout. « J’avoue que j’aime beaucoup la musique de Kalabis et j’espère que sa musique sera découverte par de plus en plus de monde. » Karel Van Eycken - Gauthier Coussement


Catalogue, discographie, partitions et bibliographie Remarques : - La totalité des œuvres de Viktor Kalabis est accessible à la bibliothèque de l’Académie de Musique (Prague), la bibliothèque de prêt du Fonds de la Musique tchèque, des Archives de la Philharmonie tchèque, du Musée de la Musique tchèque (manuscrits et archives sonores) et aux Archives de la Radio tchèque (œuvres symphoniques). Le tout à Prague. On trouvera aussi douze références de partitions à la bibliothèque du Conservatoire de Paris (www.cnsmdp.fr) . A la page d’accueil, cliquez Médiathèque, puis Catalogue et faire la recherche sous Kalabis.

- Les musiciens désireux d’interpréter des œuvres de Viktor Kalabis peuvent solliciter l’aide –aussi financière- de la Fondation Viktor Kalabis & Zuzana Růžičková, Náměstí Kinských 3 – 150 00 Praha 5 (à l’adresse de la Fondation et de l’Institut Martinů) et par courriel : ales@martinu.cz Les œuvres de Viktor Kalabis comptent plus de 80 numéros d’opus et sa discographie est effectivement assez vaste pour attester de la reconnaissance internationale.

- Jiří Pilka est l’auteur d’un portrait de Viktor Kalabis paru en 1996 aux éditions ACADEMIA (en tchèque).

- Un catalogue commenté des œuvres de Viktor Kalabis existe sous la plume de Jaroslav Šeda à la Bibliothèque Municipale de Prague, département Musique, Musée de la Musique tchèque. (2 volumes, en tchèque).

- Le site www.musica.cz/kalbis/kalabis/htm fournit une courte biographie en tchèque et en anglais de Kalabis et surtout le catalogue complet de ses œuvres avec mention des minutages et de l’éditeur.

- www.di-arezzo.com propose aussi des partitions de plusieurs éditeurs.


Enfin, voici quelques œuvres, dont certaines ne sont pas disponibles en enregistrement :

Symphonie n° 1 op. 14 Ouverture pour grande orchestre op. 7 Suite Festival de Strážnice pour grand orchestre op. 9 Concerto pour violoncelle et orchestre op. 8 Concerto Hommage à Stravinsky pour orchestre de chambre op. 3 Nonet n° 1 op. 13 Classical Quatuor à cordes n° 1 op. 6 Suite pour hautbois et piano op. 11 Suite pour clarinette et piano op. 55 Variations pour cor et piano op. 31 Sonate pour piano n° 1 op. 2 Sonate pour piano n° 2 op. 4 Intrada, Aria e Toccata pour piano op. 41 Fresque symphonique pour orgue op. 22 Réminiscences pour guitare op. 46 La Guerre, cantate op. 45 Le Mariage des oiseaux op. 5 (voix et piano) The Dawn, pour chœur op. 51 Automne, pour chœur op. 60 Singing a song pour choeur d’enfants, flûte et hautbois op. 40 Trois chœurs d’enfant avec piano op. 47 Rondo dramatico pour violoncelle solo Studance pour piano Quatre pièces pour flûte et clavecin Six pièces pour les plus jeunes pianistes


Discographie non exhaustive

LP : Symphonie n° 2 Sinfonia Pacis, op. 18 Supraphon ST 50592 (+ Miloslav Ištvan : Ballad of the south) Orchestre Symphonique Tchécoslovaque / Martin Turnovský

Symphonie n° 3 pour grand orchestre op. 33 Panton 11 0349 H (+ Jan Hanuš : Musica Concertante) Philharmonie Tchèque / J. Bělohlávek

Symphonie n° 4 pour grand orchestre op. 34 Supraphon ST 41 10 1784 (+ Josef Boháč : Suita Drammatica) Philharmonie Tchèque / Zdeňek Košler

Symphonie Fragment n° 5 pour grand orchestre op. 43 Panton ST 8110 0126 (+ Jan Hanuš : Symphonie n° 6) Philharmonie Tchèque / Václav Neumann

Variations Symphoniques op. 24 Panton ST 81 0830 1031 (+ Otmar Mácha : Variations sur un thème et la mort de Jan Rychlík Iša Krejčí : Symphonie n° 1) Orchestre Symphonique de Prague (FOK)/ Miloš Konvalinka

Two Worlds, musique de ballet pour grand orchestre (d’après Alice in Wonderland) Panton ST 81 10 0373 G (+ Iša Krejčí : Sérénade pour orchestre) Philharmonie Tchèque / Jiří Bělohlávek Il en existe un film avec le Ballet de Chambre de Prague.

Concerto per grande orchestra (1966) Supraphon ST 1 10 1411/2 (+ Zdeňek Lukáš : Symphonie n° 4 Jindřich Feld : Symphonie n° 1 Emil Hlobil : Concerto Filarmonico) Philharmonie Tchèque / Ladislav Slovák

Diptych pour cordes op. 66 Panton ST 81 0838 (+ Otomar Kvěch : R.U.R. Jiří Teml : Symphonie n° 2) Orchestre de Chambre Suk / Josef Vlach

Concerto pour piano et orchestre Supraphon ST 1 10 1680 (+ Josef Páleníček : Concerto n° 3 pour piano et orchestre) Emil Leichner, piano Orchestre de Chambre de Prague / Jiří Kout

Concerto pour clavecin et cordes op. 42 Supraphon Kvadro 1410 2755 QG (+ Zdeňek Šesták : Concerto pour orchestre à cordes) Zuzana Růžičková, clavecin Orchestre de chambre de Prague / Viktor Kalabis

Concertino pour basson et instruments à vent op. 61 Panton ST 8111 0538 (+ Oldřich Semerák : Musique pour quartetto Zdeňek Lukáš : ‘2+2’ Sonare per quattro strumenti Ivan Kurz : Deux ‘Ja’ – Duo pour deux violons) Harmonie de la Philharmonie Tchèque.

Concerto pour violon et orchestre n° 1 op. 17 Panton ST 8110 0467 (+ J. B. Foerster : Concerto pour violon n° 2) Petr Škvor, violon Orchestre Symphonique de Prague (FOK) / Viktor Kalabis

Concerto pour violon n° 2 op. 49 en un mouvement Supraphon ST 1110 3035 ZA (+ Ladislav Kubík : Concerto pour violon et orchestre en un mouvement) Josef Suk, violon Philharmonie Tchèque / Wolfgang Sawallisch

Concerto pour violon n° 2 op. 49 Panton ST 81 0950 1011 (+ Miloslav Kabeláč : Metamorphoses n° 2 pour piano et orchestre op. 58) Ivan Ženatý, violon Orchestre Symphonique de Prague (FOK) / Jiří Bělohlávek

Quatuor à cordes n° 2 op. 19 Panton ST 1111 3613 G (+ Ladislav Kubík : quatuor à cordes en un mouvement Vladimir Sommer : Quatuor à cordes en ré mineur) Quatuor Panocha

Quatuor à cordes n° 2 op. 19 Supraphon SUA ST 58855 (+ Pavel Borkovec : Quatuor à cordes n° 5) Quatuor Vlach

Quatuor à cordes n° 5 op. 63 Panton ST 8111 0623 (+ Vladimir Svatoš : quatuor à cordes n° 2 Štěpan Lucký : Quatuor à cordes (en 1 mouvement) Quatuor Kroft

Piano trio op. 39 Supraphon ST 1 11 2170 Josef Suk, Josef Chuchro et Jan Panenka Six two-part Canonic Inventions for harpsichord op. 20 Zuzana Růžičková Sonate pour violon et clavecin op. 28 Josef Suk, Zuzana Růžičková

Petite musique de chambre pour quintette à vent op. 27 Supraphon ST 1 11 1426 (+ Jindřich Feld : Quintette n° 2 Lubor Bárta : Quintette n° 2 Oldřich Flosman : Sonata pour quintette à vent et piano) Quintette à vent de Prague + Josef Hála, piano

Canticum Canticorum, cantate pour alto, ténor, chœur de femmes et petit orchestre op. 65 Panton ST 81 0923-1 211 (+ Zdeňek Lukáš : To plant a tree (6 chansons)

  Václav Felix : Open Letters op. 67 (5 choeurs mixed)

Luboš Sluka : At the end of the millenium (3 choeurs mixed) Ctirad Kohoutek : Kissing Bread (Scherzo pour choeur mixed) Marga Schimel, alto ; Aldo Baldin, ténor ; Göchinger Kantorei ; Stuttgarter Kammer-Orchester ; Helmut Rilling

Cinq chansons romantique d’amour (texte : R. M. Rilke) Supraphon ST 1112 2455 G (+ Petr Eben : Chansons) Ernst Haefliger, ténor Orchestre de Chambre Tchèque / Viktor Kalabis

Concerto pour trompette et orchestre op. 36 SU 1192035

Petite musique pour cordes op. 21 SU 8355

Nonet n° 2 op. 44 SU 8111 0097

Octuor pour instruments à vent op. 50 PA 1119 2736

Divertimento pour quintet à vent op. 10 SU 5484

Sonate pour violon et clavecin op. 28 SU 1112 1706

Sonate pour violoncello et piano op. 29 PA 11 0490

Sonate pour clarinette et piano op. 30 PA 11 0231

Sonate pour trombone et piano op. 32 SU 1119 1053

Sonate n° 3 pour piano op. 57 SU 1119 3549

Akcety, pour piano op. 26 SU 019 0557

Trois polkas pour piano op. 52 SU 1119 2934

Tri kusy pour flûte solo op. 35 PA 11 0439

Svitani, pour chœur de femmes op. 51 PA 8112 0190


CD

(plusieurs enregistrements ont été transférés sur CD)

Concerto pour clavecin et orchestre à cordes op. 42 Supraphon SU 3736-2 911 Zuzana Růžičková, clavecin Orchestre de chambre de Prague / Viktor Kalabis

Concerto pour violon et orchestre n° 1 Petr Škvor, violon Orchestre symphonique de Prague / Viktor Kalabis

Cinq chansons romantique d’amour op. 38 Ernst Haefliger Orchestre de chambre Tchèque / Viktor Kalabis

Variations Symphonique pour grand orchestre op. 24 Philharmonie Tchèque / Václav Neumann

Symphonie n° 3 Panton 81 9027 2 011 Orchestre Symphonique de Radio Prague / Jiří Bělohlávek Concerto pour violon et orchestre n° 2 Josef Suk, violon Philharmonie Tchèque / Wolfgang Sawallisch

Concerto pour grand orchestre op. 25 Philharmonie Tchèque / Ladislav Slovák

Symphonie n° 3 pour grand orchestre op. 33 Harmonia Mundi PR 255 002 CM 210 Orchestre Symphonique de Radio Prague / Jiří Bělohlávek Tristium, Fantaisie concertante pour alto et cordes op. 56 Lubomír Malý, alto Orchestre de chambre slovaque / Bohdan Warchal

Symphonie Fragment n° 5 pour grand orchestre op. 43 Orchestre Symphonique de Radio Prague / Jiří Kout

Bajka (Fable), musique de ballet pour orchestre de chambre op.59 Philharmonie de chambre de Pardubice / Petr Škvor

Tristium op. 56 Arco Diva UP 0097 – 2 131 (+ Jindřich Feld : Sonate pour flûte (+ orch.) Musique concertante pour flûte, alto, harpe et cordes

  Zdeňek Lukáš : Musique pour harpe et cordes)

Jitka Hosprová, alto Orchestre de chambre de Prague / Antonín Hradil

Tristium op. 56 Artesmon AS 720 – 2 –Chvala violy (+ Klement Slavický : Rapsodie pour alto solo Zdeňek Lukáš : Sonate pour alto solo Petr Eben : Rorate Coeli Jan Peruška, alto) Petite Philharmonie Tchèque / Jan Kucera

Symphonie n° 2 op.18 Sinfonia Pacis pour grand orchestre Harmonia Mundi PR 250 011 CM 201 Orchestre symphonique de Prague (FOK) / Václav Smetáček (+ W. Lutoslawski : concerto pour orchestre B. Britten : Cantata Misericordium)

Diptych op. 66 pour cordes MD + G L 3317 Orchestre de chambre Suk / Josef Vlach (+ Leoš Janáček : Suite pour cordes Bohuslav Martinů : Partita et Serenata II)

Quatuor à cordes n° 3 op. 48 Panton 71 0440-2 Talich quartet Quatuor à cordes n° 4 op. 62 ad honorem J. S. Bach Doležal Quartet Quatuor à cordes n° 5 op. 63 à la mémoire de Marc Chagall Kroft Quartet Quatuor à cordes n° 6 op. 68, à la mémoire de Bohuslav Martinů Martinů Quartet

Aquarelles pour clavecin op. 53 Nibiru 0138 2131 Preludio, Aria e Toccata per clavicembalo ‘I Casi di Sisyphos’ Zuzana Růžičková, clavecin (+ Bohuslav Martinů : Sonate ; Deux pièces ; Deux impromptus Jan Rychlík : Ommaggi Gravicembalistici Peter Mieg : Pour le clavecin Béla Bartók : 3 Danses bulgares du cycle Mikrokosmos)

Sonate pour violon et piano op. 58 Panton 81 1398 2 131 Ivan Ženatý, violon ; Milan Langer, piano) Hallelujah (Psaume 150) pour violon et piano, troisième partie des ‘Trois fresco’s de l’Ancien Testament, ensemble avec Petr Eben et Oldřich Korte (*) Antonin Novák, violon ; Jaroslav Šaroun, piano (+ Oldřich Korte : Philosophical Dialogues ; Elihu contra Job (*) Petr Eben : Sonatina Semplice ; Saul et la prophétesse à En Dor (*)

Ludus pour quatuor avec piano op. 82 Arcodiva Stereo UP 0027-2- 131 Martinů Piano Quartet (+ Bohuslav Martinů : Quatuor avec piano n° 1 Karel Husa : Variations pour violon, alto, cello et piano)

Six two-part cononical Inventions op. 20 pour clavecin AMU 2000 (1 – 4) Czech Radio Licence HF 0006-2131 (+ Jiří. Gemrot : Sonata per cembalo Lubor Bárta : Sonata Milan Slavický : Coming together 1 Jiří Teml : Diptych Bohuslav Martinů : Sonata Petr Eben : Sonata) Giedré Lukšaité-Mrázková.





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