- Vallée du Costour
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La vallée du Costour[1] est une vallée située sur les communes de Guipavas et du Relecq-Kerhuon dans le département du Finistère en Bretagne.
Le gestionnaire de cette vallée est la communauté urbaine Brest Métropole Océane (BMO). Située à l'Est de la ville de Brest et au Nord de la plage du Moulin-Blanc. Elle est parallèle au Vallon du Stang-Alar[2].
Sommaire
Géographie
À cheval sur les communes du Relecq-Kerhuon et de Guipavas, la vallée du Costour a une superficie est de 39 hectares etest orientée Nord-Sud. Le propriétaire de cette vallée est la commune de Guipavas pour la plus grande partie et la commune du Relecq-Kerhuon pour la plus petite partie. On peut y accéder soit par l'allée du Candy (au Nord) ou par la rue du Candy (au sud).
Histoire
La poudrerie du Moulin-Blanc
La vallée du Costour abrita l'une des plus grandes poudreries de France, créée en 1876 sous l'impulsion du président Mac-Mahon et de la Marine nationale. La situation géographique de la vallée s’avéra idéale pour y implanter cette industrie, non loin de Brest, mais assez distante de celle-ci en cas d’explosion. La plage du Moulin-Blanc, ainsi que la proximité de la voie ferrée étaient des atouts supplémentaires. Cette poudrerie fut dirigée un temps au début du XXe siècle alternativement par Albert Louppe et Léopold Maissin, deux personnalités connues entre lesquelles éclata de vives polémiques lors du "Scandale des poudres" entre 1907 et 1910.
Article détaillé : Albert Louppe.Article détaillé : Léopold Maissin.En 1914, elle produisait 1 233 tonnes de coton-poudre, pour arriver en 1917 à 14 112 tonnes. D’autres productions comme la nitroglycérine et la dynamite y furent encore fabriquées.
Les employés de la poudrerie avaient une espérance de vie assez courte, due aux vapeurs toxiques qu’elle dégageait. Lors de la Première Guerre Mondiale, 3000 personnes y travaillaient. La fabrication des matières explosives était réalisée dans la vallée, d’autres ateliers se trouvaient sur la plage du Moulin-Blanc.
La poudrerie fut sabotée le 18 juin 1941 pour éviter qu'elle ne tombe au mains des Allemands. Après la Deuxième Guerre mondiale, la société Marc s’y installa pour exploiter la carrière dont les pierres extraites servirent à la reconstruction de Brest. Elle fut exploitée de 1950 jusqu’aux années 1970.
La "rue des Poudriers" dans le quartier Sainte-Barbe du Relecq-Kerhuon et quelques édifices dans la vallée du Costour rappellent la présence de la Poudrerie en ces lieux[3].
Un ancien terrain vague devenu un espace vert
La vallée du Costour est un espace naturel de 39 hectares, et même de 119 hectares si on lui ajoute les prairies et champs avoisinants[4].
Une association, "Costour poumon vert en Finistère"[5] milite pour la préservation de cet espace naturel semi-sauvage, qui fournit aussi 15% de l'eau potable consommée par l'agglomération brestoise en raison du plan d'eau existant (une ancienne carrière) et pour une urbanisation contrôlée sur les plateaux avoisinants.
Biotope
La faune
Chevreuil, blaireaux, renard commun, pouillot véloce, geai, héron, aigrette, mésange, pinson des arbres, pivert, carabe à reflets d'or (espèce protégée), escargot de Quimper (espèce protégée), etc.
La flore
Il s'y trouve beaucoup d'espèces endémiques à la région.
Notes et références
Voir aussi
Catégories :- Géographie du Finistère
- Brest
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