- Télescope Samuel Oschin
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Samuel Oschin Schmidt Telescope
Télescope de Schmidt de 48 pouces, soit 122 cm, d'ouverture et de rapport d'ouverture F/D 2,5, installé à l'observatoire du Mont Palomar
Sommaire
Les débuts
Cet instrument fut mis en projet avec le reste des fonds et la technologie ayant servi pour le vénérable télescope Hale de cinq mètres de diamètre. Le miroir a été coulé par la société Corning et la lame correctrice l'a été à Pasadena. Il fut mis en service en septembre 1948 et est le plus grand télescope de Schmidt à cette époque.
La Palomar Observatory Sky Survey
En 1949, avec la contribution de la National Geographic Society, il commença à astrophotographier l'hémisphère Nord jusqu'à la latitude -30°. Les plaques photographiques utilisées étaient à la fois sensibles dans les longueurs d'ondes bleues et rouges. Ce travail connut sous le nom de Palomar Observatory Sky Survey (ou POSS I) servit à imprimer un atlas de référence pour les observatoires du monde entier lors de leurs travaux d'observation. Sa magnitude limite est de +21 et son échelle est de 53,6 mm par degré. Ce même atlas servit de base à l'établissement du catalogue astronomique Guide-Star Catalogue (ou GSC) qui sert à orienter le télescope spatial Hubble.
POSS II
En 1985, une seconde Sky Survey commença pour s'achever en 2000, mais en avec des plaques beaucoup plus sensibles fournies par Eastman Kodak. Ce travail fut fait en collaboration avec les télescopes de Schmidt de l'observatoire de Siding Spring et de l'observatoire de La Silla. Il prit 897 photographies dans chacune des trois couleurs utilisées (rouge, bleu et infra-rouge). Ce travail donna :
- le DPOSS (Digitalized Palomar Observatory Sky Survey).
- le catalogue astronomique Guide Star Catalogue servant à pointer le télescope spatial Hubble : 19 millions d'étoiles.
- le catalogue astronomique United States Naval Observatory (USNO-B) : 1 milliard d'étoiles et 50 millions de galaxies.
Ces trois travaux servent à présent de référence et servent à vérifier les nouvelles découvertes et à déterminer des orbites précises pour les objets en mouvements
2000 : La modernisation
À l'aube du nouveau millénaire et cinquante années de bons et loyaux, le télescope Oschin abandonna l'astrophotographie argentique pour le numérique. Il reçut une caméra CCD de 161 Mpixels nommée QUEST[1], pour Quasar Equatorial Survey Team, dont le but est la recherche de quasars sur l'équateur céleste.
Cet instrument est formé de 112 capteurs CCD de 2 400 x 600 pixels (chaque pixels fait 13µ x 13µ) disposés en quatre rangée de 28 (9 600 x 16 800 pixels)[2]. Cette caméra photographie le ciel dans huit couleurs. Cette caméra est à l'origine de la découverte de Sedna et de (136199) Éris.
Anecdote
La revue Astronomie Magazine[3] présenta la caméra QUEST comme « La plus grande CCD astro du monde est au Palomar »[4]. Le mois suivant, une actualité intitulée « Mega Prime : la taille, ça compte » disait :
« Dans notre précédent numéro, nous étions (trop) confiant dans le communiqué de presse de l'observatoire du Palomar, qui se targuait de posséder la plus grande CCD du monde… ils avaient oublié… la Mega Prime du CFHT, le Canada-France-Hawaï Telescope. Cette monstrueuse CCD… de 340 mégapixels ![5] »Annexes
Notes et références
- ↑ Palomar/Quest Documentation - Camera Dewar
- ↑ (en) The Quest Large Area Camera Overview
- ↑ Le site de la revue Astronomie Magazine
- ↑ Astronomie Magazine N°49 - sept. 2003, « On en parle », p. 11
- ↑ Astronomie Magazine N°50 - oct. 2003, « On en parle », p.11
Articles connexes
- Observatoire du Mont Palomar
- Observatoire de Siding Spring
- Observatoire de La Silla
- Digitized Sky Survey
Liens externes
Catégorie : Instrument astronomique
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