Tunnel de base du Mont d'Ambin

Tunnel de base du Mont d'Ambin
Type	ferroviaire
Traversée	Alpes
Altitude	580 m
Trafic	TGV,Fret
Diamètre	8,4 m
écartement	standard
Longueur du tunnel	57 km[notes 1],[1]
Nombre de tubes	2
Nombre de voies par tube	1
Début des travaux	projet
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Le tunnel de base du Mont d'Ambin est l'ouvrage majeur du projet de ligne de ferroviaire entre Lyon et Turin. Il porte son nom de l'un des sites où ont été effectué les premiers forages (Vallée d'Etache) à côté du Mont Ambin situé sur la commune de Bramans Val d’Ambin à la frontière italienne. Les premiers travaux de reconnaissance ont démarré côté français en 2002 avec l'excavation de la descenderie de Villarodin-Bourget/Modane, puis de Saint-Martin-la-Porte (2003) et La Praz (en 2005).

Caractéristiques

Ce tunnel de près de 57 km sera, à son ouverture, l'un des plus grands tunnels ferroviaires au monde avec le tunnel de base du Gothard (57 km), le tunnel de base du Brenner (55 km), en construction, le tunnel du Seikan (54 km), et le tunnel sous la Manche (50 km).

Les portails sont situés côté français à proximité de Saint-Jean-de-Maurienne et côté italien à proximité de Suse.

Le coût de la partie commune franco-italienne (de Saint Jean-de-Maurienne à la basse vallée de Suse) est estimé à 9 975 M€ (valeur actualisée à janvier 2010 sur la base d'un nouveau tracé en Italie), porté par des financements français, italiens et européens.

L'ouvrage d'art pourra être emprunté conjointement par des trains de marchandises, d’autoroute ferroviaire et des TGV. Il rencontre une opposition assez forte dans le Val de Suse, où les travaux sont accusés d'occasionner des dégagements de poussières d’amiante et d’uranium (voir l’article NO TAV).

Financement

Le projet est financé principalement par l'Italie, la France et l'union européenne. La phase d'étude et de travaux entre 2001 et 2011 a coute 842 millions d'euros financés à 40% par l'UE.

Un memorandum signé le 5 mai 2004 a prévu un partage des frais à 63% pour l'Italie et 37% pour la France (pour arriver à un partage 50-50 des coûts sur la liaison Lyon-Turin dont la plus grande partie est en France) Cet accord sera rediscute en 2011 suite à des modification dans le trace de la liaison lyon Turin à l'est du tunnel. L'UE prévoit une dotation de 671,80 millions d'euros pour un financement global de 2,1 milliard d'euros pour la période 2007-2013.

Le chantier

En 2010 Les plan prévoyait de forer le tunnel a partir des deux extrémités et de 3 points intermédiaires, tous situés en France:

• Saint Martin-la-porte
• La Praz
• Modane

Des galeries de reconnaissance ont été creusées depuis la surface vers ces points entre 2002 et 2010. La pente maximale de ces galeries est de 12%, pente requise à cause de la profondeur du tunnel.

Le schéma prévoit une attaque à l'explosif entre le portail ouest et un peu à l'est de Saint-Martin et à l'ouest de la Praz. Le reste se fera principalement au tunnelier.

La durée d'excavation du tunnel est estimée à 7,5 ans (travaux préparatoires inclus). Le chantier total doit faire environ 10 ans répartis de la façon suivante^[2],[4]:

• 1 an de travaux préliminaires
• 7 ans de génie civil (à cheval de 6 mois sur la période de travaux préliminaires)
• 3 ans et 9 mois d'équipement (entame deux an et un trimestre avant la fin des travaux de génie civil)
• environ 1 an pour les essais

Notes et références

Notes

Réferences

Voir aussi

Liens internes

• Liste des tunnels
• Liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin
• Tunnel de Bussoleno

Liens externes

• (fr)Site officiel du projet de la ligne Lyon-Turin
• (fr)Page du site officiel sur le tunnel
• (fr)Page sur le site Structurae

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