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Trévires
Les Trévires (latinisé en Treveri) étaient un puissant peuple celte, appartenant au groupe belge, localisé dans l’est de Gaule (Gaule belgique selon la terminologie des auteurs romains).
Sommaire
Localisation
Le territoire des Trévires couvrait approximativement l’actuel Luxembourg et les régions avoisinantes[1], il couvrait l'espace compris entre les Ardennes et le Rhin. Ils avaient pour voisins les Rèmes à l’ouest, les Médiomatrices au sud, les Vangions à l’est, les Ubiens et les Éburons au nord.
- Leur capitale était l’oppidum de Titelberg (ou Tietelberg, Tetelberg), installé sur un mont dominant la vallée de la Chiers, près de l’actuelle frontière avec la France et dont les premiers vestiges (un mur analogue au murus gallicus) pourraient remonter au Ve siècle av. J.-C.. Des fouilles menées au XXe siècle ont révélé des matériaux d’époques hallstattienne, laténienne et, plus tardivement, gallo-romaine.
- Les autres oppida (qui sont également des sanctuaires) seraient : Wallendorf, Kastel, le Martberg, le Donnersberg.
- C’est le territoire des Trévires que se trouve le Hunnenring (improprement appelé le « rempart des Huns ») à Otzenhausen. Il s’agit d'une enceinte dont le début de la construction date de la fin de la période de Hallstatt (Ve - VIe siècle av. J.-C.) à vocation défensive contre les peuples germains[2].
- Augusta Treverorum (l'actuelle Trèves est la capitale à l’époque gallo-romaine. On y trouve la Porta Nigra.
La Guerre des Gaules
Les Trévires sont mentionnés à de nombreuses reprises dans les Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules César.
Au début de l'intervention romaine en Gaule, les trévires servent d'abord de cavalerie auxiliaire à César[3]. Ils deviennent peu à peu menaçants [4], en 54 av. J.-C.
Indutiomaros, chef du parti anti-romain, parvient à éliminer son rival pro-romain, Cingétorix, en 54 av. J.-C. et prend la tête de la résistance aux Romains. Indutiomaros meurt lors d'une escarmouche[5], puis ses troupes sont battues[6]. Cingétorix est raffermi sur le trône. Les Trévires ne participeront pas à l'armée de secours d'Alésia en 52 av. J.-C..
Article connexe
Sources
- Venceslas Kruta, Les Celtes, Histoire et Dictionnaire, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 2000, (ISBN 2-7028-6261-6) ;
- Danièle & Yves Roman, Histoire de la Gaule, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1997, (ISBN 2-7028-1646-0)) ;
- John Haywood (intr. Barry Cunliffe, trad. Colette Stévanovitch), Atlas historique des Celtes, éditions Autrement, Paris, 2002, (ISBN 2-7467-0187-1).
- Consulter aussi la bibliographie sur les Celtes et la bibliographie de la mythologie celtique.
Wikisource
Notes
- ↑ Venceslas Kruta, Les Celtes, Histoire et Dictionnaire, page 844.
- ↑ Les fortifications celtes du « Hunnenring » d'Otzenhausen.
- ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre II, 24
- ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre V, 2.
- ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre V, 58.
- ↑ Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VI, 7-8.
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