- Travailleur à bec rouge
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Travailleur à bec rouge Quelea quelea Classification (COI) Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Aves Ordre Passeriformes Famille Ploceidae Genre Quelea Nom binominal Quelea quelea
(Linnaeus, 1758)Statut de conservation UICN :
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sont disponibles sur CommonsLe Travailleur à bec rouge (Quelea quelea), aussi appelé Quéléa est une espèce de petit passereau de la famille des Ploceidae incluse actuellement dans la vaste famille des Passeridae. Il est sans doute l’oiseau le plus représenté au monde avec une population estimée à 1 milliard et demi d’individus. Il vit en Afrique subsaharienne, en colonies très denses. On le désigne comme une cause de certains dégâts dans les rizières. Son nom local de mange-mil parle de lui-même.
Sommaire
Morphologie
C'est un petit oiseau mesurant 12 à 13 cm de long[1], pour un poids compris entre 15 et 20 g.
En dehors de la période de reproduction, il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Mâle et femelle ont un plumage discret brun et beige, ressemblant aux moineaux[1], avec un sourcil blanc et la poitrine tachetée[2].
À l'approche de la saison nuptiale, le mâle mue pour revêtir sa livrée nuptiale. Il prend une teinte vieux rose, avec les parties supérieures brunâtres[3]. Il a également un masque noir sur la face, couvrant lores, menton, joues et couvertures auriculaires. Capuchon et poitrine changent aussi de couleur, variant du jaunâtre au rouge éclatant selon les individus[1]. Chez la femelle, seul le bec change de couleur, passant du rouge au brun-jaune.
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Femelles, avec le bec jaune et le plumage cryptique.
Écologie et comportement
Relations inter et intraspécifiques
C'est un oiseau nomade, errant, et se déplaçant en grandes colonies constituées de milliers, voire de centaines de milliers[3] d'individus. En un endroit donné, une seule nuée de ces oiseaux peut mettre jusqu'à 5 heures pour passer. Il niche dans les arbres en grands groupes, sur un espace réduit[3].
Régime alimentaire
C'est un oiseau principalement granivore, mais aussi insectivore et herbivore. Il chasse en groupe et cause d'énormes dégâts aux cultures africaines[4], ce qui lui vaut d'être souvent comparé aux criquets. Il ravage plantations de blé, d'avoine, de mil, de sorgho et de riz.
Pour trouver leur nourriture, ces oiseaux peuvent parcourir des dizaines de kilomètres par jour sans se fatiguer, voire migrer à la recherche de ressources plus abondantes.
Chant
Son chant est un gazouillis grinçant[3].
Reproduction
La saison de reproduction commence avec celle des pluies, donc à différentes périodes selon la zone. Au nord-est par exemple, la saison de reproduction commence aux alentours du début de novembre. Les mâles ne construisent que la moitié d'un nid, ovoïde, faite d'herbe et de paille. Après que la femelle a examiné la construction et que l'accouplement s'est produit, le couple termine la construction du nid. La femelle pond 2 à 4 œufs bleu clair, qu'elle couve 12 jours. Les jeunes sont d'abord nourris de chenilles et d'insectes, riches en protéine, puis ils passent à un régime granivore. Leurs plumes poussent et ils deviennent indépendants au bout de deux semaines passées au nid. Ils sont sexuellement mûrs au bout d'un an, mais beaucoup de femelles meurent avant, laissant de nombreux mâles célibataires.
Longévité
Dans la nature, le Travailleur à bec rouge vit 2 à 3 ans[1], mais en captivité il peut vivre de 5 à 8 ans[5].
Répartition et habitat
Distribution géographique
C'est une espèce africaine, que l'on trouve depuis le sud du Sahara, dans la quasi-totalité de l'Afrique, à l'exception des forêts équatoriales, c'est-à-dire du pourtour du Golfe de Guinée (Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée, Nigéria). Il est également absent de la province du Cap, à l'extrême sud du continent africain.
Habitat
Il habite les steppes et les savanes africaines, souvent près des points d'eau. Il n'a pas peur de s'installer près des habitations humaines.
Systématique
Sous-espèces
Trois sous-espèces sont reconnues[6] :
- Q. q. quelea (Linnaeus, 1758)
- Q. q. aethiopica (Sundevall, 1850), de protonyme Ploceus aethiopicus
- Q. q. lathami (Smith, 1836), de protonyme Loxia lathamii
On peut aussi trouver Quelea quelea spoliator Clancey, 1960, actuellement considérée comme invalide.
Menaces et conservation
Avec une population mondiale record estimée à 1,5 milliards d'individus[7], cette espèce est classée par l'UICN en LC (Préoccupation mineure)[8]. Sa mortalité est très forte, puisque l'espèce est une plaie pour l'agriculture, mais même si des mesures considérables sont mises en œuvre (dynamitage des nids des colonies, utilisation de poisons à base d'organophosphates) et qu'il en est tué des millions chaque année[1], leur nombre ne diminue pas significativement.
Voir aussi
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Red-billed Quelea » (voir la liste des auteurs)
Références taxinomiques
- Référence Alan P. Peterson : Quelea quelea dans Passeriformes (en)
- Référence Avibase : Quelea quelea (+répartition) (fr+en)
- Référence ITIS : Quelea quelea (Linnaeus, 1758) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Quelea quelea (en)
- Référence NCBI : Quelea quelea (en)
Liens externes
- Référence Oiseaux.net : Sylvia curruca (+répartition) (fr)
- Référence UICN : espèce Quelea quelea (Hartlaub, 1880) (en)
Notes et références
- Référence Oiseaux.net : Sylvia curruca (+répartition) (fr)
- (fr) tisserin, sur Larousse.fr
- (fr) Christian Bougerol et Pierre Rousselet-Blanc (préf. Philippe de Wailly, ill. F. Valchamino, G. Houssemaine), Larousse des oiseaux de cage et de volière, Paris, Éditions Larousse, 1975, 120 p. (ISBN 2-03-014853-9), p. 108
- (fr) Nigéria : invasion des quéléas, des centaines de fermes dévastées
- (fr) TRAVAILLEUR A BEC ROUGE, sur tousvosanimaux.com
- Référence Avibase : Quelea quelea (+répartition) (fr+en)
- (en) WEAVER BIRD NATURAL HISTORY, sur junglephotos.com
- Référence UICN : espèce Quelea quelea (Hartlaub, 1880) (en)
Catégories :- Statut UICN Préoccupation mineure
- Ploceidae
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