- Torture des organes genitaux masculins
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Cock and ball torture
La torture des organes génitaux masculins (ou plus familièrement torture de couilles ) (traduction de l'anglais cock and ball torture ou, en abrégé,CBT) désigne un ensemble de procédés appliqués en particulier par les adeptes de BDSM qu'il s'agisse d'agressions physiques par brûlures infligées aux organes génitaux masculin par de la cire chaude (généralement obtenue à partir d'une bougie), de « fessée » administrée aux mêmes organes, d'écrasement des testicules pouvant aller jusqu'à leur rupture, flagellation des parties génitales, sondage urétral, électro-stimulation érotique voire l'électro-torture, chatouillements, coups de pieds sur les testicules, etc. Comme toutes tortures, la liste n'est pas exhaustive et n'a de limites que l'esprit imaginatif humain. Cet article présente les tortures les plus connues ainsi qu'un cas particulier qui s'y rattache : le takameri japonais.
D'une pratique régulière ou d'une utilisation dans le cadre d'une punition, ces supplices ne sont pas l'apanage du sadomasochisme. Au Moyen Âge, certaines tortures visaient les organes génitaux, que ce soit lors des interrogatoires de l'Inquisition ou les condamnations à mort pour trahison en Angleterre avec l'émasculation selon le rite du « Hanged, drawn and quartered ».
Ces pratiques qui consistent à tourmenter le scrotum et les testicules d'un partenaire, sont généralement associées à un jouet sexuel. Sous ce terme, on peut en fait distinguer des pratiques anodines qui provoquent une simple douleur éventuellement associée à une excitation considérée comme agréable et la torture proprement dite, réellement douloureuse qui s'adresse à une clientèle aux exigences plus extrêmes.
Sommaire
Le Tamakeri
Le tamakeri (玉蹴り)(lit. coups de pieds dans les couilles) est une forme de fétichisme sexuel qui émaille les films pornographiques et les films d'horreur japonais (ex. : le film Busted Balls). le partenaire dominant (en général une femme) montre sa supériorité en tenant les testicules du partenaire dominé à sa merci dans le but de lui faire exécuter ses instructions. Elle lui boxe les testicules comme elle le ferait pour un punching ball, et/ou lui expédie coups de pied et/ou de genoux sur les organes génitaux. Elle peut aussi saisir les testicules et les écraser douloureusement entre ses doigts et/ou leur faire effectuer un certain nombre de tour de spire[1].
Erika Nagaï, une actrice spécialisée du genre, se sert des ses connaissances en arts martiaux pour envoyer des coups de genoux et/ou des coups de pieds dans les testicules de ses partenaires.
Les vidéos de tamakeri satisfont pleinement le penchant qu'ont certains hommes pour le sadomasochisme à l'égard de la gent masculine. L'idée d'avoir leurs propres testicules pressés, écrasés et tordus les stimulent sexuellement (tout au moins tant qu'il s'agit d'amusement…) Le tamakeri, exécuté dans le cadre de films pornographiques, est suivi par des scènes de sexe, ce qui sous-entend que l'acteur soit exceptionnellement viril[1].
Ce genre plaît surtout aux hommes mais aussi à certaines femmes au Japon et ailleurs. Les actrices de ce genre de films sont de jeunes mannequins au chômage ou bien des actrices confirmées qui n'interprètent qu'occasionnellement de tels rôles comme c'est le cas, par exemple, d'Erika Nagaï qui en a fait une spécialité. Les acteurs sont, par contre, souvent d'authentiques masochistes candidats pour tourner dans ce type de vidéos[1].
Les différentes tortures
- Les ballstretchers (littéralement « étireur de couilles »)
- Ce sont généralement des anneaux en métal, cuir, latex ou matières plastiques. Ils se positionnent à la base du scrotum qu'ils permettent d'étirer d'une distance de 2 à 9 cm.
Certains de ces ballstretchers sont fixés avec des vis, ce qui intensifie la douleur. Il peuvent également être associés à des poids (quelques centaines de grammes à 2 kg[réf. nécessaire]) qui pèseront sur les testicules[2].
- Les « séparateurs »
- généralement associés à un cockring, sont formés d'anneaux se plaçant de telle façon qu'une pièce métallique s'intercale entre les deux testicules, séparant ainsi le scrotum en deux parties distinctes.
- Les « parachutes »
- sont des cônes de cuir (le plus souvent), de métal ou de latex qui s'accrochent à la base du scrotum via des lanières. Ils comportent de trois à quatre courtes chaines qui peuvent servir de points d'attache à des poids. Sa ressemblance avec le parachute aérien est évidente et l'origine du nom ne l'est pas moins. Les parachutes sont essentiellement décoratifs mais peuvent également être garnis de pointes sur leur face en regard des bourses.
Utilisé dans le cadre d'une relation intime au sein d'un BDSM, le parachute exerce une traction constante et un effet de pression sur les testicules de celui qui le porte. Des poids de différentes valeur peuvent y être suspendus. Ils sont particulièrement lourds pendant le bondage et seront plus légers lorsque le dominé est libre de ses mouvements. Dans ce cas, le balancement d'un poids trop lourd pourrait limiter certains mouvements de l'homme en même temps qu'il procure un stimulus visuel du partenaire dominant.
- La cire chaude
- peut-être utilisée afin de brûler et d'épiler le scrotum. Elle provient le plus souvent d'une bougie en train de se consumer mais peut aussi être obtenue à l'aide d'appareils électriques destinés à l'épilation.
- L'« infusion du scrotum »
- consiste à plonger les bourses dans un petit récipient contenant de l'eau chauffée à une température élevée. Elle est censée provoquer une stérilité temporaire, les spermatozoïdes ne résistant pas à une chaleur excessive.
- L'électro-torture
- se pratique en appliquant des électrodes sur le scrotum de façon à délivrer des décharges électriques d'intensité variable.
- Les nuts-crackers (littéralement « casse-noix »)
- permettent d'exercer de fortes pressions sur les bourses. Il peut s'agir de deux planchettes reliées par quatre vis qu'on peut serrer ou de dispositifs plus complexes tels que des tubes métalliques comportant en leur centre une grande vis soudée à son sommet à une pièce métallique en contact avec les bourses.
- Des poids (quelques centaines de grammes à 2 kg)
- sont souvent utilisés en association avec les ballstretchers et les parachutes.
- Le humbler (du verbe anglais to humble, humilier)
- est également rattaché à la torture de couilles.
Il est constitué d'un ball cuff (« menotte à couilles ») qui se ferme sur la base du scrotum et monté au centre d'une barre qui passe derrière les cuisses à la base des fesses. Le ball cuff ferme à l'aide d'une clef. Qui ne la possède pas ne peut pas retirer l'appareil. Le humbler oblige son porteur à fléchir les jambes et à ramper à genoux, étant donné que tenter de se redresser provoquerait une traction sur le scrotum qui constituerait une douleur considérable. Affublé du humbler, l'esclave est contraint de présenter l'anus à son maître qui peut en disposer comme bon lui semble.
En raison de la force des muscles des membres inférieurs, le humbler peut provoquer des lésions irréversibles et doit être utilisé avec précaution. Des lésions peuvent également être causées par un port prolongé[3].
- Le testicle cuff
- est une variante du précédent. Il comporte, en plus du ball cuff, un anneau qui enserre la base du pénis. Il ferme également à clef.
Certains hommes aiment posséder, d'autres être possédés. Le port du testicle cuff donne à celui qui le porte la sensation d'appartenir à son partenaire. De plus, il procure un certain degré d'humiliation qui lui procure une excitation sexuelle. Au total, les cuffs peuvent éventuellement faire partie du fétichisme sexuel de celui qui le porte aussi bien que de son partenaire.
- L'orgasme forcé
- est une torture du pénis. Il s'agit, dans le milieu du BDSM, d'un jeu dans lequel le partenaire dominant procure un orgasme au partenaire soumis alors que celui-ci tente de retarder son éjaculation le plus longtemps possible.
En général, le dominant continue à masturber le partenaire soumis après l'orgasme, ce qui s'avère désagréable et même douloureux en raison de la sensibilité du pénis pendant la période réfractaire. Cependant, l'excitation du soumis est due en partie à cette période douloureuse qu'il doit surmonter pour jouir derechef. Un autre aspect souvent jugé excitant par les adeptes[évasif] de cette pratique est que le soumis n'a pas de contrôle pour décider quand et comment il éjaculera.
Il est également fréquent d'utiliser l'orgasme forcé comme préparation à l'orgasme interdit : le soumis est forcé de jouir de nombreuses fois pendant quelques jours afin de provoquer une sorte d'addiction puis la phase d'orgasme interdit commence et il ne lui est plus permis de jouir pendant une période plus ou moins longue.
Voir aussi
Notes et références
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Catégorie : BDSM
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