- Théo Van Rysselberghe
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Théo Van Rysselberghe, né à Gand le 23 novembre 1862 et mort à Saint-Clair (Var) le 13 décembre 1926, est un peintre belge, connu pour avoir été l'un des principaux représentants du pointillisme en Belgique. Il a fait partie du deuxième courant, pointilliste, de l'école de Laethem Saint Martin.
Sommaire
Biographie
Après ses études à l'Académie des beaux-arts de Gand et à l'Académie de Bruxelles sous la direction de Jean-François Portaels, Théo Van Rysselberghe participe à une exposition au Salon de Bruxelles pour la première fois en 1881. Vers 1886-1887, il découvre l'œuvre de Georges Seurat en compagnie d'Émile Verhaeren. Ami d'Octave Maus, il est un des membres fondateurs en 1883 du groupe bruxellois d'avant-garde Les Vingt. À la fin du XIXe siècle, le pointillisme de ses peintures fait place à une composition à larges touches allongées. Comme Georges Pierre Seurat et Paul Signac, il réalisa de nombreux paysages marins. Il a aussi réalisé des gravures qui sont bien moins connues.
Premier voyage au Maroc
L'année suivante, il voyage (en suivant les traces de Jean-François Portaels) en Espagne et au Maroc avec son ami Frantz Charlet et le peintre asturien Dario de Regoyos. Il admirait tout particulièrement les « vieux maîtres » au Musée du Prado. À Séville, ils rencontrent Constantin Meunier, qui peignait une copie de la Descente de la Croix de Pedro de Campaña. De ce voyage en Espagne, il ramène les portraits suivants : Femme espagnole (1881) et La Sévillane (1882). Il reste quatre mois à Tanger, pour y pratiquer le dessin et la peinture des scènes pittoresques de la rue, de la kasbah et des souks : Cordonnier de la rue arabe (1882), Garçon arabe (1882), Repos de garde (1883).
Retour en Belgique
De retour en Belgique, il a montré environ 30 œuvres de son voyage au Cercle Artistique Littéraire et à Gand. Il a été un succès instantané, en particulier Les fumeurs kef, Le vendeur d'oranges et un Paysage marin du détroit (soleil couchant), Tanger (1882). En avril 1883, il expose ces scènes de la vie quotidienne Méditerranée au salon de L'Essor à Bruxelles devant un public enthousiaste. C'est aussi à cette époque qu'il se lia d'amitié de l'écrivain et poète Émile Verhaeren, qu'il allait plus tard présenter à plusieurs reprises. En septembre 1883, van Rysselberghe se rend à Haarlem afin d' étudier la lumière dans les œuvres de Frans Hals. Le rendu précis de la lumière continuera à occuper son esprit. Là, il a également rencontré le peintre américain William Merritt Chase.
Son amitié avec Paul Signac porta aussi sur les idées libertaires et anarchistes. Il participe entr'autres à l'aventure du journal anarchiste Les Temps nouveaux pour lequel il réalisa l'une ou l'autre œuvre.
Sa fille Élisabeth, après avoir eu une fille, Catherine, avec André Gide, épouse en 1931 le romancier dunkerquois Pierre Herbart.
Œuvres
- Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles
- Musée d'art moderne et d'art contemporain de Liège
- Les sœurs du peintre Schlobach
- Musée des beaux-arts de Gand
- Musée communal d'Ixelles
- Kröller-Müller Museum à Otterlo
- Musée d'Orsay à Paris
- Musée de l'Annonciade à Saint-Tropez
- collection de la Banque Dexia
- Musée royal des beaux-arts d'Anvers
- Portrait de Marie Sèthe, 1891
Galerie
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Les sœurs du peintre Schlobach (1884)
Musée d'art moderne et d'art contemporain de Liège -
Alice Sèthe (1888)
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique -
La promenade (1901)
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique -
Les trois sœurs Braun
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Antoine Braun, enfant.
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Marguerite Van Mons, future épouse de Thomas Braun (1891)
Liens externes
Catégories :- Naissance à Gand
- Peintre belge du XIXe siècle
- Peintre belge du XXe siècle
- Membre du Groupe des XX
- Anarchiste
- Naissance en 1862
- Décès en 1926
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