- Tassaft Ouguemoun
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Tassaft Ouguemoun Administration Pays Algérie Wilaya Tizi Ouzou Commune Iboudraren Statut Village Culture et démographie Population 1 250 hab. ([réf. nécessaire]) Géographie Coordonnées Tassaft Ouguemoun est un village de Kabylie, situé dans la commune algérienne d'Iboudraren dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Sommaire
Géographie
Relief
Le village est perché sur une colline à 850 mètres d'altitude.
Tassaft Ouguemoune est situé au centre de la haute Kabylie. De son terre-plein[Quoi ?] on découvre de vastes panoramas : au sud, l'imposante chaîne du Djurdjura avec les massifs de Tiguelmimine, le pic de Lalla Khedidja qui culmine à 2308 mètres, Thaletat, Azrou N' Guougcem, Thimedhouine, le Kouriet et l'Haïdzer. À l'est, le col de Tirourda et les territoires des Akbils[Qui ?] et d'Aïn El Hammam. Au nord, les territoires des At Menguellat et des Ath Irathens}} avec la colline d'Icheriden. A l'ouest, les vastes territoires des Ouadhias et les Ath Aïssi[Qui ?].
De Tassaft, on peut joindre la station touristique de Tikjda, le lac Agoulmime, le gouffre d'Asouel ainsi que la grotte du macabée[Quoi ?].
Localisation
Tassaft Ouguemoun est situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de Tizi-Ouzou, sur les hauteurs de la Grande Kabylie.
Le village est délimité :
- au nord, par Ath Eurvah et Ath Yenni ;
- à l'est, par At Menguellat ;
- au sud, par Ath Boudrar (villages de la commune d'Iboudraren) ;
- à l'ouest par Ath Ouacifs.
La route nationale n°30 qui relie Tizi-Ouzou à Bouira passe par le village, exactement à la place principale qui se nomme Tizi N'Tqerabt (le col du cimetière) ou encore Agarage.
Toponymie
Tassaft Ouguemoun tient son nom d'un énorme chêne (tassaft signifiant chêne en kabyle) qui dominait le lieu au XVème siècle et qui servait de repère aux voyageurs.
Histoire
Durant la colonisation, notamment durant les années quarante, le village a été le siège d'un centre municipal, composé des deux villages : Tassaft Ouguémoun et Ath Eurvah, ayant fait partie de la commune mixte du Djurdjura. Suite un découpage administratif, Tassaft Ouguémoun fut proclamé commune regroupant plus d'une vingtaine de villages. Elle le demeura même après l'indépendance jusqu'en 1985, année où elle fut scindée en trois communes: Akbil, Iboudraren et Yattafène.
Le village occupe une place géostratégique importante dans la région, jusqu'au point de rencontre des anciens douars Ouacifs, Iboudrarène, At Yanni, At Attaf et At Menguelet. De ce fait, Tassaft fut l'objet de plusieurs luttes en vue de son incorporation à l'une ou l'autre de ces communautés. Le village Tassaft a été le siège durant la guerre d'Algérie (1954-1962) d'une section administrative spécialisée et d'une caserne de gendarmerie ayant servi de PC au 7e bataillon des chasseurs alpins. Il y avait même une piste d'atterrissage pour hélicoptères, sise à Thighilt Ath Ouahioune (l'actuel carré des martyrs).
Population
La population du village est d'environ 1 250 habitants[réf. nécessaire].
Administration
Tassaft dispose d’une école primaire, d'une salle de soins, d'une annexe du service d'état civil, d'un bureau de poste et d'une caserne de gendarmerie.
Le village abrite aussi une zaouia, M'Rabet Mohamed, de la confrérie "Amaria" où l'on vient en pèlerinage de plusieurs villages de Kabylie.
Économie
L’ouverture de la nationale n°30 a permis au village de connaitre son extension et son développement. Sous les poussées démographiques et du modernisme, de nouvelles habitations se sont construites aux abords de cette route créant le nouveau centre du village. Ce qui a favorisé l’émergence d’une certaine activité économique, notamment par l’ouverture de différents commerces (alimentation générale, cafés, kiosques multiservices, cybercafés, serrurerie, boucherie, etc.).
Vie quotidienne
Personnalités liées au village
- Chabane Ouahioune, écrivain, y est né en 1922.
- Amar Ould Hamouda, militant de la cause nationale et membre du PPA (Parti du Peuple Algérien), y est né en 1923.
- Amirouche Aït Hamouda, colonel de la wilaya III durant la guerre d'Algérie, y est né en 1926.
- Nordine Aït-Hamouda, député du RCD en 1997 et 2007 de la wilaya de Tizi Ouzou, y est né 1949.
- Djaffar Ouahioune, animateur du Printemps berbère, y est né 1957.
- Mustapha Bacha[Pourquoi ?], un des 24 détenus du Printemps berbère, syndicaliste et membre fondateur du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), mort en 1994 suite à un arrêt cardiaque.
Notes et références
Catégorie :- Village de la commune d'Iboudraren
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