- Tabaré Ramón Vázquez Rosas
-
Tabaré Vázquez
Pour les articles homonymes, voir Vázquez.Tabaré Vázquez 39e président de la
République orientale de l'UruguayActuellement en fonction Mandat 1er mars 2005 - {{{fin mandat1}}} Depuis le 1er mars 2005 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le 31 octobre 2004 Parti politique Front large
Parti socialiste d'UruguayVice-président Rodolfo Nin Novoa Prédécesseur Jorge Batlle Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions Maire de Montevideo Mandat
5 mai 1990 - 5 mai 1994Président {{{président1}}} Président de la République {{{président de la république1}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}} Monarque {{{monarque1}}} Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil1}}} Premier ministre {{{premier ministre1}}} Chancelier {{{chancelier1}}} Gouvernement {{{gouvernement1}}} Prédécesseur Julio Iglesias Successeur Tabaré González {{{fonction2}}} Mandat
{{{début fonction2}}} - {{{fin fonction2}}}Président {{{président2}}} Président de la République {{{président de la république2}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat2}}} Monarque {{{monarque2}}} Gouverneur général {{{gouverneur2}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil2}}} Premier ministre {{{premier ministre2}}} Chancelier {{{chancelier2}}} Gouvernement {{{gouvernement2}}} {{{fonction3}}} Mandat
{{{début fonction3}}} - {{{fin fonction3}}}Président {{{président3}}} Président de la République {{{président de la république3}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat3}}} Monarque {{{monarque3}}} Gouverneur général {{{gouverneur3}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil3}}} Premier ministre {{{premier ministre3}}} Chancelier {{{chancelier3}}} Gouvernement {{{gouvernement3}}} {{{fonction4}}} Mandat
{{{début fonction4}}} - {{{fin fonction4}}}Président {{{président4}}} Président de la République {{{président de la république4}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat4}}} Monarque {{{monarque4}}} Gouverneur général {{{gouverneur4}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil4}}} Premier ministre {{{premier ministre4}}} Chancelier {{{chancelier4}}} Gouvernement {{{gouvernement4}}} {{{fonction5}}} Mandat
{{{début fonction5}}} - {{{fin fonction5}}}Président {{{président5}}} Président de la République {{{président de la république5}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat5}}} Monarque {{{monarque5}}} Gouverneur général {{{gouverneur5}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil5}}} Premier ministre {{{premier ministre5}}} Chancelier {{{chancelier5}}} Gouvernement {{{gouvernement5}}} {{{fonction6}}} Mandat
{{{début fonction6}}} - {{{fin fonction6}}}Président {{{président6}}} Président de la République {{{président de la république6}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat6}}} Monarque {{{monarque6}}} Gouverneur général {{{gouverneur6}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil6}}} Premier ministre {{{premier ministre6}}} Chancelier {{{chancelier6}}} Gouvernement {{{gouvernement6}}} {{{fonction7}}} Mandat
{{{début fonction7}}} - {{{fin fonction7}}}Président {{{président7}}} Président de la République {{{président de la république7}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat7}}} Monarque {{{monarque7}}} Gouverneur général {{{gouverneur7}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil7}}} Premier ministre {{{premier ministre7}}} Chancelier {{{chancelier7}}} Gouvernement {{{gouvernement7}}} {{{fonction8}}} Mandat
{{{début fonction8}}} - {{{fin fonction8}}}Président {{{président8}}} Président de la République {{{président de la république8}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat8}}} Monarque {{{monarque8}}} Gouverneur général {{{gouverneur8}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil8}}} Premier ministre {{{premier ministre8}}} Chancelier {{{chancelier8}}} Gouvernement {{{gouvernement8}}} {{{fonction9}}} Mandat
{{{début fonction9}}} - {{{fin fonction9}}}Président {{{président9}}} Président de la République {{{président de la république9}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat9}}} Monarque {{{monarque9}}} Gouverneur général {{{gouverneur9}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil9}}} Premier ministre {{{premier ministre9}}} Chancelier {{{chancelier9}}} Gouvernement {{{gouvernement9}}} {{{fonction10}}} Mandat
{{{début fonction10}}} - {{{fin fonction10}}}Président {{{président10}}} Président de la République {{{président de la république10}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat10}}} Monarque {{{monarque10}}} Gouverneur général {{{gouverneur10}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil10}}} Premier ministre {{{premier ministre10}}} Chancelier {{{chancelier10}}} Gouvernement {{{gouvernement10}}} {{{fonction11}}} Mandat
{{{début fonction11}}} - {{{fin fonction11}}}Président {{{président11}}} Président de la République {{{président de la république11}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat11}}} Monarque {{{monarque11}}} Gouverneur général {{{gouverneur11}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance Tabaré Ramón Vázquez Rosas Naissance 17 janvier 1940 Montevideo, Uruguay Décès {{{décès}}} {{{lieu décès}}} Nature du décès {{{nature}}} Nationalité uruguayenne Conjoint(s) María Auxiliadora Delgado Enfant(s) {{{enfants}}} Diplômé Universidad de la República (école de médecine) Profession Médecin oncologue Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) Residencia de Suárez Religion {{{religion}}} Signature {{{signature}}} Présidents de la
République orientale de l'UruguayTabaré Ramón Vázquez Rosas (né le 17 janvier 1940 à Montevideo) est un homme politique uruguayen et l'actuel président de la République orientale de l'Uruguay. Ce médecin oncologue, ancien maire de Montevideo, est le chef de file du parti Frente Amplio (coalition de partis de gauche). Il a été élu président le 31 octobre 2004 et a pris ses fonctions le 1er mars 2005.
Sommaire
Biographie
Tabaré Vázquez est né en 1940 dans le quartier de La Teja, à Montevideo. Il a étudié la médecine à l'école de médecine de l'Université de la République (Universidad de la República) et a été diplômé en 1972 (spécialité oncologie). En 1976 il a reçu une bourse du gouvernement français lui permettant de compléter sa formation à l'Institut Gustave-Roussy à Paris.
Tabaré Vázquez est marié à María Auxiliadora Delgado avec qui il a trois enfants (Ignacio, Álvaro and Javier). Il a également un fils adoptif, Fabián.
Carrière politique
En 1990, Tabaré Vázquez devient le premier maire de Montevideo issu de la coalition de gauche Frente Amplio. Il reste maire de la capitale de l'Uruguay jusqu'en 1995. Il se présente à l'élection présidentielle de 1994 en tant que candidat du Frente Amplio. Il perd l'élection en obtenant 30,6 % des voix. Il est cependant élu en 1996 à la tête du Frente Amplio, remplaçant Liber Seregni, le leader historique de la gauche uruguayenne. En 1999 il se présente à nouveau à l'élection présidentielle qu'il perd au second tour contre Jorge Batlle Ibáñez en obtenant 48 % des suffrages.
Élection présidentielle de 2004
En 2004 il se présente une troisième fois à l'élection présidentielle. Il est élu président de l'Uruguay, au premier tour le 31 octobre 2004 avec 50,45 % des votes (1 124 761 voix).
Il est, de ce fait, le premier président de gauche (socialiste) de l'Uruguay, dans une Amérique du Sud qui bascule pays par pays à gauche. Il est également le premier président de l'Uruguay n'appartenant pas à un des deux partis dit "traditionnels" (partis Colorado et Blanco).
Il est officiellement proclamé président le 8 novembre 2004 et entre en fonction le 1er mars 2005. Son vice-président est Rodolfo Nin Novoa.
Son parti, le Frente Amplio, a obtenu la majorité absolue au Parlement lors des élections générales qui se sont déroulées en même temps que l'élection présidentielle (52 députés sur 99; 17 sénateurs sur 31).
Politique et gouvernement
Politique intérieure et droits de l'Homme
Tabaré Vázquez et son gouvernement mènent une politique prudente en matière d'économie. Bien que son ministre des Finances, Danilo Astori, ait mis en place une politique conservatrice concernant la macroéconomie et le remboursement de la dette, le gouvernement a fait passer une loi ayant pour but de réformer en profondeur le système d'imposition en Uruguay.
Son parti, le Frente Amplio, est une coalition de partis de gauche qui a fait campagne pour une meilleure justice sociale. Dans ce domaine, Tabaré Vázquez a lancé un plan d'urgence social (en espagnol Plan de Atención Nacional a la Emergencia Social ou PANES) visant à répondre aux besoins les plus urgents d'environ 200 000 Uruguayens. Il prévoit l'investissement de 100 millions de $ US sur deux ans dans divers programmes allant de l'assistance alimentaire aux soins de santé. Ce plan, particulièrement critiqué à ses débuts, est sous la responsabilité de la ministre du développement social, Marina Arismendi. Il a été comparé au plan brésilien Fome Zero à une plus petite échelle.
En novembre 2005, son administration a remporté une victoire importante dans l'enquête sur les violations des droits de l'Homme ayant eu lieu pendant la dictature militaire. Son gouvernement a engagé une équipe d'anthropologues et de légistes et a ordonné à l'armée de coopérer ce qui a permis l'exhumation des restes de militants de gauche disparus dans les années 1970.
Le Parlement, où le Frente Amplio est majoritaire dans les deux chambres, a essayé de faire passer une loi légalisant l'avortement, actuellement interdit par la législation uruguayenne depuis 1938. Cependant le président a annoncé à plusieurs reprises son intention de mettre son véto si le Parlement venait à voter une telle loi.
Politique internationale
L'un des problèmes les plus importants qu'ait rencontré son administration est le conflit actuel avec l'Argentine concernant une contamination potentielle du Rio Uruguay par des usines de pâte à papier construites du côté uruguayen de la rivière.
Tabaré Vázquez a essayé de créer des liens économiques et culturels en dehors de la région. Il fut par exemple le premier président uruguayen à se rendre en Nouvelle-Zélande. Il a également établit des contacts avec des pays d'Asie du Sud-Est.
Visite à Cuba
Le président Tabaré Vázquez s'est rendu à Cuba en juin 2008. Il prit part à des évènements importants, notamment à un sommet avec le président Raúl Castro.
Controverse sur les armes iraniennes
En 2007 des armes iraniennes furent chargées sur des navires de la marine uruguayenne présents au Vénézuela. Cette violation de l'embargo décidé par l'ONU provoqua une controverse internationale. Cet évènement fut également critiqué par le parti Blanco situé dans l'opposition.
Popularité
Tabaré Vázquez débuta son mandat avec une cote de popularité de 77%. Cependant, selon un sondage d'Equipos Mori, elle n'était plus que de 45% en juin 2006, soit un niveau inférieur à celui de l'élection présidentielle de 2004. Certains analystes attribuent cette chute à la décision prise par son gouvernement de ne pas signer d'accord de libre-échange avec les États-Unis. Cette décision, prise sous la pression de la base la plus radicale du parti, aurait déplu aux électeurs les plus conservateurs. D'autres mesures prises par son administration en matière de politique économique ont également déplu aux syndicats et à la gauche. De plus certains pensent que l'opposition de Vázquez à la légalisation de l'avortement et ses menaces de véto à toutes lois pro-avortement que pourraient voter le gouvernement ont légèrement écorné sa popularité. En effet la légalisation de l'avortement est soutenue à la fois par la majorité de sa coalition et par la majorité de la population uruguayenne.
En octobre 2006, le président est plus populaire que son gouvernement, sa popularité personnelle étant remontée à 62%. Cependant la popularité du gouvernement a également enregistré une forte hausse (44% fin avril 2007 selon Equipos/MORI, 57% dernièrement selon Factum).
En janvier 2008, deux membres de la coalition au pouvoir, l'ancien sénateur José Korzeniak et l'ancien ministre des affaires étrangères Reinaldo Gargano, ont proposé de réformer la constitution uruguayenne afin de permettre la réélection des présidents, la constitution actuelle interdisant aux présidents d'effectuer plusieurs mandats successifs. Cette réforme permettrait de "surfer" sur la popularité du président Vázquez et éviterait une guerre de succession au sein du Frente Amplio. Cependant cette réforme de la constitution a peu de chances d'aboutir, les partis d'opposition et certains membres de la coalition au pouvoir ayant fait part de leur opposition à ce projet. De plus Vázquez lui-même a rejeté l'idée de se représenter à l'élection présidentielle.
Prix et récompenses
Tabaré Vázquez a été choisi en 2006 pour recevoir le prix du directeur général de l'OMS en reconnaissance de la politique menée par son gouvernement contre le tabagisme en Uruguay. Ces mesures de contrôle du tabagisme sont parmi les plus strictes au monde.
Voir aussi
- Portail de l’Uruguay
Catégories : Président de l'Uruguay | Naissance à Montevideo | Naissance en 1940 | Chef d'État sud-américain
Wikimedia Foundation. 2010.