- Système d'actions rapides de contrôle
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Système de self-défense complet dont la particularité est d’utiliser de manière quasi-systématique les points de pression (Kyusho-Jitsu) pour accentuer l’efficacité des percussions, des projections et des luxations.
Le SARC a intégré en 2008 la FFSC (www.sportsdecontact.fr), Fédération Française des Sports de Contact, fédération délégataire qui regroupe le Kick-Boxing, le Muay Thaï, le Kung Fu, le K1, le Pancrace et le Contact Défense.
Ce système essaie le plus possible de coller à la réalité et le travail de la disponibilité mentale et de l’agressivité positive prédomine sur la technique pure.
Le système est présenté sous une forme complète :
- Pré-conflit, ou travail gestuel et verbal, afin d’éviter le conflit, repérage des lieux de repli (ou de fuite)
- Conflit : fuite (option largement envisageable), combat (durée moyenne : 5 secondes) par tous les moyens, protection d’une tierce personne
- Post-conflit : traitement d’urgence des blessures, gestion du traumatisme psychologique, alerte des autorités
Techniques du SARC
Percussions, projections, luxations, points de pression, etc. pour les techniques « propres ». Pincer, griffer, mordre, utilisation de l’environnement, techniques armées (armes contondantes, tranchantes, par destination, à feu, etc.).
L’entraînement aux armes peut inquiéter…, mais le but est de savoir s’en servir pour éviter l’accident durant des manipulations éventuelles (par exemple, je récupère par chance l’arme à feu de mon agresseur : j’évite de me mettre une balle dans le pied, de blesser une personne de mon entourage, ou de toucher involontairement mon opposant). Le tout sous stress et fatigue. L’entraînement peut se poursuivre dans les vestiaires, et même sur le parking, pour travailler l’effet surprise.
Les différences fondamentales avec les systèmes classiques d’arts martiaux ou de sports de combat sont les suivants :
- Repères spaciaux : pas de délimitations, cordes, tatamis, sols glissants, en relief, etc.
- Repères temporels : pas de gongs pour signaler la fin du combat, qui peut reprendre à tout instant.
- Pas de règles, hormis, en ce qui nous concerne, les lois sur la légitime défense (pour faire simple, articles 122-5 et 122-6 du Code Pénal).
- Finalité : je ne gagne pas, je ne perds pas, je survis (cela peut être une image ou la réalité)
- Je ne suis pas en duel : je suis seul, contre un nombre potentiellement variable avec le temps
Pédagogie du SARC
- Le SARC travaille beaucoup sur le mouvement instinctif et le sens de l’improvisation. L’élève doit tout le temps sortir de son conformisme.
- Le travail du premier geste est essentiel. Nous considérons qu’il n’y a pas de blocages, mais directement des contre-attaques.
- Ce premier mouvement est la base commune de tous les enchaînements et finalités qui sont différentes selon le public visé : on accentuera le travail sur le dégagement et la fuite pour les civils, sur le contrôle de la personne pour les représentants de l’ordre, et sur une option plus radicale pour les militaires.
Le fondateur du SARC est Christophe Foray, aidé en cela par de nombreux experts dans diverses disciplines. Ses principaux professeurs sont Aaron Elbaze en Operational Krav-Maga, Eric Laulagnet en Kali-Arnis-Eskrima et Evan Pantazi en Kyusho-jitsu. Il est maintenant un des experts officiels reconnus par la FFSC.
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