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Littérature arménienne
Les arts arméniens Littérature
La littérature arménienne proprement dite se développe parallèlement à la poésie de ce même pays. Les deux sont très liées. Dans son histoire, il y a plusieurs âges d'or et plusieurs courants littéraires : l'historiographie du Ve siècle, la poésie du Xe au XIVe siècles, et la « révolution littéraire arménienne » du XIXe siècle. Cet article retrace le fil de l'histoire de la littérature arménienne, et de ce qu'elle est actuellement.
Sommaire
Littérature arménienne jusqu'au XVIIIe siècle
Article connexe : Livre arménien.Quand l'Arménie devient chrétienne, et quand elle invente son propre alphabet — vers 405 grâce au moine Mesrop Machtots —, la littérature arménienne commençe à se développer. Au Ve siècle, cette littérature se présente sous forme d'historiographie : Moïse de Khorène, au sujet de la vie duquel on ne connaît pas grand chose, écrit une magistrale Histoire de l'Arménie, relatant l'histoire de son pays jusqu'à son époque ; son œuvre est un mélange d'histoire et de légendes comme celle d'Haïk. Parallèlement, Agathange écrit lui aussi une Histoire de l'Arménie.
Au cours du haut Moyen Âge en général, la littérature arménienne est peu connue, et on ne dispose de presqu'aucun livre de cette époque. Mais, à partir de la fin du Xe siècle, les romans, et plus particulièrement la poésie, se développent considérablement. Certains poètes jouissent d'une grande renommée, dont Grégoire de Narek (Krikor Narekatsi en arménien). Tous ces écrits sont religieux ou influencés par la religion.
La littérature en Arménie est, au cours de la Renaissance et des XVIIe et XVIIIe siècles, peu abondante.
Liste d'auteurs arméniens anciens
- Moïse de Khorène
- Grégoire Magistros
- Zénob de Glak
- Agathange
- Fauste de Byzance
- Hovhannès Mamikonian
- Saint Sahak
- Saint Mesrop
- Lazare de Pharbe
- Vardan Mamikonian
- Élisée le Vardapet
- Sébéos
- Ghévond
- Grégoire de Narek
- Grégoire de Tatev
- Nahapet Koutchak
Depuis le XIXe siècle
Au cours du XIXe siècle se produit une sorte de « révolution littéraire arménienne » dont Raffi (Hakob Mélik Hakobian de son vrai nom) est le principal représentant. Les romans ne ressemblent plus à des apologétiques ou à des panégyriques ; les auteurs utilisent l'arménien courant, et leurs histoires sont plus « libres » (les auteurs sont la plupart du temps des intellectuels libres-penseurs). Surtout, les romans arméniens sont en grand nombre à cette époque. Ils se modernisent considérablement.
Actuellement, la littérature arménienne — ou de la diaspora — est assez abondante et d'un style assez moderne (ainsi que la poésie).
- Raffi
- Hovhannès Toumanian (1869-1923)
- Élisée ou Yéghiché Tcharents (1897-1937)
- Vahan Térian (1875-1920)
- Chouchanik Gourguinian (1876-1927)
- Léon Chanth appelé encore Seghbosian (1869-1951)
- Gabriel Soundoukiantz (1825-1912)
- Chirvanzadè
- William Saroyan (1908-1981)
- Haroutioun Svadjian
- Hrant Matevossian
- Kostan Zarian
- Zabel Essayan (1878-1943)
- Nicolas Sarafian (1902-1972)
- Parouir Sévak (1924-1971)
- Sylva Kapoutikian
- Violette Krikorian
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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