Stephane dion

Stephane dion

Stéphane Dion

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Attention : cet article doit être recyclé car Stéphane Dion n'est plus Chef du Parti Libéral Canadien depuis le 8 décembre 2008 à 14:51 (HAE)

Une photographie de Stéphane Dion
Stéphane Dion

Stéphane Maurice Dion, C.P., député, B.A., M.A., Ph.D. (28 septembre 1955 à Québec - ) était un homme politique canadien. Il fut chef de l'Opposition à la Chambre des communes du Canada ainsi que député de la circonscription de Saint-Laurent-Cartierville.

Il était ministre responsable de l'Unité canadienne sous Jean Chrétien après le référendum de 1995 et le ministre de l'Environnement de Paul Martin.

Chef du Parti libéral du Canada du 2 décembre 2006 au 8 décembre 2008, il est resté chef de l'opposition officielle, avec 77 députés, à l'issue de l'élection générale du 14 octobre 2008 ; il a annoncé, le 23 octobre 2008, qu'il devenait chef par intérim du parti jusqu'à ce qu'un nouveau chef soit élu[1] [2]. Il fut remplacé par Michael Ignatieff.

Sommaire

Biographie

Début de carrière

Deuxième de cinq enfants de l'universitaire Léon Dion, fédéraliste et personnalité respectée dans le milieu universitaire du Québec[réf. nécessaire], et de Denise, une française originaire de Paris, Stéphane a été élevé dans une modeste maison sur le boulevard Liégeois, dans la ville de Québec. Adolescent, il flirtait avec le mouvement souverainiste, faisant campagne pour le Parti québécois. Stéphane a décrit l'expérience comme suit :

« C’est là qu’était le party, explique-t-il. Je voulais défier mon père… la façon de s’affirmer comme adulte, parfois, est de contredire son père. J’amenais chaque soir un nouvel argument que j’avais recueilli sur le réseau des séparatistes et mon père les démolissait tous… Mon père me reprenait calmement, respectueusement, sans m’insulter. »

Dion raconte que son flirt avec le mouvement souverainiste a pris fin pendant une discussion de cinq heures avec un couple de fédéralistes, alors qu'il faisait du porte-à-porte pour le PQ. La journaliste Linda Diebel croit que son flirt s’est éteint graduellement alors qu’il achevait ses études universitaires et qu’il a amorcé sa carrière académique en administration publique.

Dans un article de The Gazette, son épouse a révélé que son tempérament et sa vision des choses a été très influencée par son séjour de quatre ans en France. De retour au Canada, Dion a vécu un véritable choc culturel en enseignant à l'Université de Moncton, lorsqu'il a constaté que plusieurs étudiants ne distinguaient pas très bien Max Weber de Karl Marx.

Par ailleurs, Dion est issu d'une famille très séculière qui ne participait jamais au célébrations religieuses à l'époque où presque tous les Canadiens français allaient à la messe, assistant à l'émergence de la laïcité au Québec. Toutefois, il se déclare catholique tout comme Wilfrid Laurier, Pierre Trudeau, John Turner, Jean Chrétien et Paul Martin, faisant référence à la répartition traditionnelle au Canada des libéraux et conservateurs entre catholiques et protestants. [3]

Carrière universitaire

Après avoir obtenu un baccalauréat et une maîtrise en science politique de l'Université Laval en 1977 et 1979 respectivement, ainsi qu’un doctorat en sociologie de l’Institut d'études politiques de Paris, Stéphane Dion a enseigné les sciences politiques à l’Université de Moncton en 1984 et à l’Université de Montréal de 1984 à janvier 1996. Il est un spécialiste de l'étude de l'administration publique et de l'analyse et de la théorie de l'organisation.

Pendant la même période, Dion était aussi professeur invité au Laboratoire d'économie publique de Paris, chargé d’études principal au Brookings Institution de Washington, D.C., codirecteur de la Revue canadienne de science politique et chargé d’études au Centre canadien de gestion. Entre 1987 et 1995, il a publié un certain nombre de livres et d'articles traitant de science politique et d’administration et de gestion publique.

Ce qui a amené Dion à prendre position comme défenseur du fédéralisme fut l'échec de l'accord du lac Meech en 1990[réf. nécessaire]. C’est à cette période que le mouvement souverainiste a commencé à affirmer que le fédéralisme n’est pas efficace pour les Québécois et qu’il est la cause de duplications et de chevauchements entre les deux niveaux de gouvernement. En tant qu'expert en administration publique, Dion s’est imposé comme une figure de proue en réfutant publiquement les arguments des souverainistes[réf. nécessaire]. Ses apparitions à l’émission Le Point, à la télévision de Radio-Canada, ont été remarquées par Aline Chrétien, qui, dans les jours qui ont suivi la courte victoire au référendum, a suggéré à son mari, le premier ministre Jean Chrétien, de recruter Dion.

Au gouvernement fédéral

Dion est député du Parti libéral du Canada à la Chambre des Communes, représentant la circonscription électorale de Saint-Laurent-Cartierville depuis 1996. D'abord élu à la Chambre des Communes lors d'une élection partielle en 1996 en même temps que Pierre Pettigrew, Stéphane Dion a été réélu en 1997, 2000, 2004, 2006 et 2008.

En 1996, son assermentation à titre de président du Conseil privé et ministre des affaires intergouvernementales a entraîné, de facto son entrée au Conseil privé de la Reine pour le Canada (ce qui lui permet d'apposer les lettres C.P. à son nom) et donc l'ajout du terme « honorable ».

Comme ministre des affaires intergouvernementales dans le cabinet de Jean Chrétien, il était considéré comme un fédéraliste pur et dur suite à son rôle dans l’élaboration du « plan B » et la Loi sur la clarté référendaire, qui a stipulé dans quelles circonstances le Québec pourrait se séparer du reste du Canada. Il a eu un rôle significatif dans les événements menant au Renvoi de la Cour suprême du Canada relatif à la sécession unilatérale du Québec, rendue le 20 août 1998, et sur la Loi sur la clarté du 15 mars 2000. Dans le même souffle, il contribue à légitimer à Ottawa le mouvement dit partitionniste.

Après l'élection de Paul Martin comme chef du parti libéral du Canada, Dion a été écarté du cabinet, surtout à cause de son association avec le chef sortant Jean Chrétien. En effet, Dion était impopulaire auprès de certaines factions[Qui ?] du Parti libéral au Québec, et la rumeur voulait[Qui ?] que Paul Martin refuserait de signer son formulaire de nomination pour l'élection de 2004. Ce ne fut cependant pas le cas et, au lendemain du scandale des commandites et de la piètre performance de Jean Lapierre comme lieutenant du Québec, Martin a rappelé Dion pour qu’il donne un coup de main à la campagne libérale au Québec. Bien que les libéraux aient perdu du terrain dans la province dans son ensemble, les efforts de Dion ont été reconnus lorsque plusieurs comtés ont été gagnés de justesse contre le Bloc québécois. En conséquence, il a été ramené sur les banquettes du parlement canadien avant le 20 juillet 2004, avec sa nomination comme ministre de l'Environnement.

Les lettres ouvertes

À titre de ministre des Affaires intergouvernementales dans le gouvernement de Jean Chrétien, Dion était chargé de répondre aux arguments des souverainistes du Québec beaucoup plus vigoureusement que ce qui avait été le cas dans la période pré-référendaire. Suite à la lettre ouverte de Lucien Bouchard au ministre du Nouveau-Brunswick Frank McKenna en 1997 défendant la légalité d'une sécession unilatérale, Dion a écrit la première de trois lettres ouvertes aux chefs souverainistes.

Dans la première lettre ouverte, Dion a remis en question trois affirmations faites par M. Bouchard : une déclaration unilatérale d'indépendance est soutenue par le droit international ; une majorité de « 50% plus un » est un seuil suffisant pour la sécession ; et le droit international protège l'intégrité territoriale du Québec suivant une sécession. En réponse à la première affirmation, Dion a rétorqué que la grande majorité d'experts en matière de droit international « sont d’avis que le droit de déclarer unilatéralement la sécession n'est pas donné aux entités constituantes d'un pays démocratique comme le Canada. » En ce qui a trait à l'argument de la majorité simple, Dion croit que les changements dramatiques à la vie des Québécois, résultant de la sécession, ferait en sorte qu’une majorité simple s’estomperait rapidement, dès les premières difficultés et s’avérerait insuffisante pour assurer la légitimité politique du projet souverainiste. Pour ce qui est de l'intégrité territoriale du Québec, Dion rétorque que « il n'y a ni un paragraphe ni une ligne dans le droit international qui protège le territoire du Québec mais pas celui du Canada. Les précédents sur la scène internationale démontrent que les frontières d'entités à la poursuite de l'indépendance peuvent être mises en question, parfois pour des raisons basées sur la démocratie. »

Dans la lettre en second lieu ouverte adressée à Jacques Brassard, le ministre des affaires intergouvernementales du Québec, Dion élabore davantage sur ses arguments contre l’intégralité du territoire québécois en mettant l’emphase sur la contradiction qui voudrait que le Canada serait divisible, mais pas le Québec. Deuxièmement, Dion affirme qu’une déclaration d'indépendance unilatérale qui ne serait pas reconnue par le gouvernement du Canada serait difficilement acceptable sur la scène internationale ou même par une forte minorité de citoyens.

Dans sa troisième lettre ouverte adressée à Lucien Bouchard, Dion critique le premier ministre du Québec qui accepte quelques aspects du jugement de la Cour suprême du Canada sur la sécession (telle que l'obligation politique pour le gouvernement du Canada de négocier la sécession après une expression de volonté claire du peuple du Québec) et non certaines autres (telles que le besoin de majorité absolue sur une question claire et l'inconstitutionnalité d'une déclaration d'indépendance unilatérale). Suite à ce jugement, Dion y va de trois affirmations : le gouvernement fédéral a un rôle dans le choix de la question et dans la détermination du niveau d'appui requis lors du référendum; la sécession peut seulement être réalisée par la négociation et non par « une déclaration d'indépendance unilatérale »; et les termes de la négociation ne pourraient pas être décidées seulement par le gouvernement du Québec.

Dans les trois lettres ouvertes, Dion a maintenu que le gouvernement du Canada négocierait la sécession de la province du Québec si une majorité absolue de Québécois exprimait leur volonté pour la faire suite à une question claire et non ambiguë. Cette position est devenue la pierre angulaire de la Loi sur la clarté.

Ses vues sur le fédéralisme et l'unité nationale

Dion est en désaccord avec plusieurs de ses contemporains sur la nécessité d’apporter des changements constitutionnels afin de satisfaire les demandes des nationalistes du Québec. Défenseur de l'accord du lac Meech, Dion conteste la concentration politique sur la division des pouvoirs entre le gouvernement fédéral et les provinces. Au lieu de cela, Dion discute cela :

« J'ai soutenu que c'est l'identité, et non le partage des pouvoirs, qui est à la source de notre problème d'unité. Les Québécois francophones veulent avoir l'assurance que leur langue et leur culture peuvent s'épanouir avec l'appui des autres Canadiens. Ils veulent sentir que cette langue et cette culture sont considérées par les autres Canadiens comme un apport important, et non comme un embarras. Ils veulent l'assurance qu'ils peuvent être à la fois Québécois et Canadiens, et qu'ils n'ont pas à choisir entre le Québec et le Canada. »

Dion a été souvent décrit[Qui ?] comme un centralisateur comme Pierre Elliott Trudeau en raison de ses prises de positions en faveur d’un fédéralisme canadien fort, en particulier dans ses « lettres ouvertes » à l'ancien premier ministre du Québec Lucien Bouchard. Pourtant, sa position sur le fédéralisme est bien plus nuancée.

Il serait plus juste de le décrire comme un autonomiste fédéral. Tandis que Dion prône la coopération, la flexibilité et l'interdépendance dans la fédération canadienne, il condamne sans équivoque toute intrusion juridictionnelle en déclarant que « la Constitution doit être respectée. Il faut proscrire l'excuse trop facile qui veut que telle ou telle initiative gouvernementale réponde à un besoin trop pressant pour se laisser arrêter par des questions de « juridiction ». Les empiètements de compétences créent une confusion nuisible à la qualité des politiques publiques. »

La position de Dion sur les droits des provinces est non seulement le résultat de son respect pour la constitution du Canada, mais elle vise également à éviter « le piège de la décision commune » qui fait que la capacité d'un gouvernement d'agir est limitée par le besoin d'approbation des autres gouvernements constitutifs.

La course au leadership

Photographie de Stéphane Dion, lors de son discours d'acceptation, à l'issue de la course à la chefferie de 2006
Dion, lors de son discours d'acceptation. On retrouve derrière lui Scott Brison, Joe Volpe, Martha Hall Findlay, et Ken Dryden.

Avec la défaite des libéraux à l'élection 2006, la candidature de Stéphane Dion a été suggérée pour le leadership du Parti libéral. Le 22 février 2006, il est nommé critique de l’opposition officielle du ministre des Affaires étrangères. En sa qualité de critique, il a plaidé en faveur de la mission en Afghanistan, qui avait été lancée par les libéraux. Il avait proposé un peu plus tôt la tenue d’un débat parlementaire sur la question, mais s’est finalement prononcé contre l'idée.

Il a annoncé sa candidature le 7 avril au Palais des congrès de Montréal, le jour du lancement officiel de la course et de l'annonce par Michael Ignatieff. La campagne au leadership de Stéphane Dion se base sur l'approche de trois piliers : la justice sociale, la prospérité économique et la durabilité environnementale. Une combinaison qui devrait amener, selon Dion, le Canada de plain-pied dans le XXIe siècle. Il a déclaré que sa campagne se concentrerait sur le développement durable de l'économie et sur la formation d’une main-d'œuvre canadienne « hyperinstruite » afin de concurrencer la Chine. À ce moment, Dion a reçu l’appui de trois factions du parti, avec Don Boudria, ancien ministre sous Jean Chrétien, Mark Marissen, ancien directeur de campagne pour Paul Martin pour la Colombie-Britannique et Herb Metcalfe, l’ancien directeur de campagne de John Manley qui ont tous accepté de se joindre à sa campagne.

Stéphane Dion, John Godfrey (qui s'est retiré de la course) et Michael Ignatieff ont reçu de la presse le surnom des « trois universitaires » puisqu'ils ont tous trois été des professeurs d'université avant d'entamer une carrière politique.

Le 2 décembre, il est élu au quatrième tour devant Michael Ignatieff avec 54,7 % des votes des délégués[4]. Sa victoire est largement due à l'appui qu'il a reçu de la part du clan de Gerard Kennedy.

Chef du Parti libéral

Double citoyenneté

Stéphane Dion, ses trois frères et sa sœur sont citoyens français aussi bien que canadiens, grâce à leur mère, une française née à Paris. Cependant, Dion n'a pas de passeport français et n'a jamais voté dans une élection française[5]

Peu après le choix de Dion comme chef du parti libéral, certains commentateurs conservateurs, ainsi que plusieurs personnalités du Nouveau Parti démocratique (dont le chef, Jack Layton, et Pat Martin) soulignèrent que sa double citoyenneté pouvait provoquer un possible conflit d'intérêt ; Gilles Duceppe, du Bloc québécois, a quant à lui balayé l'affaire du revers de la main.[6] Pourtant, des critiques ont vite signalé que Dion est loin d'être le seul homme politique ayant une double citoyenneté : certains membres du cabinet conservateur comme Tony Clement et que des membres du caucus conservateur comme Myron Thompson tout comme des membres du caucus NPD comme Libby Davies et Olivia Chow ont des doubles citoyennetés. Interrogé au sujet de sa citoyenneté, Dion répondit que « on devrait voir de multiples identités comme un atout, pas une menace. De multiples identités ne posent aucun problème. Les cœurs des gens sont aussi grands pour accepter de différentes identités. » [7]. Il a néanmoins maintenu sa loyauté est à « 100 % pour le Canada d'abord ».[6]

Le 7 décembre 2006, lors d'une interview sur l'émission The National du CBC, Dion a noté que le premier ministre John Turner avait la double citoyenneté. Poursuivant son argumentation, Dion demanda pourquoi cette question serait pertinente maintenant alors que l'on ne s'en était guère parlé dans les années 1980. Il a pourtant promis que si « c'est un problème pour un nombre significatif de Canadiens et si c'est un handicap qui pourrait garder M. Harper au pouvoir et qui nous empêche de [nous rassembler] plus qu'aucun autre pays au monde : prospérité économique, la justice sociale, la durabilité écologique, alors je ferai cette triste chose, renoncer la citoyenneté française que j'ai reçue de ma mère ». [8] [9]

Équipe libérale

Le 18 décembre, Stéphane Dion nomme son rival Michael Ignatieff en tant que chef adjoint du Parti libéral. Il entend également donner un rôle d'importance à Bob Rae dans la préparation de la plate-forme électorale du parti, et à Gerard Kennedy. Il cherche ainsi à faire une démonstration de l'unité du parti.[10]

Élection fédérale canadienne de 2008

À l'élection du 14 octobre 2008, le Parti Libéral du Canada a fait élire 76 députés, l'un des nombres les plus faibles depuis la création du parti. Devant ces résultats, l'ensemble des analystes des médias canadiens ont annoncé que Stéphane Dion devrait quitter son poste de chef du parti libéral[11],[12].

Après une semaine de réflexions, Stéphane Dion annonce, le 20 octobre 2008, qu'il quittera la direction du parti après l'élection d'un nouveau chef[13]. Il a été annoncé que la course au leadership du Parti Libéral se conclurait en mai 2009, mais cette course n'as jamais eu lieu. En décembre, le parlement canadien est prorogé par les conservateurs suite à une alliance des partis de l'opposition et une menace de prise de pouvoir au gouvernement conservateur. Le Parti Libéral décide de désigner très rapidement un chef et couronne, après une forte lutte contre Bob Rae, Michael Ignatieff.

Références

  1. Gaëtan Madiès, Qui veut la peau de Stéphane Dion ? (Le Polyscope, 7 novembre 2008)
  2. Gaëtan Madiès, On enterre Dion. (Le Polyscope, 8 novembre 2008)
  3. Article du National Post
  4. Tristan Péloquin, « Dion l'emporte », La Presse, 2 décembre 2006
  5. Tu Thanh Ha, 2006, « Straight shooter looks to lead », 6 septembre. (page consultée de 3 décembre 2006).
  6. a  et b CTV. 2006. « Stephane Dion says he'll keep dual citizenship », CTV, 5 décembre, (page consultée le 5 décembre 2006).
  7. Ezra Levant. 2006. « Question of loyalty: New Liberal leader Dion deserves citizenship scrutiny ». Calgary Sun, 4 décembre, (page consultée le 6 décembre 2006)
  8. CBC. 2006. « Dion would sacrifice French citizenship to become PM ». CBC, 8 décembre. (page consulté le 8 décembre 2006).
  9. La version originale (11 Déc 2006) de cette section est une traduction d'une version l'article anglais.
  10. Juliet O'Neill, "Dion chooses Ignatieff as his deputy" (Ottawa Citizen, 19 décembre 2006)
  11. Radio-Canada.ca. Dion devra-t-il partir?, le 15 octobre 2008.
  12. Joël-Denis Bellavance. Dion tirerait sa révérence lundi, La Presse, 18 octobre 2008.
  13. Radio-Canada.ca. Stéphane Dion reste... en attendant, le 20 octobre 2008.

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