- Stampe SV-4
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Stampe & Vertongen SV-4 Vue de l’avion Constructeur Stampe et Vertongen (en) puis SNCAN Rôle Avion d'entraînement Mise en service 1937 Équipage 1 pilote et son élève Motorisation Moteur Renault 4P Nombre 1 Type 4 cylindres en ligne inversés refroidi par air Puissance unitaire 140 ch Dimensions Envergure 8,40 m Longueur 6,90 m Masses Maximale 750 kg Performances Vitesse maximale 230 km/h Vitesse de décrochage 55 km/h Vitesse ascensionnelle 270 m/min modifier Le Stampe SV-4 est un biplan conçu pour l'entraînement qui fut plus tard utilisé pour la voltige aérienne. Les lettres « SV » de son nom viennent des ingénieurs belges Jean Stampe et Maurice Vertongen, concepteurs de cet avion. C'est aussi le sigle de l'entreprise Stampe et Vertongen, créée le 17 octobre 1923[1].
Sommaire
Historique
Produit à environ soixante exemplaires par les ingénieurs belges, il aura près d'un millier de petits frères, en versions SV-4a et SV-4c, dont 701 construits en France par la SNCAN (Société nationale de constructions aéronautiques du Nord), numérotés de 1 à 701, et 150 construits par l'AIA (Atelier industriel de l'aéronautique) d'Alger, numérotés 1001 à 1150[1].
Entré en service en 1937, cet avion connut une très grande diffusion dès l'immédiat après-guerre. Il a équipé de nombreuses écoles en Europe et, en France, il a volé sous les cocardes de l'Armée de l'air, l'Aéronavale et l'Aviation Légère de l'Armée de Terre comme avion de début. La fameuse Patrouille d'Etampes, qui représentait l'Armée de l'Air à la fin des années 1940, en a été équipée.
Le Service de la Formation Aéronautique de la Direction générale de l'Aviation civile en dota jusqu'au début des années 1960 les Centre Nationaux de Vol à Moteur à Carcassonne, Challes-les-Eaux, Saint-Yan... Les formations dispensées allaient de la formation initiale à la voltige et à la qualification de moniteur. Des années 1950 au début des années 1960, le SV4 brillera dans des compétitions internationales de voltige aérienne, aux mains de champions, comme les Français Léon Biancotto, Marcel Charollais, Louis Notteghem ou Jean d'Orgeix.
À partir des 1951, le SALS (Service de l’Aviation Légère et Sportive) propose le SV-4 aux aéroclubs régis par la loi 1901 sur les associations à but non lucratif, moyennant un prix de vente symbolique de 1.000 francs[1]. Le "Stampe", comme on l'appelle familièrement, devient un avion d'école de début jusqu'à la fin des années 1960 pour la formation des pilotes privés. Il se fait ensuite de plus en plus discret sur les aérodromes, quand les aéroclubs et les instructeurs lui préfèrent des avions plus modernes et plus confortables.
Mais le Stampe n'est pas mort. Depuis les années 1980, il attire des pilotes privés amateurs d'avions anciens. En Belgique et en France, mais aussi dans bien d'autres pays, les SV-4 continuent de voler. Tous les ans, à la fin du mois de juillet, une compétition, la Coupe d'Anjou, réunit des Stampe sur l'aérodrome d'Angers-Marcé pour une amicale compétition de voltige.
Variantes
- Stampe SV-4 : Prototype
- Stampe SV-4a : Avion d'acrobatie équipé du Renault 4PO5 de 140 cv.
- Stampe SV-4b : Version améliorée équipé du de Havilland Gipsy Major de 130 cv/97 kW. Certains avions d'entraînement de la Force Aérienne Belge sont équipés d'une verrière et de moteurs plus puissants, comme le Cirrus Major ou le Gipsy Major X de 145 cv.
- Stampe SV-4c : Appareil construit sous licence, équipé du Renault 4PO3 de 140 cv/104 kW.
- Stampe SV-4d : Appareil motorisé par un Mathis de 175 cv/130 kW.
- Quelques Stampe sont équipés de moteurs différents comme le Lycoming O-320, le Ranger 6 ou le LOM 332b. Un appareil belge (OO-KAT) équipé d'un moteur Lycoming a été référencé par son propriétaire comme étant la version SV-4e du Stampe.
Références
- Les avions Stampe, Réginald Jouhaud, 1993, Editions Wimpel Amsterdam
Voir aussi
Liens externes
Catégorie :- Avion de voltige
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