Stade de venoix

Stade de Venoix
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Adresse	74 boulevard André Detolle 14000 Caen
Coordonnées	49° 10′ 33″ N 0° 23′ 29″ W / 49.175772, -0.39135849° 10′ 33″ N 0° 23′ 29″ W / 49.175772, -0.391358
Ouverture	1925
Rénovation	1993
Propriétaire	Stade Malherbe Caen
Surface	Pelouse naturelle
Clubs résidents	Réserve du Stade Malherbe Caen
Capacité	5 000 (dont 1 500 assises)
Affluence record	15 160 spectateurs (SM Caen - Olympique de Marseille, 11 nov. 1989[1])
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Le vélodrome de Caen, plus connu sous le nom de stade de Venoix, se situe dans le quartier Venoix à Caen.

Inauguré en 1925, il a été jusqu'en 1993 (et l'inauguration du Stade Michel-d'Ornano) l'enceinte où évoluait l'équipe première du Stade Malherbe de Caen, le principal club de football caennais, qui en est propriétaire.

Le vélodrome est équipé d'une piste de 400 mètres sur 5,90m de ciment recouvert de résine. Sa capacité, qui fut de près de 16 000 places, a été réduite à 5 000 après le déménagement de l'équipe première ^[2].

Il est toujours utilisé à la fin des années 2000, en particulier par l'équipe réserve du Stade Malherbe de Caen et les équipes de jeunes du club. Il sert également de terrain d'entraînement à l'école de cyclisme de l'Etoile Sportive Caennaise.

Historique

Le Stade Malherbe Caennais s'installa dès sa création en 1913 sur l'emplacement du stade de Venoix, en partageant le terrain avec la société hippique. Le 22 février 1914, la première rencontre connue y ayant eu lieu oppose le Stade Malherbe et le stade de Saint-Servan (3-3). Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la société hippique ayant disparu, le Stade Malherbe fut le seul à conserver la jouissance du terrain.

En 1922, on construit une piste de 399,49 mètres de longueur (mesurés à la corde), qui fut refaite en 1935-36 (pour les championnat de France amateurs) et 1984 (pour les championnats du monde juniors).

Le stade est régulièrement rafistolé, réaménagé et amélioré au fil du XX^e siècle, au gré des résultats et de la demande. Au gré de l'histoire également : lors de l'occupation allemande, le stade est réquisitionné pour y placer des batteries de défense anti-aérienne. À la libération, les vieilles tribunes de bois servent de combustible.

Dans les années 1960, on y installe l'éclairage. Louis Grégoire (ancien joueur et président fondateur de l'Amicale des Anciens de Malherbe) : « Ce stade, c'est une sorte de bricolage permanent, et c'est ce qui en a fait aujourd'hui le charme désuet. Les traces en sont encore visibles. Les pylônes d'éclairage ne sont pas disposés symétriquement. Il a fallu les renforcer pour l'arrivée en première division. Du côté des tôles, il doit rester encore quelques contre-marches faites de rails de chemin de fer... »^[3]

Jean-Christophe Thouvenel, ancien footballeur professionnel bordelais : « A Venoix, tout est réuni pour que l'adversaire ait la pression. Plus que le public, c'est le stade lui-même qui est responsable de cette ambiance surchauffée. Il est petit, à plat, en forme de cuvette, permettant une résonance extraordinaire. Il n'y a qu'ici que le joueur sent le public aussi proche »^[4]. La pelouse était considérée alors comme plus petite, et notamment plus étroite, que les autres pelouses de Division 1.

En septembre 1992, le Real Saragosse vient à Venoix disputer le premier tour de la coupe d’Europe face au SM Caen, et y perd 3-2, à l’issue d’un match qui sera élu match de de l’année 1992 par le magazine France Football.

Références

Lien externe

• Photos du stade de Venoix, euro.stades.ch

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