- Spleen et idéal
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Spleen et idéal est la première des six sections des Fleurs du mal de Charles Baudelaire, les cinq autres sections (Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte et La Mort) sont une solution au spleen. Ce mot est inspiré de l'anglais et signifie "rate" car selon des théories de l'époque, le désespoir et la mélancolie seraient d'origine physiologique (la rate en serait responsable) et non psychologique.
Le spleen et idéal est l'expression des sentiments dans un registre lyrique, le spleen étant le désespoir. On y retrouve souvent comme thème principal la fuite du temps (exemple : L'Ennemi, L’Horloge).
À travers son œuvre, Baudelaire sera à la recherche de cet idéal qui se caractérise par la mort (criminelle) la quête de l'illusion, la réalité, la laideur, l'intelligence et les synesthésies (qu'il exprimera à partir de son quatrième poème nommé Correspondances) mais seulement une quinzaine de poèmes sur les 85 de cette partie sont consacrés à cette élévation de Baudelaire. Le poète étant assez instable, il sombre dans le spleen, ce qu'il considère comme le mal, l'amour physique (la débauche), les tentations... Le poète sombre dans cet état de désespoir qu'il essaiera d'exprimer à travers ses quatre poèmes intitulés Spleen. Le responsable de ce chagrin que Baudelaire désigne est l'ennui, tous ses lecteurs le connaissent, ce qu'il explique au début de l'ouvrage par son premier poème (non numéroté).
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