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Somapura Mahavihara
Ruines du Vihara bouddhique de Paharpur 1
Patrimoine mondial de l’UNESCO
Vue des ruines
Latitude
LongitudePays Bangladesh Type culturel Critères (i)(ii)(vi) 322 Région 2 Asie/Océanie Année d’inscription 1985 (9e session) Le Somapura Mahavihara ou Paharpur était le plus grand monastère bouddhique d'Asie du Sud. Il est parmi les restes de vihara bouddhiques les plus célèbres du monde. Situé à Naogaon (Bangladesh), il est sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985 ; cette organisation des Nations unies a depuis donné 5,6 millions de dollars à la préservation du lieu[1],[2],[3].
Sommaire
Architecture
La structure, en forme de carré, consiste de 177 cellules, utilisées par les moines pour méditer, et d'un stûpa au centre. On trouve également plusieurs autres stûpas dans le complexe, ainsi que des sanctuaires de tailles variées, des plaques en terre cuite, des sculptures en pierre, des inscriptions et gravures, de la monnaie, de la céramique, etc.
Le site abrite les restes d'un vaste monastère bouddhique, Somapura Mahavihara, recouvrant 27 ha. Il était un important centre intellectuel non seulement pour les Bouddhistes, mais aussi les Jaïns et les Hindous.
Histoire
Les excavations on découvert des sceaux portant l'inscription Shri-Somapure-Shri-Dharmapaladeva-Mahavihariyarya-bhiksu-sangghasya, ce qui identifie le site comme ayant été construit par le second roi Pala, Dharmapala (circa 781 - 821)[4]. Des sources tibétaines, dont des traductions des Dharmakayavidhi et Madhyamaka Ratnapradipa, ainsi que l'histoire de Taranatha et le Pag-Sam-Jon-Zang, mentionnent que c'est le successeur de Dharmapala, Devapala (circa 810 - 850) qui le fit construire après sa conquête de Varendra[4]. Les inscriptions sur des piliers au site même portent une mention de la cinquième année du règne du successeur de Devapala, Mahendrapala (circa 850 - 854) accompagné du nom de Bhikhsu Ajayagarbha[4]. Le Pag-Sam-Jon-Long de Taranatha dit que le monastère fut réparé et rénové lors du règne de Mahipala (circa 995 - 1043)[4].
L'inscription Nalanda de Vipulashrimitra dit que le monastère fut détruit dans un incendie qui tua l'ancêtre de Vipulashrimitra, Karunashrimitra, pendant une conquête de l'armée Vanga dans le XIe siècle (probablement des troupes des rois Varman)[4]. Environ un siècle plus tard Vipulashrimitra restaure le vihara et ajoute un temple dédié à la déesse Tara. Pendant le règne des rois Sena dans la seconde moitié du XIIe siècle le vihara décline en importance pour la dernière fois, et est finalement abandonnée dans le XIIIe siècle quand la région tombe sous domination musulmane[4].
Atisha Dipankar Srijnan y reste beaucoup d'années et y traduit le Madhyamaka Ratnapradipa au tibétain[4].
Voir aussi
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais intitulé « Somapura Mahavihara ».
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
Notes et références
- ↑ (fr) Fiche sur le site de l'UNESCO
- ↑ (en) UNESCO Dhaka
- ↑ (en) Article sur Britannica
- ↑ a , b , c , d , e , f et g (en) Somapura Mahavihara ; Banglapedia
Filmographie
- Conférence de Vincent Lefèvre , conservateur du musée Guimet (7 février 2008), intitulée « Paharpur, le plus grand monastère bouddhique d'Asie du Sud »
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Catégorie : Patrimoine mondial au Bangladesh
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