- Services de renseignement (France)
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Communauté française de renseignement
La Communauté française de renseignement ou Communauté de renseignement est le nom donné à l’ensemble des services de renseignements de la République française. Ce terme est apparu dans les années 2000 dans les milieux diplomatiques et militaires français.
Elle regroupe plusieurs services :
Sommaire
Sous la tutelle du ministère de la Défense
Relevant directement du ministre :
- Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), chargée de l’espionnage et du contre-espionnage à l’extérieur du territoire national.
- Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), chargée de la sécurité des installations et des personnels militaires.
Relevant de l'état-major des armées :- Direction du renseignement militaire (DRM), chargée du renseignement tactique et stratégique sur les théâtres et les futurs théâtres d’opération de l’armée.
Sous la tutelle du ministère de l’Intérieur
L’ensemble est dirigé par la Direction générale de la police nationale :
- la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), chargée du contre-espionnage et de la lutte anti-terroriste. La DCRI est née de la fusion, effective au 1er juillet 2008, de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et de la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG).
- l'Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT), chargée de coordonner la lutte antiterroriste entre tous les services de l’État.
Sous la tutelle du ministère de l’Économie
- Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), chargée des enquêtes douanières et des mouvements de marchandises douteux.
- Traitement du renseignement et de l'action contre les circuits financiers clandestins (TRACFIN), chargée du renseignement sur les circuits financiers douteux et clandestins.
Loi du 23 janvier 2006
La loi du 23 janvier 2006 relative au traitement du terrorisme a étendu les prérogatives des différents services concernés par la lutte anti-terroriste. L'article 6 oblige les FAI et opérateurs de télécom à conserver les données de connexion. Un décret de 2007 en application de cette loi leur a par exemple donné la possibilité d'avoir accès au fichier des permis de conduire et des plaques d'immatriculation. La CNIL remarquait que « cet objectif [la lutte contre le terrorisme] conduit à mettre à la disposition des services de police et de gendarmerie, dans le cadre de leurs missions de police administrative, des fichiers et enregistrements vidéo susceptibles de "tracer" de façon systématique et permanente une très grande partie de la population, dans ses déplacements et dans certains actes de la vie quotidienne (le lieu où l'on se trouve à tel moment, l'heure d'une connexion internet, le lieu d'où l'on passe un appel depuis un mobile, le passage à tel péage d'autoroute, la destination d’un voyage, etc.). » [1]. Malgré une saisine du Conseil constitutionnel par l'opposition socialiste, la loi a été promulguée telle quelle. Certaines dispositions (dont ce qui relève des données de connexion), prévues - entre autres à la demande de la CNIL [1] - pour une durée de 3 ans, ont été prorogées l'échéance venue, par la loi du 1er décembre 2008, votée par le gouvernement Fillon, et ce jusqu'en 2012.
Voir aussi
- Intelligence Community aux États-Unis.
Références
Sources
Lien externe
Bibliographie
- Philippe Madelin, Dans le secret des services : la France malade de ses espions ?, Denoël, Paris, 2007, ISBN 2207259269
- Douglas Porch, Histoire des services secrets français, 2 tomes, Albin Michel, Paris, 1997/1998
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