- Seine-Aval (station d'epuration)
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Seine-Aval (station d'épuration)
Seine Aval est la plus grande station d'épuration francilienne, sur le territoire des villes d'Achères et de Saint-Germain-en-Laye, dans sa plus grande partie.
Cette usine qui traite les effluents d'une partie de l'agglomération parisienne, équivalent à environ 6 millions d'habitants, s'étend sur 800 hectares, couvrant un territoire autrefois inclus à la Forêt de Saint-Germain[1]. C'est la plus importante station d'épuration d'Europe (deuxième au monde par le volume d'eau traité derrière celle de Chicago).
Mise en service en 1940, la première tranche a été suivie de quatre autres pour passer d'une capacité de retraitement de 200 000 mètres cubes par jour en 1940 à 2 100 000 mètres cubes par jour en 1978. Le projet d'une cinquième tranche a été abandonné en 1990 au profit d'autres sites:
- extension des usines Noisy-le-Grand et Valenton;
- création de l'usine de Seine-Grésillon à Triel-sur-Seine;
- projet d'usine d'assainissement de La Morée au Blanc-Mesnil (93)
- création de plusieurs ouvrages de stockage des eaux pluviales.
La capacité de temps sec est aujourd'hui de 1 700 000 mètres cubes par jour.
Une unité de clarifloculation, qui permet de traiter les phosphores par temps sec, et une unité de traitement de l'azote ont récemment été créées pour améliorer la qualité des rejets de la station.
Un récent article paru dans le Journal "Le Courrier Picard" (édition du 23/08/2008) soulève la question des boues d'épurations, qui sont épandues, entre autres, en Picardie. Ces boues seraient chargées de métaux lourds (Plomb, Mercure, Chrome, Cadmium), de PCB et autres polluants. Elles sont épandues sur des parcelles réservées à la culture. Ainsi apprend-on dans ce même article qu'en 2007, quelques 3500 tonnes ont été épandues sur les champs de la Somme, 6000 tonnes dans l'Oise, et plus de 13500 tonnes dans l'Aisne.
Notes et références
- ↑ Voir à ce sujet la Carte de Cassini
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