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Sei Shōnagon
Dame Sei Shōnagon (清少納言, ~965-10??) est une femme de lettres japonaise qui a écrit vers l'an 1000 ce qui est considéré comme une des œuvres majeures de la littérature japonaise et mondiale et parfois comme la première forme romancée.
Sei Shōnagon est un nom nyōbō: Sei (清) vient du nom de clan Kiyowara (清原) et Shōnagon était le titre d'un poste gouvernemental. Son vrai nom demeure inconnu, même si Nagiko Kiyowara est un nom possible. En tant que fille de Kiyowara no Motosuke, elle appartient à la cour de l'empereur Ichijō et elle devient en 991 dame de compagnie de l'impératrice Teishi.
Son œuvre majeure s'intitule Notes de chevet (Makura no sōshi), un texte inclassable, annonçant, dans la littérature « moderne », le fragment. C'est une collection de listes, de poésies, de complaintes et d'observations glanées tout au long de son séjour à la cour durant l'Époque de Heian. Dans le Makura no sōshi, Sei Shōnagon inaugure un genre nouveau, une sorte de journal qui mélange anecdotes et réflexions où l'auteur donne libre cours à son esprit. Après la mort en couches de l'impératrice Sadako (1000), nous n'avons aucun détail sur sa vie, mais on estime que ses Notes de chevet ont été achevées entre 1001 et 1010.
Elle est également connue pour sa rivalité avec sa contemporaine Murasaki Shikibu, auteure du Dit du Genji. Son Makura no sōshi (Notes de chevet) constitue avec le Dit du Genji (Genji monogatari) l'un des chefs-d'œuvre de la littérature de l'époque Heian (IXe-XIIe siècles).
Sources
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Catégorie : Femme de lettres japonaise
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