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Section de la Fontaine-de-Grenelle
La section de la Fontaine-de-Grenelle était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.
Elle était représentée à la Commune de Paris par :
- Heussel,
- Magendie,
- Rouval.
Historique
La section de la Fontaine-de-Grenelle conserva son nom tout du long de la Révolution.
Territoire
Une fraction du faubourg Saint-Germain entre la Seine et la rue de Grenelle, d’une part, et les rues de Bourgogne et des Saints-Pères de l’autre.
Limites
Le bord de la rivière, du pont de Louis XVI à la rue des Saints-Pères : la rue des Saints-Pères, à droite, jusqu’à la rue de Grenelle : la rue de Grenelle, à droite, depuis la rue des Saints-Pères jusqu’à la rue de Bourgogne : la rue de Bourgogne, à droite, jusqu’à la rivière.
Intérieur
Les rues de Bourbon, de l’Université, de Saint-Dominique, à prendre de la rue de Bourgogne à la rue des Saints-Pères : la rue du Bac, depuis la rue de Grenelle jusqu’au Pont-Royal : les rues de de Bellechasse, de Poitiers, de Verneuil, de Beaune, Sainte-Marie, Saint-Guillaume, des Rosiers, etc. ; et généralement toutes les rues, places, culs-de-sacs, etc. enclavées dans cette limite.
Local
La section de la Fontaine-de-Grenelle se réunissait dans l’église des Jacobins-Saint-Dominique, aujourd'hui Saint-Thomas-d'Aquin, située sur la place du même nom.
Population
12 550 habitants, dont 985 ouvriers et 790 économiquement faibles.
9 Thermidor an II
Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II, la section de la Fontaine-de-Grenelle resta fidèle à la Convention nationale.
Rapport d’Edme-Bonaventure Courtois :
« La section de Grenelle, loin de s’assembler au vœu de la Commune rebelle, a marché sur-le-champ, et dès le soir, pour défendre la Convention, à qui elle a juré le plus inviolable attachement. Le lendemain, quand le coup à frappé les traîtres les eût abattus, elle s’est réunie, a renouvelé le serment de fidélité à la Convention, et a confirmé ce qu’avait fait le comité civil. Ce comité s’est montré pur, sans dévier des principes ; il a refusé toute communication avec la commune, et a fait exécuter les lois de la convention. Il a été parfaitement secondé par le comité révolutionnaire, qui s’est conduit dans le même sens, et qui a fait arrêter par la suite les individus prévenus de complicité avec les conspirateurs. »Sources
- Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 74.
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