- Scholastique Dussart
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Scholastique Dussart, plus connue comme la « veuve Dubois », fut assassinée en 1860 à Couillet dans la Province de Hainaut en Belgique. Son meurtre fut à l’origine de l’affaire Coucke et Goethals.
Les faits
Madame Dubois vivait dans une ferme isolée de Couillet, non loin du lieu dit les « quatre bras ». dans la nuit du 23 au 24 mars 1860, trois individus, le visage barbouillé de charbon s’introduisirent dans sa chambre à coucher. L’un d’eux parle flamand, ils sont armés d’objets tels que marteau, pioche, etc… Suite à leurs menaces, elle leur remet une faible somme d’argent. Mais les brigands veulent plus, ils l’attachent donc au lit et suite à leurs maltraitances, elle leur indique alors le tiroir d’une commode dans laquelle se trouve une somme de 600 francs cachée dans un bas. Ils la détachent et tout en la molestant, ils la traînent jusqu'à un coffre en chaîne pour l’obliger à l’ouvrir mais les cris de la malheureuse ont réveillé la servante et les voleurs sont obligés de s’enfuir. L’agression fut très violente et la veuve Dubois reçu de nombreux coups dont un de pioche qui pulvérisa l’omoplate. Celui-ci lui fut fatal : Madame Dubois décéda quatre jours plus tard des suites d’une gangrène.
L’affaire Coucke et Goethals
Ce fut suite à l'envoi d'une lettre anonyme au parquet de Charleroi dénonçant les auteurs de l’assassinat de Scholastique Dussart qu'après enquête et interrogatoires, on inculpa Pieter Goethals et Jan Coucke, ainsi que deux autres complices de la bande. Goethals et Coucke étaient flamands, ils furent malgré tout jugés en français, une langue qu'ils ne maîtrisaient pas bien. Ils furent guillotinés le 17 novembre 1860 sur la grand-place de la Ville Haute de Charleroi.
De plus, durant le procès de la bande Noire, l’un des accusés, Léopold Ravet, affirma avoir participé au crime de Couillet et donc au meurtre de Scholastique Dussart. Minimisant sa participation et accusant François Hubinon, Auguste et Joseph Leclercq d'avoir perpétré le cambriolage et, par là même, le meurtre de la veuve. Ravet se contredit à plusieurs reprises lors de ses aveux ce qui fit dire au procureur général, Charles-Victor De Bavay, que ce n'était qu'une tactique pour s'attirer les bonnes grâces de la justice. Bien que fort peu probables, ces déclarations remirent le procès des deux flamands au-devant de l'actualité et laissèrent planer le doute d'une possible erreur judiciaire, un an plus tôt.Liens externes
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