Saint-saëns

Saint-saëns

Camille Saint-Saëns

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Camille Saint-Saëns
Saintsaens.jpg
Naissance 9 octobre 1835
Paris, France France
Décès 16 décembre 1921
Alger, France France
Activité principale Compositeur de musique classique
Site internet E-Partitions

Camille Saint-Saëns est né à Paris le 9 octobre 1835, c'est un compositeur français de l'époque romantique. pianiste et organiste français. Il a écrit douze opéras dont le plus connu : Samson et Dalila 1877, de nombreux oratorios, cinq symphonies, cinq concertos pour piano, trois pour violon et deux pour violoncelle, des compositions chorales, de la musique de chambre, des pièces pittoresques : le Carnaval des animaux 1886. Il est mort à Alger le 16 décembre 1921.

Sommaire

Biographie

Camille Saint-Saëns commence le piano avec sa grande-tante, puis avec le compositeur et pédagogue Camille-Marie Stamaty (en) (1811-1870). Ce dernier le recommande à Pierre Maleden, compositeur, qui lui enseigne la théorie et la composition.

Saint-Saëns se révèle être un virtuose : il donne son premier concert à onze ans et fait sensation avec le Troisième Concerto de Beethoven, et le Concerto no 15 K.450 de Wolfgang Amadeus Mozart. Saint-Saëns écrit et joue même sa propre cadence pour le concerto de Mozart !

En parallèle de brillantes études générales, il entre au Conservatoire à 13 ans, en 1848, où il étudie l’orgue avec Benoist (1794-1878), la composition avec Halévy (1799-1862), et reçoit aussi les conseils de Charles Gounod (1818-1893). Il sort du Conservatoire avec le Prix d’Orgue en 1851. La même année, il tente le Concours du Prix de Rome, mais échoue. En 1852, il obtient néanmoins un prix de composition au Concours Sainte-Cécile de Bordeaux pour sa cantate Ode à Sainte-Cécile.

À l'âge de 18 ans, il est nommé organiste de l'église Saint-Merry, à Paris, et crée parallèlement sa Première Symphonie. Il acquiert très vite une très bonne réputation et suscite l'admiration de musiciens tels que Hector Berlioz et Franz Liszt. En 1857, il succède à Lefébure-Wely aux grandes orgues Cavaillé-Coll de l'église de la Madeleine, et reçoit la visite de plusieurs musiciens, dont Liszt, qui est très impressionné par ses improvisations. Liszt décrira ainsi Saint-Saëns comme « le premier organiste du monde ». Saint-Saëns reste à ce poste durant vingt années, qu’il vit comme les plus heureuses de sa vie.

Durant toutes ces années, l’activité du compositeur est intense : il contribue aux nouvelles éditions d’œuvres de Gluck, Mozart, Beethoven, mais aussi Liszt. Il défend les ouvrages de Schumann, et de Wagner, qui n’est pourtant pas très bien vu par les gens issus du Conservatoire de Paris. Mais aussi il compose beaucoup : en 1858, l’éditeur Girod lui paye 500 francs pour la livraison de la partition des Six duos pour piano et harmonium, argent avec lequel il s’achète un télescope.

De 1861 à 1865, il obtient un poste de professeur de piano à l’École Niedermeyer, fondée en 1853 dans le IXe arrondissement de Paris. Là-bas, il enseigne notamment à Gabriel Fauré et André Messager. Parallèlement, il retente sa chance au Concours de Rome, et échoue à nouveau, ce qui ne l’empêche pas de continuer à composer abondamment. Ainsi, en 1867, sa cantate Les Noces de Prométhée est récompensée dans un concours dont le jury est composé de compositeurs aussi réputés que Rossini, Auber, Berlioz, Verdi, et Gounod. L’année suivante, il compose en dix-sept jours seulement son Deuxième Concerto pour piano, parce que son ami Anton Rubinstein venait à Paris et avait besoin de quelque chose de nouveau à jouer !

Durant les années 1870, Saint-Saëns écrit régulièrement dans les journaux, dont la Gazette musicale, et s’engage dans une polémique contre Vincent d’Indy. Parallèlement, alors que la guerre entre l’Allemagne et la France éclate, le compositeur s’engage dans la Garde nationale.

Puis il s’installe en Angleterre. Il joue à Windsor à deux reprises devant la reine Victoria, qui note dans son journal « il joue magnifiquement à l’orgue… Il a également joué quelques-unes de ses compositions au piano, et il joue et compose magnifiquement ». Il profite de son voyage pour étudier les partitions de Haendel à la bibliothèque de Buckingham Palace. C’est seulement après la fin des troubles politiques que Saint-Saëns retourne en France, et fonde alors en 1871, la Société nationale de musique, dont le but est de favoriser la diffusion des œuvres écrites par les compositeurs français contemporains, dans un contexte de défaite française face à la Prusse. Parmi les fondateurs de cette association, on trouve aussi César Franck, Édouard Lalo, et Gabriel Fauré. On retrouve là l’un des traits de caractère importants de Saint-Saëns : le patriotisme. À l'instar de nombreux artistes et intellectuels de son époque, le patriotisme de Saint-Saëns n'allait pas sans un sentiment de profonde défiance à l'égard de l'étranger, et tout particulièrement des Allemands.

1872 est une année noire pour le compositeur : son œuvre lyrique La Princesse jaune est un échec, et sa grand-tante, qui lui avait appris le piano, décède.

Néanmoins, les années suivantes vont apporter au compositeur leur lot de bonheur. Resté longtemps célibataire, il se marie en 1875 avec Marie-Laure Truffot, alors âgée de 19 ans. Elle est la fille d'un industriel, Rodrigues Philippe Truffot, également maire du Cateau. Mais Saint-Saëns montre peu d’intérêt pour son épouse. Certaines sources prétendent que son mariage était plus une contrainte sociale qu’un réel désir. Sa femme lui donne deux enfants, deux garçons, qui meurent tous deux en 1878, l’un d’une chute et l’autre de maladie. Le couple se déchire et le compositeur se sépare de sa femme.

En novembre 1875, Saint-Saëns est invité par la Société russe de musique en tournée à Saint-Pétersbourg. Il présente ses œuvres et dirige (avec feu, selon la critique) La Danse macabre. Avec Anton Rubinstein, il joue à deux pianos ses variations sur des thèmes de Beethoven.

Sur le plan artistique, Saint-Saëns est plus heureux que dans sa vie personnelle. En 1877, il se voit attribuer 100 000 francs par un mécène, Albert Libon, qui meurt la même année. Saint-Saëns crée alors en 1878, à l’église Saint-Sulpice, son Requiem, qu’il dédie à la mémoire de son bienfaiteur ; cette même année, il fait jouer à ses propres frais plusieurs œuvres de Liszt, notamment les poèmes symphoniques, forme qui l’inspire également, puisqu’il est le premier compositeur français à en composer. Dans les années 1870, ce ne sont pas moins de quatre poèmes symphoniques que crée Saint-Saëns : Le rouet d'Omphale (1871), Phaéton (1873), La Danse macabre (1874), La Jeunesse d'Hercule (1877).

Au début des années 1880, le génie de Saint-Saëns est publiquement reconnu, puisqu’il est élu à l’Académie des beaux-arts en 1881, et est promu officier de la Légion d’honneur en 1884. En 1886, il compose deux œuvres majeures : la Symphonie no 3 avec orgue et le Carnaval des animaux. La symphonie est le symbole du gigantisme en vogue à l’époque (rappelons qu’en 1889 sera construite la Tour Eiffel) : l’introduction d’un orgue dans une symphonie, chose qui n’avait jamais encore été faite, donne à l’œuvre une dimension inédite. Quant au Carnaval des animaux, il s’agit d’un divertissement : alors que Saint-Saëns est en vacances, il cherche à distraire ses amis et sa famille. Comme c’est une pièce légère et satirique (il y parodie notamment un passage de "La Damnation de Faust" de Berlioz, l’aria du Barbiere de Rossini et sa propre Danse macabre), Saint-Saëns interdit la représentation de l’œuvre de son vivant. Seule la partie intitulée Le Cygne est exclue de cette interdiction, et deviendra un « tube » pour violoncelle et piano.

Saint-Saëns revient à Saint-Pétersbourg en novembre 1887. Il compose et joue Capriccio sur des thèmes populaires russe et danois, dédié à Alexandre III et à l'impératrice, née princesse danoise. Il donne trois concerts, dont un pour la Croix-Rouge et un autre pour la société de bienfaisance française de la ville.

L’année 1888 marque un tournant dans la vie de Saint-Saëns : il perd sa mère, dont il était très proche. Cette disparition l’affecte profondément. Dès lors, sa vie change : il voyage énormément. L’Algérie et l’Égypte sont des destinations privilégiées, qui l’influencent dans ses orientations musicales : le "Concerto pour piano no 5 est nommé « l’Égyptien ». Il se produit également en Europe, Asie de l’Est, Amérique du Sud et Afrique du Nord.

Puis le compositeur revient en France, et s’installe à Dieppe, où un musée à son honneur est fondé en 1890. La même année, il publie un recueil de poèmes intitulé Rimes familières, où strophes, sonnets, et poésies diverses se mêlent. Il s’essaye également à l’écriture dramaturgique : il compose La Crampe des écrivains, petite comédie en prose en un acte qu’il dédie à ses amis algérois, et dont la première représentation a lieu au Théâtre municipal d’Alger le 1er mars 1892.

En effet le compositeur continue à voyager abondamment dans les années 1890, en utilisant parfois de fausses identités, peut-être pour être tranquille. En quelques années, pas moins de quinze destinations, dont l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Sud. À l’occasion d’un de ses voyages en Angleterre, en 1893, le compositeur est nommé docteur honoris causa de l’Université de Cambridge, en même temps que son ami Piotr Tchaïkovski.

1896 est de nouveau une année de reconnaissance pour le compositeur : le 2 juin, il joue à la Salle Pleyel à l’occasion du cinquantième anniversaire de son premier concert en 1846. La même année, Fernand Castelbon de Beauxhostes, riche mécène amoureux de sa région, demande à Saint-Saëns de l’aider dans la récolte de fonds pour la réfection des arènes de Béziers. C’est ainsi qu’en 1898, le compositeur organise un concert pour lever des fonds : sa composition Déjanire, sur un livret de Louis Gallet, est représentée. 8 000 personnes prennent place dans les arènes pour y assister ; c’est un triomphe.

Le début du XXe siècle voit la consécration du compositeur : en 1900, sa cantate Le Feu céleste, métaphore musicale de la nouvelle Fée électricité, est exécutée à l’ouverture de l’Exposition universelle, à Paris. Les récompenses et distinctions pleuvent : en 1900, il est fait commandeur de la Légion d’honneur et reçoit la Croix du mérite ; en 1901 il est élu président de l’Académie des Beaux-Arts ; en 1902, il est décoré du « Victorian Order ».

L’année suivante, la grande tragédienne de l’époque Sarah Bernhardt commande une musique de scène à Saint-Saëns pour la représentation d’Andromaque de Racine. Parallèlement, Saint-Saëns continue d’écrire pour le théâtre : après La Crampe de écrivains, sa comédie Le Roi Apepi est créée au Théâtre municipal de Béziers en août.

En 1906, il effectue sa première tournée aux États-Unis, donnant de nombreux concerts à Philadelphie, Chicago, et Washington. L’année suivante, il est à nouveau récompensé publiquement, en devenant docteur honoris causa de l’Université d’Oxford.

En 1908, il compose pour le cinéma pour le film L’Assassinat du duc de Guise. Puis il revient au théâtre et écrit une pièce comique en un acte et en vers, Botriocéphale, créée à Paris.

Camille Saint-Saëns au piano en 1916.

En 1913, encore une récompense pour le grand compositeur : il devient Grand-Croix de la Légion d’honneur, distinction suprême.

Les années qui suivent sont l’occasion de nombreux voyages à travers le monde, notamment aux États-Unis. Il écrit parallèlement de nombreux articles contre la musique allemande et, évidemment, contre la vogue du wagnérisme. Mais il n’est plus apprécié en France comme il l’était au XIXe siècle, car la mode a changé. Face à la richesse de la production allemande (Wagner, bien sûr, mais aussi Schoenberg – le Pierrot lunaire est créé en 1912) mais aussi en comparaison des compositeurs français (Ravel, Daphnis et Chloé, Debussy, L'Après-midi d'un faune), le style classique de Saint-Saëns apparaît dépassé, le témoignage d'un temps révolu. En revanche, dans les pays anglo-saxons, il est considéré comme l’un des meilleurs compositeurs français. Sa tournée de 1915 aux États-Unis remportera ainsi un franc succès.

L’année de sa mort, en 1921 – il a 86 ans –, il donne un concert au casino de Dieppe pour les 75 ans de ses débuts de pianiste. Il rentre à Alger pour travailler quelques partitions. Le 16 décembre, il meurt, en prononçant, selon la légende, ces mots : « Cette fois, je crois que c’est vraiment la fin. » Son corps est rapatrié à Paris et une cérémonie est organisée à l’église de la Madeleine. Il est enterré au cimetière du Montparnasse.

Œuvres principales

Opéra

Musique de chambre

De nombreuses œuvres dont :

  • Tarentelle pour flûte, clarinette et piano, op. 6 (existe en version orchestrale) ;
  • Quintette avec piano, op. 14 (1855) ;
  • Suite pour violoncelle et piano, op. 16 (existe en version orchestrale) ;
  • Trio no 1 pour violon, violoncelle et piano, op. 18 ;
  • Sonate no 1 pour violoncelle et piano, op. 32 ;
  • Romance pour cor et piano, op. 36 ;
  • Berceuse pour violon et piano, op. 38 ;
  • Quatuor avec piano, op. 41 ;
  • Allegro appassionato pour violoncelle et piano, op. 43 (existe en version orchestrale) ;
  • Romance pour violoncelle et piano, op. 51 ;
  • Septuor pour cordes, piano et trompette, op. 65 ;
  • Sonate no 1 pour violon et piano, op. 75 ;
  • Caprice "sur des airs Danois et Russes" pour flûte, clarinette, hautbois et piano, op. 79 ;
  • Chant Saphique pour violoncelle et piano, op. 91 ;
  • Trio no 2 pour violon, violoncelle et piano, op. 92 ;
  • Fantasie pour harpe, op. 95 ;
  • Sonate no 2 pour violon et piano, op. 102 ;
  • Quatuor à cordes no 1, op. 112 ;
  • Cavatine pour trombone ténor et piano, op. 114 ;
  • Sonate no 2 pour violoncelle et piano, op. 123 ;
  • Fantasie pour violon et harpe, op. 124 ;
  • Triptyque pour violon et piano, op. 136 ;
  • Quatuor à cordes no 2, op. 153 ;
  • Prière pour violoncelle et orgue (ou piano), op. 158 :
  • Élégies pour violon et piano, op. 143 et op. 160 ;
  • Sonate pour hautbois et piano, op. 166 ;
  • Sonate pour clarinette et piano, op. 167 ;
  • Sonate pour basson et piano, op. 168 ;
  • L'Air de la Pendule pour violon et piano.

Piano

De nombreuses pièces dont :

  • 6 bagatelles pour piano op. 3 ;
  • 3 Mazurkas, op. 21, 24 et 66 ;
  • Allegro d'après le 3e concerto, op. 29 ;
  • Variations Beethoven pour 2 pianos, op. 35 ;
  • Six Études, op. 52 (Prélude, Pour l'indépendance des doigts, Prélude & Fugue, Étude de rythme, Prélude & Fugue, Étude en forme de valse) ;
  • Ballade « Koenig Harald Harfagar » d'après Heine (4 mains), op. 59 ;
  • Allegro appassionato, op. 70 ;
  • Album pour le piano, op. 72 (Prélude, Carillon, Toccata, Valse, Chanson Napolitaine, Final) ;
  • Souvenir d'Italie, op. 80 ;
  • Les Cloches du Soir, op. 85 ;
  • Valse Mignonne, op. 104 ;
  • Valse Nonchalante, op. 110 ;
  • Six Études, op. 111 (Tierces majeures et mineures, Traits chromatiques, Prélude & Fugue, Les Cloches de las Palmas, Tierces majeures chromatiques, Toccata d'après le 5e concerto) ;
  • Valse Langoureuse, op. 120 ;
  • Six Études pour la main gauche, op. 135 (Prélude, Alla Fugua, Moto Perpetuo, Bourrée, Élégie, Gigue) ;
  • Six Fugues, op. 161
  • Feuillet d'Album, op. 169.

Orgue

Principalement :

  • Trois pièces pour Harmonium, op. 1 ;
  • Trois Rapsodies sur des cantiques bretons, op. 7 (1866, orchestration de la 1re et 3e rapsodie en 1891) ;
  • Bénédiction nuptiale, op. 9 ;
  • Fantaisie no 1 en mi bémol majeur ;
  • 3 Préludes et Fugues, op. 99 ;
  • Fantaisie no 2, op. 101 en ré bémol majeur ;
  • Marche religieuse op 107;
  • 3 Préludes et Fugues, op. 109 ;
  • Sept improvisations, op. 150 ;
  • Cyprès, op. 156 ;
  • Fantaisie no 3, op. 157 en do majeur.
  • Symphonies pour orgue

Musique religieuse et profane

Dont :

  • Messe, pour 4 voix, chœur, orgue et orchestre, op. 4 ;
  • Scène d'Horace, op. 10 ;
  • Oratorio de Noël, op. 12 ;
  • Nuit Persane, pour soli, chœur et orchestre, op. 26 bis ;
  • Psaume XVIII, op. 42 ;
  • Le Déluge, oratorio op. 45 ;
  • Requiem, op. 54 ;
  • La Lyre et la Harpe (d'après un poème de Victor Hugo), pour soli, chœur et orchestre, op. 57 (1879) ;
  • Calme des nuits, pour chœur, op. 68 no 1 ;
  • La fiancée du Timbalier (d'après un poème de Victor Hugo) pour soprano et orchestre, op. 82 ;
  • Pallas Athéné, cantate pour soprano et orchestre, op. 98 ;
  • La Nuit, pour soprano, chœur de femme et orchestre, op. 114 ;
  • Le Feu céleste, cantate pour soprano solo, chœur, orchestre, orgue et un récitant, op. 115 (sur une poésie d'Armand Silvestre) ;
  • Lola, scène dramatique à deux personnages pour soli et orchestre, op. 116, d'après le poème de Stéphan Bordèse (Prélude, Le Songe, Le Rossignol, Tango, Conclusion) ;
  • Des pas dans l'allée, pour chœur, op. 141 no 1 ;
  • Ave Maria, pour chœur et orgue, op. 145 ;
  • La Terre Promise, oratorio de 1913.

Mélodies

De très nombreuses mélodies dont :

  • Le Pas d'arme du roi Jean (1852), d'après un poème de Victor Hugo (existe en version orchestrale) ;
  • La Cloche (1855), d'après un poème de Victor Hugo (existe en version orchestrale) ;
  • Le Lever de la lune (1855), d'après Ossian ;
  • L'Attente (1855), d'après un poème de Victor Hugo ;
  • Clair de lune (1865), d'après un poème de C. Mendès ;
  • Tristesse (1868), d'après un poème de F. Lemaire  ;
  • Mélodies Persanes, op. 26 (1870), sur des poèmes de A. Renaud : La brise, La splendeur vide, La solitaire, Sabre en main, Au cimetière et Tournoiement. (Existe en version orchestrale: "Nuit Persane") ;
  • Les Cloches de la mer (1900), d'après un poème de C. Saint-Saëns ;
  • Violons dans le soir (1907), d'après un poème d'Anna de Noailles ;
  • La Cendre rouge (1914), op. 146 (recueil de 10 poèmes de Georges Docquois : Prélude, Âme triste, Douceur, Silence, Pâques, Jour de pluie, Amoroso, mai, Petite main, Reviens) ;
  • Cinq Mélodies sur des poèmes de Ronsard (1921) (L'amour Oyseau, L'Amour blessé, A Saint Blaise, Grasselette et Maigrelette et L'amant malheureux).

Citations

  • « L'art est fait pour exprimer la beauté et le caractère. La sensibilité vient après et l'art peut parfaitement s'en passer ; c'est même tant mieux pour lui quand il s'en passe. »
  • « M. Saint-Saëns est l'homme de France qui connaît le mieux la musique. », Claude Debussy.

Bibliographie

  • Camille Saint Saëns, Harmonie et mélodie, reed. Archives Kareline, 2008
  • Jean Gallois, Camille Saint-Saëns, Pierre Mardaga, coll. « Musique-Musicologie », 2004, 382 p. (ISBN 2870098510) 

Partitions gratuites

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Précédé de :
Louis James Alfred Lefébure-Wely
Organiste, Église de la Madeleine
1857-1877
Suivi de :
Théodore Dubois
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  • Saint-Saëns — [[t]sɛ̃ˈsɑ̃s[/t]] n. big (Charles) Camille, 1835–1921, French composer …   From formal English to slang

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