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Saint-Sauflieu
Saint-Sauflieu Pays France Région Picardie Département Somme Arrondissement Amiens Canton Boves Code Insee 80717 Code postal 80160 Maire
Mandat en coursAlain Picot
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Amiens Métropole
(au 1er janvier 2007)Latitude
LongitudeAltitude 79 m (mini) – 137 m (maxi) Superficie 7,76 km² Population sans
doubles comptes880 hab.
(2006)Densité 113 hab./km² Saint-Sauflieu est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.
Sommaire
Géographie
Le village de Saint-Sauflieu est situé à moins de dix kilomètres d’Amiens, au bord du plateau du Sud-Amiénois, dominant une vallée sèche qui débouche sur la vallée de la Selle, affluent de la Somme.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 mars 2008 Gérard Sanier mars 2008 Alain Picot[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1931 1939 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 586 460 623 691 770 787 904 901 880 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Histoire
Immédiatement à l’ouest de la localité subsiste le tracé de la « Chaussée Brunehaut », ancienne voie gallo-romaine reliant Caesaromagus (Beauvais) et Samarobriva (Amiens). Des vestiges de constructions gallo-romaines ont été repérés au nord-est du village par Roger Agache par prospection aérienne. Ce dernier pense que le toponyme « Saint-Sauflieu » provient de Saxonum Locus et indiquerait la présence d’un camp de Saxons auxiliaires de l’armée romaine.
A la fin du XVIIe siècle, Saint-Sauflieu était le plus gros village du Sud–Amiénois (actuels cantons de Boves, Conty et Ailly-sur-Noye). Avec 1 100 habitants en 1698, Saint-Sauflieu devançait largement Lœuilly (900 hab.), Ailly-sur-Noye (800), Sains (759), Boves (684), Sourdon ou Rogy (500). [réf. nécessaire]
En dépit du déficit démographique connu par la plupart des villages de la région, tant du fait de la disette et des épidémies générales dans le nord de la France en 1709-1711 que du fait d’une autre crise, moins connue[réf. nécessaire], caractérisant les années 1718-1719, Saint-Sauflieu, qui n’avait plus que 812 habitants en 1724, gardait cependant la première place qu'il allait conserver au moins jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
La seule culture des céréales ne pouvait suffire à une telle population, il fallait d’autres ressources pour les habitants de Saint-Sauflieu. C’est ainsi qu’ils étaient commerçants itinérants, en particulier ferrailleurs. Au milieu du XVIIIe siècle, les deux tiers des hommes actifs étaient « ferailliers », les autres activités (agricoles, artisanales et commerciales) se partageant le dernier tiers d’actifs. Vers la fin du siècle, il y eut une forte diminution du nombre des ferrailleurs liée à une diversification des activités artisanales au village et à l’apparition de commerçants itinérants (marchands de crin, de tabac, de poteries, de poissons - en particulier de morues et de harengs). Quant aux épouses, elles se faisaient rétribuer comme nourrices, prêtant leur « mamelle mercenaire » (suivant l’expression d’Emmanuel Le Roy Ladurie) aux bébés de « bourgeois » de Paris et Amiens (qui pouvaient être de simples artisans) ou provenant d’institutions charitables comme l’Hospice des Enfants Trouvés de Paris (fondé en 1674 dans l’actuel XIIe arr.) ou l’Hôpital Général d’Amiens. Au XVIIIe siècle, Saint-Sauflieu se trouvait en effet au bord du chemin royal de Paris à Boulogne.
Chef-lieu de canton en l’an VII, Saint-Sauflieu fut par la suite rétrogradé pour être inclus dans les cantons de Sains puis de Boves. D’une étendue de 776 hectares, la commune compte un maximum de 1600 habitants en 1836, 1328 habitants en 1869, mais elle est dépassée par Boves qui a l’avantage d’être desservie par la ligne de chemin de fer de Paris à Amiens inaugurée en 1847. Au XIXe siècle, les habitants de Saint–Sauflieu, comme ceux de beaucoup d’autres villages de l’Amiénois, travaillent pour les manufactures d’Amiens, tissant et coupant le velours, qui sera ensuite teint dans les ateliers de Saint-Leu (quartier d'Amiens). Une briqueterie située au nord du village donne alors aussi du travail à une partie des habitants de Saint-Sauflieu.
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Les villages de Grattepanche et Saint-Sauflieu sont cités à plusieurs reprises par Jules Verne dans son roman « Le Chemin de France »[2]
Voir aussi
Bibliographie
- Nathalie Boulfroy-Demarcy, Saint-Sauflieu : village picard, éd. la Vague Verte (Woignarue), 101 p., 2001.
- François-Charles Grévin, Saint-Sauflieu - Relevé chronologique des Actes de Sépulture : 1680-1792, éd. Cercle Généalogique de Picardie (Amiens), 224 p., 1997.
- Société des Antiquaires de Picardie, Dictionnaire Historique et Archéologique de Picardie, Paris, éd. Picard, 1909.
Notes et références
- ↑ Liste des maires de la Somme sur http://www.somme.pref.gouv.fr, 27 janvier 2009. Consulté le 19 mars 2009
- ↑ Consulatble en ligne
Liens externes
- Saint-Sauflieu sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Sauflieu sur le site de l'Insee
- Saint-Sauflieu sur le site du Quid
- Localisation de Saint-Sauflieu sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Saint-Sauflieu sur Mapquest
- Portail de la Somme
Catégorie : Commune de la Somme
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